Contenu du sommaire : La Syrie, ouverture ? Le monde arabe et la question nucléaire.
Revue | Maghreb-Machrek |
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Numéro | no 203, printemps 2010 |
Titre du numéro | La Syrie, ouverture ? Le monde arabe et la question nucléaire. |
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Dossier
La syrie, ouverture ?
- sous la direction de Stéphane Valter et Marwa Daoudy
- Le retour de la Syrie sur le scène internationale - Stéphane Valter p. 9
- Les enjeux géopolitiques de la pénétration culturelle française en Syrie : quelques reflexions - Isabelle Feuerstoss p. 25 Force est de constater que les relations franco-syriennes ne constituent guère un sujet de recherche prisé par le monde universitaire français, alors qu'il y aurait beaucoup à dire. Par conséquent, traiter de la dimension géopolitique de la pénétration culturelle française peut, de prime abord, surprendre. Les liens existant entre investissement culturel et relations politiques ne sont pas évidents. Pourtant, l'actualité en la matière est féconde. Instituée seconde langue étrangère obligatoire en Syrie en 2002 et imposée à l'ensemble des bacheliers lors de la session 2009 du baccalauréat syrien, l'enseignement de la langue française fait l'objet d'enjeux géopolitiques considérables.The Geopolitical Issues of the French Cultural Penetration in Syria: Some Thoughts
It is clear that French-Syrian relations are hardly a popular academic subject in France while there would be so much to say. Therefore studying the geopolitical dimension of the French cultural penetration may surprise at first glance. The links existing between cultural involvement and political relations are not obvious. However the news in this field are plenty. Established as the second compulsory foreign language in Syria in 2002 and imposed on all graduates during the 2009 session of the Syrian baccalaureate, the teaching of French language is the subject of considerable geopolitical issues. - L'état syriens de Bachar al-Assad à l'épreuve des ONG - Laura Ruiz De Elvira p. 41 Dans un contexte de libéralisation économique, la réforme de l'État social prend progressivement en Syrie la voie d'une « décharge » partielle. Cet article cherche à mettre en évidence la manière dont ce processus – fondamentalement justifié par le tarissement des ressources publiques – se traduit dans la pratique par un recours grandissant des autorités aux acteurs non étatiques (le secteur privé et le secteur associatif). Le processus de redéfinition de l'action publique – basé sur le partenariat et la responsabilité – a comme effet la revitalisation d'une « société civile » sélectionnée, promue et contrôlée. La situation inédite d'interaction et de négociation entre les autorités syriennes et les organisations non gouvernementales a un double impact sur le champ associatif : d'une part, la multiplication d'associations autorisées par le ministère des Affaires sociales et du Travail ; et d'autre part, le renouvellement des acteurs et des projets mis en œuvre. Dans ce cadre, les associations caritatives – bien ancrées, au fonctionnement communautaire et de plus en plus nombreuses – constituent la pierre de touche du nouvel édifice associatif.The Syrian government of Bashar al-Assad in Confrontation with NGOs
In a particular context of economic liberalization, the social state reform in Syria gradually takes the path of a partial “discharge”. This article seeks to bring to light the way in which this process – basically justified by shrinking state resources – results in a situation where public forces turn more and more to non-state actors (the private and associative sectors). The process of redefining the state action – based on partnership and responsibility – leads to the revival of a selected, promoted, and controlled “civil society”. The new situation of interaction and negotiation between Syrian authorities and non-governmental organizations has a double impact on the associative field: on one hand the growth of associations authorized by the Ministry of Social Affairs and Labour, and on the other the renewal of the associative actors and their projects. In this framework Syrian charities – which are deeply rooted, community-based, and whose numbers are growing – remain the central stone of the new associative building. - Les médias privés en Syrie - Salam Kawakibi p. 59 Les médias privés en Syrie se développent au début des années 2000. Après plus de quatre décennies de blocage et de domination complète des médias publics, l'avènement de Bachar al-Assad au pouvoir en 2000 a permis cette ouverture vers le privé. Cependant, existe-t-il un vrai changement ? Si tel est le cas, s'agit-il d'un changement de fond ou seulement de forme ? Pour essayer d'appréhender cette problématique, l'article revient sur l'histoire récente afin d'expliquer les genèses de la situation, ses blocages, ses espoirs et ses défaites. Dans une seconde partie sont exposés le fonctionnement de ces médias ainsi que les conditions dans lesquelles ils travaillent. Sans vouloir donner des conseils, l'article tente d'exposer les points de vue de la majorité des acteurs œuvrant sur la scène médiatique publique et privée en Syrie.The Private Media in Syria
Privately owned mass media have been developing from the early 2000's. This change appears after more than four decades of complete blockage and domination of public mass media, the rise to power of Bachar al-Asad in 2000 having opened his way towards the private sector. However, is this change real? Is it a deep or a formal one? In order to try to understand this matter, the article approaches recent history in order to explain the birth of this situation, its blockages, its expectations, and faults. In the second part, the mechanisms as well as the working conditions of these media are exposed. Without claiming to give advice, the article tries to show the point of view of the majority of actors on the public and private media stage in Syria. Varia
- Quand le monde arabe parle nucléaire - Ali Rached p. 75
- Le moment Öcalan - Philippe Boulanger p. 103