Contenu du sommaire : Le risque opérationnel
Revue | Revue d'économie financière |
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Numéro | no 84, juin 2006 |
Titre du numéro | Le risque opérationnel |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Le risque opérationnel
- Avant-propos - Danièle Nouy, Secrétaire générale de la Commission bancaire p. 9
Le point de vue de la Commission bancaire
- Le champs du risque opérationnel dans Bâle II et au-delà - Danièle Nouy, Secrétaire générale de la Commission bancaire p. 11 L'importance croissante prise par le risque opérationnel a conduit le Comité de Bâle à décider d'en imposer la couverture par des fonds propres. Cette décision suppose d'être capable de le mesurer avec précision, ce qui n'est pas sans poser des difficultés compte tenu de la nature particulière de ce risque. Une définition du risque opérationnel centrée sur ses manifestations visibles, les pertes, a ainsi été retenue. Toutefois, cette définition s'est traduite par l'exclusion de certaines composantes du risque opérationnel. Afin de capter ces éléments de nature avant tout qualitative, une approche globale, davantage centrée sur les causes et la prévention, est nécessaire. C'est ce que prévoient le pilier 2 de la réforme de Bâle II, mais aussi certaines évolutions réglementaires françaises récentes, en matière, par exemple, de plan de continuité, de conformité ou d'externalisation. Classification JEL : G28, K23The scope of operational risk under Basel 2 and beyond Due to the growing importance of operational risk over the recent period, the Basel Committee on Banking Supervision decided to establish minimum capital requirements for it. This decision implies a precise measuring of this risk, which is difficult considering its particular and diverse nature. Therefore a definition of operational risk based on its visible consequences, the losses, has been introduced. However, this definition is focused on financial, quantifiable elements and some components of operational risk are thus excluded from its scope under the first pillar of Basel 2. To capture all the dimensions of operational risk, a global and more preventive approach is necessary. To a large extent, this is addressed by the second pillar 2 of Basel 2, but also by some recent French regulations, dealing with for example emergency plans, compliance or outsourcing. JEL classification : G28, K23
- Modèles de mesure du risque opérationnel : quelle convergence dans les banques ? - Duc Pham-Hi, Secrétaire général de la Commission bancaire p. 25 Les grands groupes bancaires ont investi dans la construction de modèles pratiques permettant de mesurer l'étendue du risque opérationnel dans le respect des orientations de l'Accord Bâle II. Des facteurs historiques et techniques ont d'abord entraîné des divergences dans la conception même de ces modèles, mais les difficultés et contraintes pratiques induisent actuellement une convergence des architectures et des modes de calcul. L'examen en détail des mises en oeuvre révèle encore de nombreuses différences qui compliquent la tâche des superviseurs nationaux. Classification JEL : G21, G28, K23Advanced Measurement Approach models of operational risk : a major task for banks Building Advanced Measurement Approach models of operational risk has been a major task for banks seeking to comply with Basel II these last three years. Because of the elusive nature of operational risk, scarce loss data, loose qualitative inputs, a plethora of statistical functions to try out and also because any model must be supported by its organizational and managerial counterpart, banks have been confronted at first with too many diverging choices. Gradually, as regulatory constraints made themselves felt, and the difficulties of keeping different components consistent with each other, general architectural and computational options have narrowed down to a few, apparently reliable choices. Today, though technical level components still reflect idiosyncratic development paths, banks op risk approach offer more comparability. JEL classification : G21, G28, K23
- Le champs du risque opérationnel dans Bâle II et au-delà - Danièle Nouy, Secrétaire générale de la Commission bancaire p. 11
Le point de vue des banques
- L'intégration des données prospectives dans la mesure du risque opérationnel - Valérie Belhassen, Responsable Risque opérationnel, groupe BNP Paribas p. 47 L'accord de Bâle II, dans ses exigences au regard de la mise en oeuvre d'une Approche de mesure avancée (AMA) pour le risque opérationnel, impose l'utilisation de données prospectives. Il est également requis d'intégrer la mesure du risque dans les processus de gestion. Au-delà de la contrainte réglementaire, l'utilisation de données prospectives dans un dispositif de gestion du risque opérationnel, représente un complément utile aux données historiques dans la mesure où elles ne présentent pas les mêmes caractéristiques et peuvent être générées de manière plus complète. Cet article présente la méthode utilisée par BNP Paribas pour intégrer les données prospectives dans la mesure du risque opérationnel