Contenu du sommaire : Dossier : Pourquoi vote-t-on encore ?
Revue | Projet |
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Numéro | no 327, avril 2012 |
Titre du numéro | Dossier : Pourquoi vote-t-on encore ? |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Éditorial
- Nous sommes tous grecs - Jean Merckaert p. 1
Question en débat : Dette qui tranche ?
- Dette : qui tranche ? (introduction) - Gaël Giraud p. 4 Que la dette devienne insoutenable pour les populations ou qu'elle soit héritée d'un régime dictatorial, qui décide, au besoin, de son annulation? L'actualité européenne comme arabe rend la question brûlante.
- Dette : vrais maux et mauvais traitements - Jürgen Kaiser, Christian Boutin p. 5-11 L'Europe bricole des solutions à la crise de la dette grecque comme si elle était sans précédent. Et l'on commet les mêmes erreurs qu'avec les pays pauvres : transfert du risque de défaut du privé au public, retard des plans d'allégement. In fine, la facture s'alourdit. Plaidoyer pour un mécanisme de mise en faillite des États.
- Qui doit payer l'ardoise des dictateurs ? - Jean Merckaert p. 12-19
- Dette : qui tranche ? (introduction) - Gaël Giraud p. 4
Dossier : Pourquoi vote-t-on encore ?
- Pourquoi vote-t-on encore ? (introduction) - Jean Merckaert p. 20-21 L'abstention progresse. Au point, devant le flou des clivages, le formatage du discours et le sentiment d'impuissance du politique, d'être revendiquée comme un mode d'expression. Mais alors, pourquoi une majorité se rend-elle aux urnes? Par tradition, par devoir, par réaction, par adhésion à une personne, à un projet, ou encore par inscription dans une communauté politique?
- L'électeur incertain - Anne Muxel p. 22-28 Les nouvelles générations d'électeurs, libérées des affiliations traditionnelles, opèrent leur choix de plus en plus tardivement. Elles revendiquent aussi le droit de ne pas voter. La légitimité acquise dans les urnes s'en trouve-t-elle affaiblie ? Non, selon Anne Muxel, qui voit le vote se réarticuler à d'autres formes d'expression politique.
- Le vote en France : histoire d'un désenchantement - Michel Winock, Jean Merckaert p. 29-35 Entretien - Socle de la République dès 1848, le suffrage universel (qui le deviendra vraiment en 1944) s'est progressivement banalisé. Le déclin économique, l'indécision des politiques favorisent la montée de l'abstention et du populisme. Mais les Français restent attachés à la clarté du scrutin présidentiel.
- Voter, un acte universel ? - Cyril Kulenovic, Rigobert Minani, Thierry Brésillon, Jean-Jacques Pérennès p. 36-45
- Une démocratie à réinventer - Yves Déloye p. 46-52 La légitimité des grands partis est entamée par le nombre croissant d'électeurs qui votent contre eux ou préfèrent s'abstenir. Mais le renouveau démocratique ne viendra pas de la représentation. L'enjeu est de donner toute leur place aux expériences participatives, témoins d'une citoyenneté qui s'exerce plus qu'elle n'est octroyée.
- Ceux qui croyaient au vote et ceux qui n'y croyaient pas - Marie-Gabrielle Lucas, Rodrigue Lohier, Jérôme Brouillet, Solange de Coussemaker, Jean Merckaert p. 53-57
- Voter en période de clivages flottants - Revault d'Allonnes Myriam, Pascal Perrineau, Michel Wieviorka, Jean Merckaert, Vincent Soulage p. 58-66 Entretien croisé ? Les électeurs sont plus volatils, mais plus critiques. L'abstention n'exprime pas qu'un désintérêt pour la chose publique, mais l'inadéquation de l'offre et un manque de clivage clair.
- Le politique n'est pas soluble dans la communication - Dominique Wolton, Solange de Coussemaker, Jean Merckaert p. 67-71 Entretien ? Pour quoi vote-t-on à la présidentielle : pour un projet, une personne, un rêve ? « Cette élection, majeure chez nous, est la plus difficile de toutes. J'admire les personnalités qui se soumettent à cette épreuve. Et les Français s'y intéressent. Non seulement parce qu'ils aiment la politique, mais parce qu'ils y croient. Même si le résultat est toujours plus décevant que les promesses, ils pensent que cela peut changer les choses. Ce qui est formidable, c'est que lorsqu'une génération est fatiguée par la politique, la suivante prend le relais. »
- Lâchez prise, votez! - Alain Cugno p. 72-77 Le vote, pour Rousseau, rappelle l'existence en nous de la volonté générale. Pour Hobbes, il est plus encore une « autorisation » : un acte de foi dans ses contemporains, au point de se dessaisir de sa part de souveraine puissance à leur profit.
