Contenu du sommaire : Retour sue les Sixties : les Etats-Unis des années 1960

Revue Matériaux pour l'histoire de notre temps Mir@bel
Numéro n°87, juillet-septembre 2007
Titre du numéro Retour sue les Sixties : les Etats-Unis des années 1960
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Editorial - Jacques Portes p. 1 accès libre
  • Earl Warren et Lyndon B. Johnson. Deux progressistes à l'heure libérale - Jacques Portes p. 5 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Earl Warren et Lyndon B. Johnson ont été ensemble au sommet de l'État fédéral, le premier à la tête de la Cour suprême (1953-1969), le second à la Maison-Blanche (1963-1969), et ont tous deux contribué à leur façon à l'affirmation des droits civiques. Les deux hommes ne se ressemblent nullement : l'un était Californien, discret et sûr de ses principes, l'autre Texan, extraverti, avec une morale politique très cynique. Pourtant, Warren et Johnson n'ont eu aucune difficulté à travailler de concert, bien qu'impuissants à la fin de leurs mandats à répondre aux nouvelles revendications identitaires. Dans cet article, preuve est donnée que loin d'être des icônes d'un libéralisme triomphant, comme ils en ont été accusés, ces deux hommes partageaient la même idéologie progressiste, reposant sur l'universalisme de la citoyenneté américaine et sur le rôle de l'État pour la faire aboutir. Formés dans la première moitié du XXe siècle, ces deux éminentes personnalités politiques purent faire aboutir avec succès et bonne entente de nombreuses législations sociales, mais sans être à même de faire face au Black Power et autres manifestations de ce type.
    Earl Warren and Lyndon B. Johnson served together at the top of the federal government, one in the Supreme Court (1953-1969), the other in the White House (1963-1969) ; both contributed to the strengthening of civil rights. They had apparently little in common : Warren was a Californian, discrete and with strong principles ; Johnson an oversized Texan, politically rather cynical. Nevertheless, both men worked welltogether and both were unable to cope with minorities demonstration. This paper demonstrates that Warren and Johnson were not liberal icons, as they have been portrayed, but both came from progressivism and defended an American universalism reinforced by a strong federal state. They were educated in the first half of the twentieth century and were able to implement social legislation in a progressive way, but were unable to understand Black Power and other identity movements.
  • Le Phénix et la toile de fond, ou les années 1960 de Richard Nixon - Antoine Coppolani p. 20 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Les années 1960 furent pour Richard Nixon celles de la traversée du désert. Elles le conduisirent de deux défaites — contre Kennedy en 1960, puis contre Brown, pour le poste de gouverneur de Californie, en 1962 — à la Maison-Blanche en janvier 1969. Selon le mot de Charles de Gaulle, Nixon, durant ces années, fut comme lui « un étranger dans son propre pays ». Cet article examine son évolution durant cette décennie tumultueuse, et sa « résurrection » politique. Sur la scène intérieure, il s'agit d'examiner en quoi Nixon sut exploiter les divisions de la nation, les apories du libéralisme et de voir, aussi, s'il sut panser les plaies de l'Amérique. Sur la scène extérieure, comment acheva-t-il de forger, au fil de ses longs périple comme dans son opposition aux politiques de Kennedy et Johnson, sa philosophie en politique étrangère ?
    The 1960s were Richard's Nixon years in the wilderness. He had to face t wo resounding defeats in 1960 and 1962, against John F. Kennedy and California's governor Edmund G. Brown. Most political pundits then wrote his political obituary and declared him politically dead. But Nixon rose from his ashes to become President of the United States. This paper deals with Nixon's political resurection. How did he manage to take adavantage of the “unravelling of America” in historian Allen Matisow's words ? How did he build his so-called “Silent majority” on the ruins of the liberal consensus ? Did he help to heal the wounds of a bitterly-divided nation or did he cynically take advantage of those divisions and make them worse ? Last but not least, what conclusions did he draw from his numerous trips around the world ? How did they help him to shape his ideas in the field of foriegn policy ?
  • Le retour de "Superman au supermarché". Nouvelles pistes pour une histoire des libéraux américains dans les années 1960 - Romain Huret p. 36 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Cet article présente de nouvelles pistes pour l'histoire des libéraux dans les années 1960. Les historiens américains ont délaissé la question des libéraux, en raison de leur intérêt idéologique pour la Nouvelle Gauche et le conservatisme. En utilisant les sciences sociales, dont l'anthropologie politique, la sociologie et la démographie, il est cependant possible de proposer de nouvelles interprétations de l'origine, de l'action et de la défection des libéraux.
    This essay attempts to suggest new ways of looking at American liberals in the 1960s. For ideological reasons, American historians have tended to neglect the issue of liberalism, focusing mainly on the New Left and conservatism. A more systematic use of social sciences such as socio-logy, anthropology and demography will bring about fresh interpretations of the origins, development and exit of liberals in the 1960s.