et ses principales caractéristiques. Elle sera comparée aux exigences réglementaires de manière à démontrer son adéquation avec ces dernières. Classification JEL : G21, G28, K23The incorporation of forecasting data in measuring operational risk The Basel 2 agreement and its requirements concerning the implementation of an Advanced Measurement Approach (AMA) for operational risk impose the use of forecasting data. Basel 2 also requests to insert this risk into the management's processes. Moreover, using forecasting data to manage operational risk usefully completes historical data as much as they do not introduce the same characteristics and can be generated in a more complete way. This article presents the method and its main characteristics used by BNP Paribas to insert forecasting data into the measurement of operational risk. It will be compared with regulation requirements to show its adequacy. JEL classification : G21, G28, K23
- La mise en place d'un modèle Risques opérationnels AMA au sein d'un groupe bancaire international - Maxime Pennequin, Responsable Risques opérationnels, Direction des Risques, groupe Crédit Agricole SA p. 57 Cet article vise à présenter les grandes lignes du modèle risques opérationnels AMA (Approche de mesure avancée) du groupe Crédit Agricole SA, à en restituer les principaux enseignements et enfin à apporter un éclairage sur des questions encore en cours de discussion (notamment celle des corrélations). Il se focalise volontairement sur les aspects quantitatifs de ce dispositif. Classification JEL : G21, G28, K23The implementation of an AMA model for operational risks management within an international banking group This article aims at introducing the main characteristics of the AMA model (Advanced Measurement Approach) for operational risk management of the Credit Agricole SA group. It presents its main lessons and finally highlights questions still being discussed (notably correlations). This article is deliberately focused on the quantitative aspects of this model. JEL classification : G21, G28, K23
- L'assurance comme technique de réduction de risques - Catherine Veret, Responsable Risque opérationnel du groupe Crédit Mutuel-CIC p. 73 Cet article vise trois objectifs principaux : - resituer l'assurance, au sens large, dans une approche globale de gestion des risques ; - identifier les exigences, les difficultés et les voies de solutions pour mettre en oeuvre la nouvelle réglementation prudentielle Bâle II de manière optimale pour les banques ; - saisir l'opportunité de construire un financement des risques plus fluide (continuum), plus adapté (aux risques évalués) plus diversifié (évolution et extension de l'« assurance classique »)... - et, en conclusion, évoquer les contributions des différentes parties prenantes qui seraient de nature à faire évoluer efficacement la mise en oeuvre de Bâle II. Classification JEL : G22, G28, K23Using insurance to reduce operational risks This article aims at three main objectives : - to put back insurance in a general approach of risk management ; - to identify requirements, difficulties and approaches to implement the new Basel 2 prudential regulation in a optimum way for banks ; - to grasp opportunity to construct a more liquid financing of risks (continuum), more adapted (at assessed risks), more diversified (evolution and extension of « classical insurance »)... - and in conclusion, to present the contributions of the different stakeholders which would be likely to bring some change in the Basel 2 implementation. JEL classification : G22, G28, K23
- Eléments essentiels pour une bonne gestion du risque opérationnel - Daniel Amadieu, Directeur du Programme Bâle II, Société Général p. 93 En incluant les risques opérationnels dans l'ensemble des risques donnant lieu au calcul d'une exigence de capital réglementaire, la réforme Bâle II a placé sous les feux de la rampe les plus anciens risques connus, puisqu'ils ont toujours affecté toute activité et toute entreprise. L'étude des dispositifs proposés par les textes réglementaires offre ainsi l'opportunité de s'interroger sur l'efficacité des moyens déjà mis en oeuvre par les établissements bancaires en la matière. Ceci permet bien souvent de rappeler que les risques opérationnels ont toujours été pris en compte par les établissements. En fait, Bâle II est l'occasion de mener une réflexion en profondeur, réflexion visant à systématiser et globaliser l'approche du risque opérationnel afin d'en tirer les conséquences en termes d'organisation de la filière « risques », d'outils de mesure et de suivi du risque, in fine d'approche risk/reward, comme pour les autres types de risques. Classification JEL : G21, G28, K23Essential elements for a good operational risk management By including operational risks on the whole of risks taken into account in the minimum capital requirements, the Basel 2 reform highlights the most known risks, since they always affected any activity and any firm. The analysis of implements suggested by regulations gives opportunity to wonder about the efficiency of tools already implemented by banks. This allows to explain that operational risks were always taken into account by banks. Basel 2 is so an opportunity to deeply analyse a systematic and global approach of operational risk. This analysis allows to draw consequences for the « risks sectors » organization, measurement tools, monitoring of risk and risk/reward approach, as for other types of risks. Classification JEL : G21, G28, K23
