Titre | Monnaie de compte et système de paiements chez James Steuart. Quel rôle pour la stabilité bancaire ? | |
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Auteur | Michel Piteau | |
Revue | Revue économique | |
Numéro | vol. 53, no. 2, 2002 | |
Page | 245-271 | |
Résumé |
Monnaie de compte et système de paiements chez James Steuart. Quel rôle pour la stabilité bancaire ?
La littérature qui place l'analyse du système de paiements au centre de la théorie monétaire s'inscrit dans une certaine tradition. Cet article vise à préciser la place singulière qu'y tient James Steuart quand, au XVIII siècle, dominent encore paiement comptant et monnaies partielles. Il est, en effet, un des premiers à examiner les implications du développement d'une monnaie de crédit conçue comme monnaie complète et à souligner la nécessaire solidité du système bancaire. La première partie montre pourquoi, afin de lutter contre la thésaurisation et la spoliation des créanciers induites par le nominalisme de l'unité de compte, il soutient la généralisation de la monnaie de banque confondue avec une monnaie de compte stable. La seconde partie précise comment, avec la bancarisation de la création monétaire, Steuart met en évidence le rôle, comme unité de compte et étalon des paiements différés, du numéraire des contrats de prêt accordés par le système bancaire. Un système en la stabilité duquel les agents ont confiance grâce à une réglementation et une surveillance prudentielles efficaces. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
How to understand the frequently conflicting relationships between sociology and economy? Noticing that the accusations which are exchanged from one discipline to the other are most often unconvincing, we will propose the following interpretation: underlying these oppositions one can identify a problem, which lies ai the very heart of the social sciences. This problem is related to the tensions between, on the one hand, frames of analysis which don't take into account the moral motives put forward by the actors and, on the other hand, f rames which, at the opposite, are bent on integrating the way people justify themselves or develop criticisms. In this paper, we will outline the boundaries between different programs in the social sciences, according to that scheme of interpretation, and some of the problems which they are compelled to tackle. Finally, we will propose some paths aiming at integrating into a single frame the approaches which lay stress on a compelling necessity and the approaches which whish to bring attention to the moral justifications delivered by the actors themselves. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_2002_num_53_2_410402 |