  • "Que pouvez-vous faire pour votre pays?" La loi d'immigration de 1965 et la révolution des droits civiques - Dominique Daniel p. 45 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    En 1965, les États-Unis adoptèrent une nouvelle loi d'immigration mettant fin au système des quotas fondés sur l'origine nationale. Cet article fait le point sur les facteurs politiques et institutionnels qui contribuèrent au vote de cette loi. Bien que le système des quotas ait été remis en cause dès la Deuxième Guerre mondiale, ce n'est qu'au milieu des années 1960 que les conditions furent réunies, tant sur le plan intérieur qu'extérieur, pour son élimination. Au vu des effets spectaculaires de la réforme de 1965, les historiens se sont interrogés sur les intentions réelles de ses auteurs. S'attendaient-ils à l'augmentation et à la diversification de l'immigration qui suivit l'adoption de ce texte ? Les désiraient-ils ? Ou bien, comme le pensent de nombreux observateurs, s'agissait-il surtout pour eux de mettre fin à une loi dont la nature discriminatoire ne pouvait plus être tolérée dans l'Amérique des années 1960 ? L'article souligne l'ambiguïté des discours des réformateurs, oscillant entre rupture et continuité, et suggère que celle-ci était due aux compromis politiques nécessaires au passage de la nouvelle loi.
    In 1965 the United States adopted a new immigration law that put an end to the national origins quota system. This article offers a synthesis of the political and institutional factors that help account for the adoption of this law. Although the quota system had been under attack since World War II, the domestic and international conditions for its elimination materialized only in the mid-1960s. Given the dramatic effects of the 1965 reform, historians have pondered the reformers' true intentions. Did they expect or desire the increase in, and diversification of, immigration that followed ? Or did they mostly want to eliminate a law whose discriminatory nature could no longer be tolerated in the 1960s, as is suggested by most experts ? The article underlines the ambiguity of the reformers' discourse, focusing alternatively on continuity and a break with the past, and suggests that it is due to the political compromises that were necessary for the passage of the new law.
  • Une alliance malaisée : Nisei et Africains-Américains - Greg Robinson p. 55 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Ce texte porte sur la réaction ambivalente de la communauté japonaise américaine face aux grand mouvement de défense des droit civiques des Noirs en 1963 et 1964. De nombreux Nisei (notamment les militants de la Japanese American Citizens League) avaient auparavant appuyé les Noirs dans leur lutte juridique en faveur de l'égalité raciale, mais l'avènement du mouvement de masse dirigé par Martin Luther King en inquiéta aussi beaucoup, qui voyaient le mouvement noir au mieux comme un mouvement ne les concernant pas, au pire comme une mobilisation menaçant leurs bonnes relations avec le groupe blanc dominant. Ces oppositions au sein de la communauté débouchèrent sur une série de confrontations. En 1963, lorsque King invita le JACL à envoyer des représentants à la célèbre marche sur Washington, quelques sections locales imposèrent leur veto, et il fallut une intervention directe des chefs nationaux pour sortir de l'impasse. En même temps, un débat se déclencha dans la presse Nisei, qui donna la parole à la fois aux avocats et aux critiques des manifestants non-violents. En 1964, les Nisei de Californie se déchirèrent de nouveau, à propos cette fois d'un projet de referendum visant à remettre en cause les lois garantissant l'égalité raciale dans le logement.
    This paper discusses the ambivalent reactions of Japanese Americans to the mass civil rights movement among African Americans during 1963-64. Although groups of Nisei, notably the Japanese American Citizens League (JACL), had long worked alongside Blacks in lobbying and legal campaigns for racial equality, the mass civil disobedience campaigns sparked concern among Japanese Americans who saw the movement as —at best— something that did not concern them, and at worst a wedge to divide them from white allies. This tension led to a series of confrontations. In mid-1963, when Dr. Martin Luther King, Jr. invited the JACL to send representatives to join the March on Washington, local chapters protested, and the issue was resolved only by the intervention of national leaders. Meanwhile, Nisei newspapers published letters containing both praise and criticism of black protesters. A second crisis arose the following year when Nisei in California split over a ballot measure to repeal a Fair Housing Ordinance.
  • La mobilisation politique locale aux Etats-Unis dans les années 1960. L'exemple de l'aide à l'émigration des juifs soviétiques - Pauline Peretz p. 70 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Du milieu des années 1960 à la fin des années 1980, la communauté juive américaine fut à l'origine d'une vaste mobilisation politique visant à obtenir de Moscou le respect du droit des juifs à émigrer. L'attention des historiens s'est jusqu'à présent uniquement portée sur la mobilisation de l'establishment, négligeant celle des organisations dites grassoots. Cet article montre pourtant que leur rôle a été décisif, en dépit de leur éloignement du pouvoir et de la modestie de leurs ressources. Par leur mobilisation locale, elles ont contribué à mettre la question des juifs soviétiques sur l'agenda de la politique étrangère américaine. Elles ont surtout conçu un moyen de pression sur le Kremlin, ultérieurement récupéré par leurs alliés politiques et le Congrès américain. Cette étude révèle donc l'influence inattendue d'acteurs politiques qui étaient en tous points des outsiders à Washington.