- L'intégration des données prospectives dans la mesure du risque opérationnel - Valérie Belhassen, Responsable Risque opérationnel, groupe BNP Paribas p. 47
Le point de vue académique
- Le risque opérationnel ou l'opportunité unique pour les banques de s'approprier une véritable culture du risque - David Ospital, Université Paris I, Panthéon Sorbonne, CERGORS et Professeur à l'IUT de Bayonne p. 105
- Analyse des risques opérationnels par les réseaux bayésiens - Laurent Condamin, Consultant Elseware Patrick Naïm Consultant Elseware p. 121 Cet article présente une démarche de modélisation quantitative des risques opérationnels mise en oeuvre au sein d'un groupe bancaire français dans le cadre de Bâle II. Cette approche est fondée sur la modélisation de scénarios de risque par des réseaux bayésiens. Elle repose principalement sur l'expertise humaine, seule source de connaissance capable d'appréhender les risques de gravité. Les modèles de connaissance permettent de calculer les fonds propres exigés par Bâle, de mesurer l'impact des évolutions du contexte ou des objectifs commerciaux et stratégiques sur les fonds propres, et enfin d'identifier les leviers de réduction des risques. Classification JEL : C11, G21, G28, K23Using Bayesian networks for operational risks analysis This paper presents a quantification approach for operational risks. This method has been designed and implemented within a French banking group as part of the Basel 2 regulation framework. As only human expertise is generally available when addressing severity risks, we use knowledge based Bayesian networks to define and quantify the significant risk scenarios. These models are then merged into a global risk model. Finally, the global risk model is sampled in a Monte Carlo simulation to calculate the capital charge, evaluate the impact of strategic and commercial objectives or contextual changes on capital charge and identify risk control levers. JEL classification : C11, G21, G28, K23
Le point de vue des prestataires et métiers spécifiques
- Comment assurer le dialogue entre assureurs et banquiers ? - Marie Bazetoux, Gras Savoye, Dominique Dechet p. 147 Le Comité de Bâle a admis « le principe de l'assurance comme technique d'atténuation des risques aux fins des exigences de fonds propres réglementaires ». Toutefois, il a déterminé des critères d'éligibilité difficilement conciliables avec la technique et les contraintes de l'assurance. Cet article revient ainsi sur les objectifs et les conclusions de la Table ronde, ouverte en mars 2003, sur le thème de la « recherche des solutions de couverture pour les risques opérationnels » où banquiers et assureurs ont été amenés à ouvrir un dialogue. Le résultat le plus net de cet échange fut que, devant la problématique posée par Bâle, tous exprimaient à la fois des intérêts convergents et une vraie détermination d'aboutir à des solutions communes ; ils constataient aussi les nombreuses difficultés à surmonter pour y parvenir. Classification JEL : G21, G22, G28, K23How to ensure the dialogue between insurers and bankers ? The Basel Committee accepted that the principle of insurance can be used to reduce the exposure to operational risks concerning the regulatory capital requirements. Nevertheless, it determined hardly compatible criteria with tools and constraints of insurance. So this article deals with objectives and conclusions of the Round Table opened in March, 2003 and focussed on « providing adequate coverage for operational risks » where bankers and insurers enter into dialogue. Faced with the Basel problematic, all actors expressed convergent interests and a true determination to define common solutions. They also exposed numerous difficulties to reach these objectives. JEL classification : G21, G22, G28, K23
- La cartographie du risque opérationnel : outil réglementaire ou outil de pilotage ? - Philippe Deniau, Associé, Risk consulting, Deloitte, Etienne Renoux, senior mangager, Risk consulting, Deloitte p. 157 Associée à une compréhension adéquate des processus et du système de contrôle, la cartographie des risques peut constituer un outil puissant d'analyse et ainsi s'insérer pleinement dans le dispositif de pilotage des performances. Quelques obstacles peuvent parfois encore ralentir l'utilisation de la cartographie des risques dans le cadre d'une démarche globale de gestion et de pilotage. Ces difficultés semblent plus relever d'une résistance au changement ou d'un manque de communication et de formation, que d'un débat de fonds sur l'intérêt et l'utilisation de cet outil. Enfin, une fois ces bénéfices et obstacles clairement posés, cet article rappelle quelques règles pratiques à respecter, et quelques écueils à éviter, dans la conception et la mise en