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Revue Economie internationale Mir@bel
Titre à cette date : International Economics
Numéro no 121, 1er trimestre 2010
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • The introduction of emerging currencies into a portfolio: Towards a more complete diversification model - Brana Sophie, Prat Stéphanie p. 5-24 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Nous nous appuyons sur la théorie du portefeuille et de la diversification internationale afin d'analyser les stratégies permettant de réduire l'exposition des économies émergentes au risque de change. Nous montrons qu'il peut être efficient pour un investisseur, une fois prises en compte toutes les composantes du risque, de constituer un portefeuille d'actifs émergents libellés en monnaie nationale non couvert contre le risque de change par rapport à une stratégie qui inclurait dans le portefeuille des titres émergents libellés en devises. Cette stratégie conduirait à une diminution du « péché originel » (i. e. l'incapacité des économies émergentes à emprunter en monnaie nationale), et de fait à une réduction des déséquilibres en devises dans les bilans des économies émergentes.Classification JEL : G11; E44; F34.
    We have drawn on portfolio theory and international diversification in order to analyse strategies that help reduce emerging economy exposure to exchange-rate risk. We show that it may be efficient for an investor, by taking into account the several components of the global risk, to build up a portfolio of emerging-country assets denominated in local currency - unhedged against currency risk - compared with a strategy that includes emerging-country securities denominated in foreign currencies. This strategy would lead to a reduction in the “original sin” (i. e. the inability of emerging economies to borrow in local currency), and de facto to a reduction in currency mismatches in balance sheets of emerging economies. JEL Classification: G11; E44; F34.
  • Exchange rate misalignments at world and European levels: A FEER approach - Jeong Se-Eun, Mazier Jacques, Saadaoui Jamel p. 25-57 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Les déséquilibres des comptes courants mondiaux se sont accrus depuis le milieu des années quatre-vingt-dix et ne se sont que partiellement réduits à partir de l'éclatement de la crise en 2007. Dans une certaine mesure, ils sont le reflet des mésalignements de taux de change, ce qui a été largement étudié dans la littérature. Cependant, ces déséquilibres, qui se sont accentués dans les années 2000, sont également importants dans la zone euro. L'analyse de ce point ne peut se réduire à de simples estimations du mésalignement de l'euro au niveau mondial car il faut tenir compte des contraintes spécifiques à chaque membre de la zone. Cet article étudie dans quelle mesure les déséquilibres intra-européens reflètent des mésalignements de taux de change pour chaque « euro national ».Classification JEL : F31 ; F32.
    Since the mid-1990s, we observe an increase of world current account imbalances. These imbalances have only been partially reduced since the burst of the crisis in 2007. They reflect, to some extent, exchange rate misalignments, an issue which has been frequently studied in the literature. However, these imbalances, which have reinforced in the 2000s, are also important inside the Euro area. This analysis cannot be reduced to simple estimates of euro misalignment at the world level because of specific constraints that exist for each member of the Euro area. This article aims to examine to what extent intra-European imbalances reflect exchange rate misalignments for each “national euro”.JEL Classification: F31; F32.
  • Real exchange rate misalignments and economic performance for the G20 countries - Sallenave Audrey p. 59-80 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Nous évaluons les effets des mésalignements de taux de change effectifs réels (TCER) sur la croissance des pays du G20, au cours de la période 1980-2006. Le TCER est estimé à l'aide de l'approche comportementale (Behavioral Equilibrium Exchange Rate) dont on déduit les mésalignements. Puis, on estime un modèle de croissance en panel dynamique dans lequel ces mésalignements sont introduits en plus des déterminants traditionnels de la croissance. L'amplitude des mésalignements est plus prononcée pour les pays émergents et la vitesse de convergence vers le taux de change d'équilibre estimé est plus lente pour les pays industrialisés. De plus, nous montrons que les mésalignements ont un impact négatif sur la croissance. Par conséquent, une politique de change bien adaptée serait celle qui réduirait le fossé entre les taux de change réels et leur niveau d'équilibre.Classification JEL: C23 ; F31 ; O47.
    We evaluate the growth effects of real effective exchange rate misalignments for the G20 countries over the period 1980-2006. To this end, we first estimate real effective equilibrium exchange rates relying on the behavioral approach BEER, from which misalignments are derived. Second, we estimate a dynamic panel growth model in which among the traditional determinants of growth, our measure of misalignments is included. Our findings put forward some important differences between developed and emerging economies. The magnitude of the misalignments is more pronounced in the case of emerging countries, and the speed of convergence towards the estimated equilibrium exchange rate is slower for industrialized ones. Turning to our growth regression analysis, we find that misalignments have a negative effect on the economic growth. As a consequence, an appropriate exchange rate policy would close the gap between real exchange rates and their equilibrium level. JEL Classification: C23; F31; O47.
  • Geographic distance and remittances in Romania: Out of sight, out of mind? - De Sousa José, Duval Laetitia p. 81-97 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Cet article étudie le rôle de la distance géographique dans l'explication des transferts bilatéraux réalisés par les migrants. Il utilise une nouvelle base de données sur ces flux bilatéraux en provenance des pays de l'OCDE vers la Roumanie, pour la période 2005-2009. Nos conclusions diffèrent de la littérature existante car nous trouvons que les transferts augmentent avec la distance, mais de manière non-linéaire.Classification JEL: F24; J61; O15.
    We analyse the role of geographic distance for bilateral remittances. We use a new data set on bilateral remittance flows from OECD countries to Romania over the period 2005-2009. Contrasting with existing literature, we find that remittances increase with distance but in a non-linear way. JEL Classification: F24 ; J61 ; O15.
  • The petroleum market: The ongoing oil price "shock" and the next "counter-shock" - Lescaroux François p. 99-130 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Cet article montre que le marché du pétrole connaît naturellement une alternance de périodes de turbulences et de stabilité due aux faibles élasticités-prix de l'offre et de la demande ; celles-ci sont responsables du fait qu' « il y a toujours trop ou trop peu de pétrole » (Watkins, 1937). L'article propose une explication élémentaire pour la hausse tant du niveau que de la volatilité des prix du brut au cours des années récentes. Malgré la récession de 2009, il y a toujours « trop peu de pétrole » ; par conséquent, le prix du pétrole devrait à moyen terme atteindre de nouveaux records. Par ailleurs, les simulations montrent que des capacités excédentaires devraient être rétablies à long terme, il y a aurait par conséquent de nouveau « trop de pétrole », d'où une correction à la baisse sur le prix nominal du brut, qui entrerait dans une période de stabilité, une fois réalisés les investissements nécessaires.Classification JEL : D4 ; E37 ; Q41.
    This paper documents that the oil market has a natural tendency to experience an alternation of periods of turbulence and stability because of weak price-elasticities of supply and demand, responsible for the fact that “there is always too much or too little oil” (Watkins, 1937). In particular, it proposes a simple “Econ 101” explanation for the surge in both the level and the volatility of oil prices over the last few years. The analysis shows that despite the 2009 global recession, there still is “too little oil”, therefore the energy crisis is not yet over and the price should rise to new record levels in the mid-term. On the other hand, simulations provide evidence that spare capacities should be built up again in the long-term—that is, there might be “too much oil” again—and hence the nominal price could correct downward and enter a new steady period once sufficient investment is made. JEL Classification: D4; E37; Q41.