- Pourquoi vote-t-on encore ? (introduction) - Jean Merckaert p. 20-21
Chroniques
- Le défi d'une crise nucléaire durable - Dominique Lang p. 78-80
- Faut-il augmenter l'impôt sur les hauts revenus ? - Gaël Giraud, Cécile Renouard p. 81-86
Recensions
- Note de lecture : Seuil, 2011, 428 p., 22,50 € - Bertrand Hériard p. 87-89 Pierre Rosanvallon, La société des égaux, Seuil, 2011, 428 p., 22,50 €
- Banlieues et périphéries. Des singularités françaises aux réalités mondiales : Hachette, 2011 [2001], 304 p., 17,90 € - Jean Vettraino p. 90 Hervé Vieillard-Baron, Banlieues et périphéries. Des singularités françaises aux réalités mondiales, Hachette, 2011 [2001], 304 p., 17,90 €
- La dimension spatiale des inégalités. Regards croisés des sciences sociales : Presses universitaires de Rennes, 2011, 357 p., 22 € - Jean Vettraino p. 91 Isabelle Backouche, Fabrice Ripoll, Sylvie Tissot et Vincent Veschambre (dir.), La dimension spatiale des inégalités. Regards croisés des sciences sociales, Presses universitaires de Rennes, 2011, 357 p., 22 €
- Une autre histoire de la puissance américaine : Seuil, 2011, 288 p., 19 € - Sylvain Urfer p. 92
- L'élimination : Grasset, 2012, 330 p., 19 € - Camille Renouard p. 93
- L'Iran pluriel. Regards géopolitiques : L'Harmattan, 2011, 434 p., 38,50 € - Sylvain Urfer p. 94
- Pour un monde viable. Changement global et viabilité planétaire : Odile Jacob, 2011, 336 p., 25,90 € - Diane de Zélicourt p. 95 Michel et Florent Griffon, Pour un monde viable. Changement global et viabilité planétaire, Odile Jacob, 2011, 336 p., 25,90 €
- La force de l'ordre. Une anthropologie de la police des quartiers : Seuil, 2011, 382 p., 21 € - Annie da Lage p. 96 Didier Fassin, La force de l'ordre. Une anthropologie de la police des quartiers, Seuil, 2011, 382 p., 21 €
- La vulnérabilité : une nouvelle catégorie morale ? : Labor et fides, 2011, 386 p., 32 € - Bertrand Hériard Dubreuil p. 97 Nathalie Maillard, La vulnérabilité : une nouvelle catégorie morale ?, Labor et fides, 2011, 386 p., 32 €
- Les bénévoles face au cancer : DDB, 2011, 248 p., 21 € - Annie da Lage p. 98 Dan Ferrand-Bechmann, Les bénévoles face au cancer, DDB, 2011, 248 p., 21 €
- Sécu : objectif monde. Le défi universel de la protection sociale : Stock, 2011, 162 p., 12 € - Henri Laurent p. 99 Martin Hirsch, Sécu : objectif monde. Le défi universel de la protection sociale, Stock, 2011, 162 p., 12 ?
- L'oligarchie des incapables : Albin Michel, 2012, 368 p., 20 € - Camille Renouard p. 100 Sophie Coignard et Romain Gubert, L'oligarchie des incapables, Albin Michel, 2012, 368 p., 20 €
- La force de l'autonomie. Gandhi précurseur de la décroissance ? : Les Éd. du Man, 2011, 96 p., 6 € - Étienne Godinot p. 101 Guillaume Gamblin, La force de l'autonomie. Gandhi précurseur de la décroissance ?, Les Éd. du Man, 2011, 96 p., 6 €
- Les espions français parlent : Nouveau monde éd., 2011, 622 p., 24 € - Jean Merckaert p. 102 Sébastien Laurent (sous la dir.), Les espions français parlent, Nouveau monde éd., 2011, 622 p., 24 €
- Un monde sous surveillance ? : Presses universitaires de Perpignan, 2011, 256 p., 22 € - Claude Hériard Dubreuil p. 103 Philippe Ségur et Émilie Labrot (sous la dir.), Un monde sous surveillance ?, Presses universitaires de Perpignan, 2011, 256 p., 22 €
- Note de lecture : Seuil, 2011, 428 p., 22,50 € - Bertrand Hériard p. 87-89