oeuvre opérationnelle d'une cartographie des risques. Classification JEL : G28, K23The mapping of operational risk : a regulatory or a management tool ? The mapping of operational risk has to be linked with an appropriate understanding of processes and system of control. So it can constitute a powerful tool of analysis and be inserted in the management of performances. Sometimes some obstacles can delay the use of the mapping as a tool in a global analysis of risk management. These difficulties seem to be based on a resistance to change or on a lack of communication and training, than on a debate about the interest and the use of this tool. Once these benefits and obstacles are exposed, this article presents some practical rules and some reefs to be avoided in the operational implementation of a mapping of risks. JEL classification : G28, K23
- Le risque informatique : une complexité croissante - Patrice Guichard, Docteur en informatique, Directeur R&D, Safe-Protect p. 173 La complexité croissante des systèmes informatiques, les coûts de plus en plus élevés des équipements, ainsi que l'élargissement des domaines d'application font que l'informatique est devenue un élément stratégique pour les entreprises, et toute destruction ou altération de leurs données peut compromettre leur compétitivité, leur image et occasionner des pertes souvent élevées. Cependant, bien que de plus en plus d'entreprises prennent conscience de ces risques et investissent de plus en plus en personnel et en moyens pour en limiter les conséquences, ce phénomène demeure mal connu et peu maîtrisé par leurs dirigeants. Cet article revient ainsi sur la gestion de ce risque opérationnel. Classification JEL : L86, M14Computer risk : a growing complexity The growing complexity of the computer systems, the more and more expensive equipments, as well as the wider implementation fields make computer science a strategic element for firms. Any destruction or deterioration of corporate data can jeopardize their competitiveness, their public image and cause often high losses. However, although more and more firms become aware of these risks and invest more and more in staff training to restrict consequences, this phenomenon remains badly known and controlled by managers. This article so deals with the management of this operational risk. JEL classification : L86, M14
- La gestion et la maîtrise des risques dans le système Cartes Bancaires - Gilles Guitton, Président du Conseil de direction du Groupement des Cartes Bancaires "CB" p. 181 Le système « CB » est le plus important d'Europe avec un volume de transactions de l'ordre de 25 % du total européen des paiements par carte, ou de 35 % dans la zone euro. Une telle situation donne la mesure des enjeux attachés au système de paiements par cartes bancaires, tout particulièrement au plan sécuritaire. C'est pour y répondre que le Groupement s'est doté, dès 1999, d'une structure spécifique de risk management afin d'analyser en profondeur les risques et de piloter la politique globale de sécurité du système. Après une présentation succincte du système « CB », cet article expose les caractéristiques essentielles de ses dispositifs sécuritaires et de ses mécanismes de gestion de risques, avant de les resituer dans les nouvelles perspectives européennes du SEPA (Single Euro Paiement Area). Classification JEL : G2, G28Management and control of operational risks in the « CB » system The « CB » system is the most important of Europe because it represents 25% of the European transactions by card and 35% of those of the euro area. Such a situation explains challenges linked to the system of payments by credit cards, particularly to the security aspect. Since 1999 and to face these challenges, the Groupement CB had implemented a specific structure of risk management to deeply analyse risks and to manage the global security policy of the system. This article shortly presents the « CB » system and the main characteristics of its security implements and its mechanisms of risk management. It then explains them in the new European perspectives of SEPA (Single Euro Payment Area). JEL classification : G2, G28
- Etat d'avancement des banques françaises en matière de gestion du risque opérationnel - Yacin Mahieddin Associé, PricewaterhouseCoopers - Advisory, Rami Feghali Senior manager,PricewaterhouseCoopers - Advisory, Yves Marquer Senior manager, PricewaterhouseCooper - Advisory p. 197 Les événements opérationnels ont toujours existé et l'industrie bancaire connaissait leur existence. Des dispositifs de contrôle et de suivi étaient mis en place pour les contenir. Bâle II a toutefois révolutionné la manière d'appréhender ce risque puisque l'objectif de cette réforme a été de transformer un contrôle local de risques diffus et parcellaires en un dispositif global de gestion des risques au même titre que les risques de marché ou de crédit. Le risque opérationnel est ainsi devenu un sujet de préoccupation majeur pour les banques françaises. Certes, cette préoccupation découle des obligations liées à Bâle II, mais les établissements reconnaissent que la maîtrise du risque