Contenu du sommaire : Public Environmental Policies : Some Insights from Economic Theory

Revue Economie internationale Mir@bel
Numéro no 120, 4e trimestre 2009
Titre du numéro Public Environmental Policies : Some Insights from Economic Theory
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Public environmental policies: some insights from economic theory. Introduction - Ayong Le Kama Alain, Bréchet Thierry p. 5-9 accès libre
  • Transport, health and climate change: Deciding on the optimal policy - Cabantous Laure, Chanel Olivier, Vergnaud Jean-Christophe p. 11-35 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Les transports génèrent de nombreuses externalités, dont celles liées à la pollution atmosphérique. Cet article analyse deux d'entre elles, les gaz à effet de serre et la pollution locale, qui, en général, sont étudiées séparément dans les travaux sur les politiques optimales de transport. Ici, ces externalités sont analysées conjointement grâce à un modèle de prise de décision séquentielle. Celui-ci permet de tenir compte de l'irréversibilité des politiques menées ainsi que de la possibilité d'une diminution progressive des incertitudes grâce à l'arrivée d'informations supplémentaires. Nous trouvons que des mesures structurelles qui permettent de limiter le recours aux transports privés sont économiquement plus avantageuses que des dispositifs techniques qui réduisent les émissions de substances polluantes. L'utilité de cette analyse conjointe des externalités est illustrée à travers deux cas : les dispositifs fiscaux qui grèvent l'automobile et la politique du logement.Classification JEL : C6; D62; D81; R48.
    Transport generates many externalities, some related to atmospheric pollution. In this paper, we focus on two: greenhouse gases, and local pollution. In the search for optimal transport policies, these two externalities have usually been analysed separately. Here, we study them jointly, in a sequential decision-making model. Our model allows for the irreversibility of the policies undertaken, as well as the possibility of a progressive reduction of uncertainties with the arrival of information. We find that when both sources of externalities are analysed jointly, structural measures enabling private transport requirements to be reduced are identified as being more advantageous economically than technological measures to reduce emissions of pollutants. We illustrate the usefulness of a joint analysis of externalities with two examples: tax measures on cars and housing policy. JEL Classification: C6; D62; D81; R48.
  • Alcoa re-revisited: Recycling, market power and environmental policy - de Beir Jean, Girmens Guillaume p. 37-52 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Cet article introduit une composante environnementale dans l'étude des marchés où des producteurs de produits primaires sont en position dominante par rapport aux acteurs du secteur du recyclage. Dans le modèle utilisé, la production de produit primaire par une firme monopolistique est polluante, contrairement à celle du bien recyclé. Taxer la firme monopolistique réduit la pollution au prix d'une diminution de la quantité totale de bien produite. L'effet d'une aide financière au recyclage est fonction des pentes respectives des courbes de demande et d'offre de l'entreprise de recyclage. Si le résultat est ambigu en termes de bien-être, il est toujours positif pour le recyclage.Classification JEL: D42; D62; H23; Q53.
    This article incorporates an environmental dimension into the study of markets characterised by producers of a primary good in a position of market power over a sector of recycling. In the model used, production of the primary good by a monopolistic firm is polluting, whereas production of the recycled good is not. Taxing the monopolistic firm allows to reduce pollution, at the price of a reduction in the total quantity of good produced. The effect of a subsidy for recycling depends on the slopes of the demand curve and of the recycler's supply curve. It is ambiguous in terms of welfare, but it always encourages recycling. JEL Classification: D42; D62; H23; Q53.
  • Co-management of natural resources in developing countries: The importance of context - Ballet Jérôme, Koffi Kouamékan J.-M., Komena k. Boniface p. 53-76 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Cet article analyse, à l'aune de vingt années, la mise en œuvre de la gestion participative dans les pays en développement. Dans un contexte de tensions entre une inertie des pays en développement et une pression exercée par les institutions internationales, le modèle dominant d'interaction entre l'Etat et les communautés locales est la recherche de rente. Ce modèle dominant ne permet pas aux projets participatifs de se développer dans des conditions optimales, ce qui affecte leur mode de fonctionnement et leur efficience en matière de conservation des ressources naturelles. Dans ces conditions, il apparaît avant tout essentiel de réviser le mode de partenariat entre les bailleurs de fonds et les pays en développement, qui reste fortement marqué par un haut degré de centralisme.Classification JEL: Q23, Q28.
    This article analyses the implementation of co-management in developing countries twenty years after its introduction. In a context of tension between the inertia of developing countries and the pressure exerted by international organisations, the dominant model of interaction between central government and local communities is based on rent-seeking. This dominant model does not allow co-management projects to develop under ideal conditions, and in the end this affects how they work, and compromises the effectiveness of projects for the conservation of natural resources. Under these conditions, it appears to be essential to review the nature of the partnership between funding organisations and developing countries, which remains strongly centralised. JEL Classification: Q23; Q28.
