Titre | De la légitimité de la guerre cognitive | |
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Auteur | Christian Harbulot | |
Revue | La revue internationale et stratégique | |
Numéro | no 56, hiver 2004-2005 La communication, enjeu stratégique | |
Rubrique / Thématique | Dossier : La communication, enjeu stratégique |
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Page | 63 | |
Résumé |
Depuis la fin de la guerre froide, campagnes militaires et conquêtes commerciales ne semblent plus être les attributs tangibles de la puissance d'un État. Plus feutrées, devenues presque immatérielles, les guerres que se livrent aujourd'hui les alliés idéologiques d'hier n'en sont pas moins primordiales. La maîtrise et la manipulation des informations ont été la preuve récente et éclatante d'une nécessaire réévaluation du concept de puissance. Désormais, le savoir pour lui-même, ainsi que sa production représentent l'enjeu principal. Dans cette guerre cognitive, il s'agit tant de développer des technologies clés, que de créer une dépendance du reste du monde à son avantage. Dans ce domaine aussi ce sont les États-Unis qui mènent la danse, parfois même ouvertement. Les protagonistes de ces conflits ont évolué autant que leurs enjeux : outre les États et les entreprises, les organisation non gouvernementales (ONG), les organisation internationales, voire les opinions publiques, en sont des acteurs à part entière. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The Legitimacy of Cognitive War
Since the end of the Cold War, military campaigns and commercial conquests are no longer what they used to be. At least, they have lost their status of obvious signs of power for a state. More insidious, quite immaterial, the new forms of conflict, which pit former ideological allies, are nevertheless essential. Information control and manipulation have recently been the compelling proof in favour of a reappraisal of the concept of power. But the real stakes are the knowledge itself and its production. In this cognitive war, every single country tries not only to develop critical technologies but also to create a dependency for its profit. In this area, the United States are leaders, and sometimes boasts it. Just like its stakes, the environment of those conflicts has changed : along with states and corporations, non governmental organisations (NGOs), international organisations (IOs), and opinions are now entirely actors of this game. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RIS_056_0063 |