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Pour comprendre comment les jeunes accèdent à l'autonomie, il faut d'abord observer les mutations des liens de filiation et les recompositions de la famille. Il faut ensuite voir quelles expériences du chômage et de l'accès au travail ont en commun ceux qui arrivent sur le marché de l'emploi.

Le temps de la jeunesse s'allonge, commençant plus tôt et s'achevant plus tard, créant entre l'enfance et lâge adulte un no man's land incertain. Les difficultés économiques, qui touchent de façon très inégale les jeunes en fonction de leurs diplômes et de leurs origines familiales, font éclater l'homogénéité prétendue de la jeunesse.

Les banlieues sont vues dans les discours journalistes et les programmes institutionnels de deux façons: soit comme le lieu de toutes les défaillances, où le risque d'explosion ne peut faire aucun doute, soit comme un lieu d'une authenticité perdue ailleurs et riche d'une vraie culture locale. Dans les deux cas, cela pousse à considérer les habitants uniquement par le biais de leur appartenance territoriale, oubliant ainsi qu'ils ne demandent qu'à faire partie du droit commun et du "vrai" monde.

-Le champ de compétence de la cour d'assises s'est réduit au fil du temps. -Un premier projet qui n'osait pas avouer son objectif: la mort du jury. -Les critiques historiques et pragmatiques. -Le nouveau projet: le retour des jurés. -Des critiques sans réponse.

Entretien avec Roger Chartier à propos du statut de connaissance de l'histoire, du rapport paradoxal de l'histoire avec les autres sciences humaines et de l'opposition individu/société si fortement ancrée dans les esprits.

Entretien avec Vincent Amiel, Michel Ciment, Jean-Philippe Domecq et Alain Masson où il est question du cinéma, de son rapport à la question économique, et à la question esthétique, et d'une façon plus générale de la cinéphilie.

-L'institutionnalisation des tensions entre justice et pouvoir politique. -Rationnalisation de la partialité plutôt que promotion de l'impartialité. -La recherche d'un tiers.

Dans la France d'aujourd'hui, réduire l'impot progressif sur le revenu, déjà le plus bas en Europe, n'est-ce pas changer de stratégie et risquer d'aggraver la fracture sociale alors même que l'on entend la réduire.

N'y avait-il rien de plus urgent à faire pour le gouvernement que de baisser l'impôt sur le revenu? Faut-il en période de réduction du déficit budgétaire, rogner un peu plus sur les recettes fiscales de l'état.

Durant tout l'été 96, les sans-papiers qui occupaient l'église Saint-Bernard dans le XVIIIe arrondissement à Paris ont tenu en haleine les médias. De marginal et confidentiel au départ, ce mouvement a réussi un temps, à s'installer au coeur de la politique française.

L'irruption des forces de police dans l'église Saint-Bernard le 23 août n'a pas mis fin à la crise des sans-papiers. Pas plus que la régularisation des 300 occupants de l'église n'aurait apporté de solution à la question que pose à l'état, ces hommes, ces femmes et ces enfants auxquels on ne veut reconnaître aucun droit.

-Menaces disparues. -Professionnalisation obligée. -La formation militaire citoyenne. -Professionnalisation et instruction. -En cas, imprévu, de malheur... -La liberté a un prix.

Le poids des responsabilités directes prises par le régime de Vichy dans les crimes antisémites perpétrés en France durant la seconde guerre mondiale est désormais difficile à contester.