  • Economic consequences of permits allocation rules - Chevallier Julien, Jouvet Pierre-André, Michel Philippe, Rotillon Gilles p. 77-89 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Cet article analyse les conséquences économiques des règles d'allocation des permis à polluer. En raison d'un lobbying politique intense, l'attribution gratuite des permis aux utilisateurs actuels, relativement à un benchmark donné (« grandfathering ») est la meilleure solution pour aboutir à un accord. Cet article pèse le pour et le contre d'autres règles d'allocation, telles que le calcul des émissions par tête, ou selon le PIB par tête, la responsabilité historique ou encore la taille de la population. La principale conclusion est que la méthode d'allocation gratuite la plus efficace consiste à distribuer des permis selon les quantités de travail efficace, mais qu'une solution plus équitable est de distribuer des permis à chaque facteur de production selon sa part dans la production.Classification JEL : Q40 ; Q48 ; Q54.
    This paper investigates the economic consequences of permits allocation rules. Following the rapid development of the Kyoto Protocol and the EU Emissions Trading Scheme, it appears critical to better understand the procedure of allocation of permits between countries/firms and its distributive consequences. Indeed, due to intense political lobbying, the free distribution of permits to existing users as a function of a given benchmark (“grandfathering”) appears as the best solution to facilitate the agreement to the scheme. This paper discusses the pros and the cons of various other allocation rules, such as per capita emissions, per capita GDP, relative historical responsibility, or size of population. The main lesson of this study is that the most efficient free allocation methodology (maximizing world's production for a given emissions level) consists in distributing permits based on the quantities of efficient labor, while a more equitable solution consists in distributing permits to each production factor proportionally to its share in production. JEL Classification: Q40; Q48; Q54.
  • Double dividend and distribution of welfare: Advanced results and empirical considerations - Chiroleu-Assouline Mireille, Fodha Mouez p. 91-107 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Cet article analyse les conséquences en termes d'efficacité et d'équité de l'application d'une taxe environnementale. À partir des résultats présentés dans la littérature, nous montrons que des conditions précises doivent être remplies pour parvenir à accroître la qualité environnementale, l'efficacité économique et à améliorer l'équité intergénérationnelle. De telles conditions théoriques ont-elles une chance d'être réunies ? De quelles marges de manœuvre dispose-t-on pour réformer la fiscalité environnementale dans les pays européens ? En utilisant des données européennes, nous montrons que la Belgique, la France et de manière inattendue, la Suède, sont les trois pays européens pour lesquels la taxe verte est la plus faible ; ces pays offrent ainsi le plus de facilités pour recourir à l'impôt environnemental et alléger par là même la fiscalité sur le travail.Classification JEL : D60; D62; E62; H23.
    The objective of this paper is to analyze the efficiency and equity consequences of the implementation of an environmental tax. Using results of the related literature, we show that precise conditions have to be met in order to achieve three goals: increase of the environmental quality, increase of the economic efficiency and improvement of the intergenerational equity. Are such theoretical conditions likely to occur? What are the rooms of manœuvre for an environmental tax reform in the European countries? In each of them, the revenues of the existing environmental taxes are low in comparison to the weight of the labor taxes (which are highly distortionary). Using European data, we show that, among all the European countries, Belgium, France and, surprisingly, Sweden, exhibit the less green tax system and offer the easiest opportunity to use the environmental tax as a mean to alleviate the tax burden on labor. JEL Classification: D60; D62; E62; H23.
  • Clean technology transfers and North-South technological gap: An important issue for environmental policies - Schembri Patrick, Petit Olivier p. 109-129 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Nous présentons un modèle de taxation environnementale instaurée entre deux pays asymétriques, le Nord et le Sud. Il montre i) l'existence d'un gap technologique entre le Nord et le Sud dû à une capacité d'absorption imparfaite par le Sud ; ii) la capacité d'absorption qui reflète le taux d'innovation dans les technologies propres du Sud ; iii) que ce gap technologique explique pourquoi le Sud pollue plus que le Nord dans un contexte non coopératif où les taux d'imposition environnementale conditionnent la localisation des entreprises ; iv) que seul un transfert financier du Nord vers le Sud peut permettre la coopération. Celui-ci mesure le coût de la stratégie « gagnant-gagnant ».Classification JEL: F18, H23, Q54, O33.
    This paper aims at discussing the main stakes of clean technology transfer between the North and the South in a context of economic globalization and climate change. We present a model of environmental taxation between two asymmetric countries, the North and the South. It shows that (i) there exists a technological gap between the North and the South which results from an imperfect absorptive capability of the South; (ii) this absorptive capability defines the rate of innovation in clean technologies for the South; (iii) this technological gap contributes to explain why the South pollutes more than the North in a non-cooperative game in which the environmental tax rates determine the location of the firms; (iv) cooperation is possible only if a financial transfer between the North and the South can be set. This financial transfer is a measure of the cost of this so-called Win-Win strategy. JEL Classification: F18, H23, Q54, O33.