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Titre Почерк протопопа Аввакума
Auteur Aleksandr Lavrov
Mir@bel Revue Revue des Etudes Slaves
Numéro vol. 95, no 4, 2024 La Vie de l'archiprêtre Avvakum et sa postérité
Page 435-447
Résumé L'article est consacré à l'analyse des autographes de l'archiprêtre Avvakum. Son objectif est de montrer que les représentations actuelles de l'écriture manuscrite comme reflet de l'individualité, menées à la base d'expertises graphologiques, sont inopérantes pour les débuts de la période moderne. Un homme du xviie pouvait parfaitement écrire de plusieurs façons différentes, chacune correspondant à un type de texte précis. Il n'est pas exclu, en outre, de rencontrer le cas où un auteur confirmé se dote d'une nouvelle écriture, un peu comme un écrivain contemporain s'essaye à un nouveau genre. Tout cela s'applique aux textes de la main d'Avvakum, ce qui complique la tâche des chercheurs dans leur attribution des manuscrits. L'article analyse aussi bien les expertises effectuées par les premiers chercheurs à s'être penchés sur le sujet (Ja. L. Barskov, V. G. Družinin), que les travaux extrêmement critiques des slavistes contemporains (G. Sheidegger).
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The article offers an analysis of handwriting in Archpriest Avvakum's autographs. It stresses the irrelevance of the modern, graphology-based idea of handwriting as a mirror of individual psychology for the early modern period. In the 17th century individuals were likely to have two or more handwritings, each of which was used to produce a certain type of texts. Additionally, it is established that experienced writers would develop new handwritings the same way contemporary writers explore new genres. All this is relevant to the manuscripts associated with archpriest Avvakum, which explains the challenges faced by scholars in their efforts to establish whether they are autographs by Avvakum, or not. The article analyzes both early studies of the problem by Ja. l. Barskov or V. G. Druzhinin, and works by contemporary Slavists, such as G. Scheidegger, who tend to be overcritical.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/res/7247