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Revue | Problèmes économiques |
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Numéro | no 2352-2353, 1er-8 décembre 1993 |
Sélection d'articles
- La théorie du capital humain - Clerc D. p. 2-4 Avec la théorie du capital humain, Garry Becker, Prix Nobel d'Economie 1992, analyse l'apport de la formation à la croissance. Il propose une analyse économique "rationnelle" des choix individuels en matière d'éducation. Cette théorie, d'inspiration libérale, conduit à s'interroger sur la fonction du système scolaire.
- Capital humain et assymétries - Lhéritier J.L. p. 4-5 Deux types de capital humain peuvent être distingués: d'une part, le capital humain spécifiques, non transférable car lié à des compétences propres d'une entreprise, d'autre part, le capital humain général, transférable d'une entreprise à une autre.
- Rentabilité et externalités positives de l'éducation - Weale M. p. 6-10 Depuis qu'est apparu le concept de "capital humain", il est devenu courant de mesurer la valeur de l'éducation reçue par sa rentabilité. Celle-ci se mesure habituellement par l'observation à un instant donné des revenus de diverses personnes ayant des niveaux d'éducation différents.
- Le rôle des scolarités dans la production des inégalités sociales - Duru-Bellat M.,Jarousse J.P.,Mingat A. p. 11-18 Les mécanismes de défférenciations sociales à l'école.
- La formation initiale en France: efficacité interne et maîtrise des coûts - p. 20-28 Panorama du système de formation français publié par l'OCDE.
- Le coût de l'éducation en 1992 - Blanc C.,Ildis N.,Ragoucy C. p. 28-31 En 1992, la dépense intérieure d'éducation est de 460,6 milliards de francs, mesure de l'effort consenti par la collectivité nationale pour le fonctionnement et le développement du système éducatif en France métropolitaine. La dépense d'éducation est de 8050 francs par habitants ou de 28100 F par élève, ou encore représente 6,6% du produit intérieur brut en 1992...
- Les dépenses d'éducation des familles - Gissot C.,Héran F. p. 31-34 Dans le courant de l'année scolaire 1992, les dépenses de scolarité des familles se sont élevées en moyenne à 3070 par enfant scolarisé...
- Deux trajectoires de la formation en alternance: l'apprentissage et les contrats de qualification - Monaco A.,Lhotel H. p. 35-38 L'apprentissage, au regard de l'évolution du système éducatif français, a été et demeure un dispositif de grande envergure: aujourd'hui encore, 1 jeune sur 10 ayant 16 ou 17 ans est apprenti...
- Allemagne: la formation professionnelle en question - Adler T.,Dybowski G.,Schmidt H. p. 39-42 La formation professionnelle allemande constitue la référence incontournable des débats européens sur l'évolution des systèmes éducatifs. Pourtant, en Allemagne même, ainsi que le font ressortir les experts de l'Institut fédéral de la formation professionnelle (BIBB), le système dual n'échappe pas à de très sérieuses interrogations sur sa viabilité future.
- L'école britannique en inadéquation avec les besoins nationaux - Valéry N. p. 43-46 En règle générale, un écolier britannique sur trois poursuit sa scolarité jusqu'à l'age de 18 ans alors qu'il en va ainsi pour quatre sur cinq en Allemagne et pour neuf sur dix au Japon...
- Etats-Unis: un système éducatif à la dérive - Burgess F. p. 46-48 Aux Etats-Unis on trouve certaines des meilleures universités du marché a côté d'un enseignement secondaire en pleine décomposition, au moins dans le secteur public et dans les quartiers pauvres des grandes villes...
- Japon et NPI: les limites de l'efficience - Wooldridge A. p. 48-51 Le culte rendu à l'éducation au Japon et dans les nouveaux pays industrialisés de la zone du Pacifique.
- Relation à l'emploi: formation dans l'emploi et insertion professionnelle - p. 52-59 L'importance de la relation au travail et à l'emploi peut s'apprécier à travers la comparaison de la hiérarchie des dipômes et de la structure des emplois. Elle se traduit aussi par la place donnée à la formation et à la qualification dans le monde du travail. On peut y ajouter un indice dont l'importance apparaît de plus en plus nettement, celui des transitions entre formation et emploi.
- La transition vers l'emploi des diplômés du supérieur - p. 60-64 Le taux de chômage des diplômés tend à varier de la même façon que le chômage en général.