opérationnel représente un enjeu significatif pour réduire les pertes opérationnelles subies et donc les exigences en fonds propres. Toutefois, l'avancement des projets de gestion des risques opérationnels au sein des établissements reste varié. Classification JEL : G21, G28, K23The management of operational risk : where are the French banks ? Operational risks always existed and banking industry knew their existence. Plans of control and monitoring were implemented to contain them. Nevertheless, Basel II changed the analysis of this risk. The reform's objective was so to transform a local control of fragmented risks into a global management of operational risks as market or credit risks. Operational risk so became a major concern for the French banks. This preoccupation follows from Basel regular requirements, but banks acknowledge that the operational risk management represents a significant stake to reduce operational losses and therefore minimum capital requirements. Nevertheless, the management plans of French banks remain at various states of implementation. JEL classification : G21, G28, K23
- "Private equity" et nouveaux risques juridiques - Dominique Nouvellet président et co-fondateur du groupe Siparex, Antoine Larcena Directeur Juridique du groupe Siparex p. 219 Cet article décrit les multiples risques encourus par les acteurs du private equity (les gestionnaires). Ces derniers sont exposés principalement à deux grands types de risques : les risques pris à l'égard de leurs clients (souscripteurs de fonds ou actionnaires des sociétés gérées) et ceux encourus dans le cadre de la prise de participation et le suivi des sociétés dans lesquelles les véhicules gérés ont investi. Classification JEL : G24, G28Private equity and juridical risks This article describes numerous risks incurred by the actors of the private equity (the asset managers). They are exposed to two main types of risks : risks taken regarding their customers (subscribers of funds or stakeholders) and those incurred when they invest and monitor firms. JEL classification : G24, G28
- Comment assurer le dialogue entre assureurs et banquiers ? - Marie Bazetoux, Gras Savoye, Dominique Dechet p. 147
La résilience des Places financières
- Continuité et robustesse des principaux marchés financiers : le point de vue des régulateurs américains - Stacy L. Coleman, Assistant Director of Operational and IT Risk, Division of Banking Supervision and Regulation, Federal Reserve Board of Governors p. 241 Les événements du 11 septembre ont mis en évidence l'importance de mettre en place et d'entretenir des dispositifs de secours pour assurer la résilience du système financier américain. L'interdépendance critique dans l'ensemble des milieux financiers est devenue évidente lorsque les perturbations de l'infrastructure des télécommunications ont mis à mal le fonctionnement des transactions financières. À la lumière de cette expérience, les régulateurs bancaires fédéraux américains s'attendent désormais à ce que certaines institutions bancaires prennent des mesures pour faire face à des catastrophes de grande ampleur affectant toute une région et à la perte ou l'indisponibilité de personnels qui peut en résulter. De tels plans devraient également étudier et prendre en compte les interdépendances, tant propres au marché que géographiques, qui existent entre les participants au système financier et les fournisseurs d'infrastructures. Classification JEL : G21, G28Continuity and robustness of critical financial markets : US supervisory perspective The events of September 11 underscored how important it is for critical financial markets to maintain adequate contingency arrangements to ensure the resilience of the US financial system. In addition, the critical interdependencies across the financial industry, although understood in the context of planning for the Year 2000, became immediately evident when disruptions to the telecommunications infrastructure impeded financial market transactions. In light of these experiences, the US federal banking regulators now expect certain banking organizations to plan for the potential for wide-area disasters that affect an entire region and for the resulting loss or inaccessibility of staff. Such planning should also consider and address interdependencies, both market-based and geographic, among financial system participants as well as infrastructure service providers. JEL classification : G21, G28
- Evaluations de la résilience du secteur financier britannique - John Milne Head of Business Continuity Management, Financial Services Authority p. 261
- Continuité et robustesse des Places financières : un point de vue fançais - Yves Nachbaur Banque de France, Direction pour la Coordination de la Stabilité Financière, Marie-Hélène Ferrer Banque de France, Direction pour la Coordination de la Stabilité Financière p. 277
- Continuité et robustesse des principaux marchés financiers : le point de vue des régulateurs américains - Stacy L. Coleman, Assistant Director of Operational and IT Risk, Division of Banking Supervision and Regulation, Federal Reserve Board of Governors p. 241