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Titre Les dépenses publiques pour l'enseignement universitaire et le taux de rendement fiscal : le cas de la France
Auteur Jean Perrot
Mir@bel Revue Revue économique
Numéro vol. 42, no. 1, 1991
Page 111-132
Mots-clés (matière)dépenses publiques éducation enseignement enseignement supérieur fiscalité rentabilité université
Résumé Les dépenses publiques pour l'enseignement universitaire et le taux de rendement fiscal : le cas de la France En économie de l'éducation, les taux de rendement interne privés et sociaux constituent des outils d'analyse classiques : en revanche, l'approche par les taux de rendement fiscaux est plus originale. Elle suppose que l'Etat, en tant qu'agent économique, cherche à savoir si ses dépenses pour l'éducation sont rentables en les comparant au flux de rentrées fiscales supplémentaires qu'elles engendrent. Selon une préoccupation plus politique, l'État peut aussi s'interroger sur les conséquences en matière de rentabilité fiscale qu'aurait une modification de son financement. Cet article propose des estimations du taux de rendement fiscal pour l'enseignement universitaire français et abouti, selon les hypothèses retenues, à des taux compris entre 7,5 et 10,5 %.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Public expenditures for higher education and fiscal rate of return : the french case Social and private rates of return of education are today well known analytical tools. But the fiscal rate of retum estimate is less common. It assumes that the State, as economie agent, would like to know whether the public finance of education is generating in the future additionnai fiscal revenues worth the initial subsidy provided. From a more political decision making point of view, the State may also be willing to know whether certain changes in education finance (more or less public intervention) will imply consequences concerning public revenues. The present article provides empirical estimates on rates of return of public finance of French higher education, which varies from 7,5 to 10,5 % according to the mix of adopted assumptions.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_1991_num_42_1_409267