Contenu du sommaire : Quelles formations pour quels publics ?

La promotion des migrants

• Le formateur confronté aux différences culturelles - Gilles Verbunt p. 6
  Les interrogations d'un formateur qui se débat avec ce qu'il est convenu d'appeler «la différence culturelle». Les réponses mûries par l'expérience personnelle et professionnelle apportent une véritable base de réflexion à tout formateur en quête d'une meilleure adaptation de la formation. Car les stagiaires ne sont pas seulement culturellement différents, ils le sont aussi socialement, économiquement...
• La politique de formation du FAS - René Dehée p. 10
  Quelles stratégies mettre en place pour répondre aux problèmes spécifiques rencontrés par les publics issus de l'immigration, sans pour autant créer des filières «ghetto» ? À l'inverse, comment faire pour améliorer la prise en compte par le droit commun de ces problèmes spécifiques, sans retomber dans la banalisation ou la négation des difficultés particulières rencontrées par les immigrés ? C'est la recherche d'un équilibre entre ces deux pôles qui est au cœur de la politique du FAS en matière de formation.
• L'évolution de la formation des migrants - Félicia Goledzinowski p. 16
  Au cours des vingt dernières années, la situation socio-économique des adultes d'origine étrangère s'est considérablement diversifiée. Étroitement dépendante de la conjoncture économique et des différentes politiques relatives à l'immigration (parfois contradictoires et toujours complexes), l'offre de formation a connu une évolution qui exige l'implication et la coordination de plus en plus étroites entre les trois principaux acteurs de celle-ci : les organismes financeurs, les organismes de formation et les entreprises elles-mêmes.

Hors l'école, point de salut ?

• Le développement des activités périscolaires - Hammadi Ajili p. 24
  Le développement des activités périscolaires a suivi de près l'évolution de la perception de l'échec scolaire. Aujourd'hui, les actions se multiplient, mais leurs objectifs et leurs contenus sont mal définis et mal perçus par les acteurs de terrain. Un effort de réflexion concernant les buts recherchés et une harmonisation des différents dispositifs s'imposent donc, si l'on ne veut pas que la légitimité même des actions périscolaires soit remise en cause.
• Le chemin de la réussite - Guy Didier et Rahim Faïq p. 29
  Pour lutter contre l'échec scolaire, depuis une dizaine d'années a été mise en place l'animation éducative périscolaire, assurée la plupart du temps par des bénévoles de «bonne volonté». Conscient de l'importance de l'enjeu — la réussite des enfants —, le CLAP de Lorraine a décidé de donner à ces «accompagnateurs» une véritable formation.

Les foyers en questions

• Les foyers de travailleurs immigrés à un tournant ? - Bernard Légé p. 32
  Les foyers de travailleurs immigrés répondent- ils encore aujourd'hui à un besoin et sont-ils aptes à satisfaire les attentes d'une partie de la population immigrée ? Les nouvelles «résidences sociales» regroupant jeunes travailleurs, travailleurs immigrés et personnes défavorisées pourraient-elles pas s'y substituer ? L'enquête menée aux Mureaux sur la vie en foyer ; les relations internes, les rapports avec le quartier nuance ce débat. Plutôt que d'apporter des réponses tranchées, il semble préférable de rechercher pour chaque cas, chaque région, la solution la plus adaptée.
• En foyers, les rendez-vous de l'islam - Michel Fiévet p. 41
  Le renouveau religieux populaire de l'islam touche les foyers comme les autres milieux d'immigrés. Actuellement, le vieillissement des résidents, les difficultés socio-économiques et le renforcement des risques d'exclusion menacent les résidents immigrés de ces foyers bien plus que le prosélytisme islamique proprement dit. Cependant, la jonction possible de ces données sociales négatives et de ces apports religieux risque-t-elle d'entraîner chez les résidents une perversion sectaire, de type fondamentaliste ?

Pour mémoire

• 1973, les "sans-papiers" du bidonville de Feysin - Paul Aries p. 43
  L'action débute en 1973 au bidonville de Feyzin — près de Lyon — menacé de fermeture. Une fermeture qui signifie, pour les travailleurs immigrés — Tunisiens pour la plupart — en situation irrégulière, la menace d'une expulsion du pays. Un comité de soutien se forme, une grève de la faim est décidée, qui dure vingt jours. Ces événements constituent un temps fort des luttes des années 70 pour obtenir la régularisation des «sans-papiers».

Initiatives

Livres

Cinéma

• Tango argentino ; Le ballon d'or - André Videau p. 60

Musiques

• Tonton David ; Musiques contre l'oubli - François Bensignor p. 62