    From the mid 1960s to the end of the 1980s, the American Jewish community conducted a multi-faceted mobilization on behalf of Soviet Jews' right to emigrate. So far historians have only studied the establishment's mobilization, disregarding that of so-called grassroots organizations. This article shows that the latter's role was decisive despite the scarcity of their resources and their lack of a national political network. Their local action contributed to setting the plight of Soviet Jews on the agenda of American foreign policy. Grassroots organizations also designed the linkage that should force the USSR to allow Soviet Jewish emigration, a linkage later recuperated and adopted by the American Congress. This article therefore reveals the largely unknown influence of local political actors who were in all respects outsiders in Washington.
  • De l'idéal de la communauté interraciale au nationalisme noir : de Chicago face au défi du Black Power - Caroline Rolland-Diamond p. 77 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Rappelant l'ancienneté des liens qui unissaient les branches noire et blanche du mouvement étudiant — et en particulier l'influence du mouvement des droits civiques sur le groupe Students for a Democratic Society —, cet article étudie le défi que constitua pour l'ensemble du mouvement à Chicago l'adoption par les étudiants noirs de l'idéologie du Black Power. Cet article se porte en faux contre la tendance dominante de l'historiographie sur les années soixante, selon laquelle cette évolution du mouvement noir aurait sonné le glas de toute coopération interraciale, et montre qu'au-delà de différences idéologiques et de tensions raciales évidentes, la prise de conscience de la puissance potentielle de l'action collective, ainsi que la sympathie politique des étudiants blancs pour le sort des minorités afro-américaine et hispanique, contribuèrent à rassembler des étudiants d'origines ethniques différentes dans un vaste mouvement à l'échelle de la ville, qui défia le régime politique du maire Daley.
    Recalling the relatively long history shared by the black and white branches of the student movement, and, in particular, the influence of the Civil Rights Movement on Students for a Democratic Society, this article examines the challenge that the spread of Black Power ideology among black students posed to the whole student movement. Arguing against the dominant tendency of the historiography of the 1960s to view this ideological shift as the death knell of interracial cooperation, this article will demonstrate that despite ideological differences and racial tensions, this period witnessed the development of new forms of consciousness about the possibilities of collective action, as well as new sensibilities among white students about the need to support the struggles being waged by Latinos and African Americans. Rather than dividing the movement, the ideological currents associated with Black Power facilitated the formation of a broadbased interracial movement on the municipal level that represented a significant challenge to the administration of Mayor Daley.
  • L'asphyxie du bourreau. La peine de mort dans la Californie des années 1960 - Simon Grivet p. 86 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Cet article décrit le destin paradoxal de la peine de mort dans la Californie des années 1960. Les spécificités californiennes de la peine capitale sont détaillées, et son caractère rare et symbolique souligné, l'exécution elle-même devenant un non événement. L'article retrace ensuite l'émergence de la peine capitale comme question politique, avant de montrer comment les abolitionnistes parvinrent à obtenir la neutralisation provisoire de la peine de mort par les tribunaux fédéraux, alors même que l'opinion, marquée par les discours sur « la loi et l'ordre », lui restait très favorable.
    This article deals with the paradoxical fate of capital punishment in California during the 1960s. It details the specificities of the death penalty in this State and underlines its rare and symbolic character. Executions have become non-events. Subsequently, the rise of capital punishment as a political question is told. Finally, the article explains how abolitionist lawyers obtain from federal courts the suspension of executions while public opinion, shaped by “law and order” discourses, remains largely in favor of capital punishment.
  • Le tourisme américain en France : un enjeu de relation internationales (1945-1970) - Nicole Fouché p. 96 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Cet article s'intéresse à la croissance du tourisme américain en France de 1945 à 1970. Il montre comment les gouvernements américains et français instrumentalisèrent les masses américaines de façon à les faire servir leurs projets de politique étrangère. La campagne du plan Marshall pour développer le tourisme américain en France, la politique soutenue de Charles de Gaulle pour l'attirer, la construction de la classe moyenne américaine et le développement prodigieux des industries de transport aérien (en particulier celui de la compagnie Pan Am) firent échouer les efforts de Kennedy et de Johnson pour renverser la tendance. Leur but était de réduire le déficit de la balance des paiements américains. Ils n'y parvinrent pas. En matière de relations transatlantiques, il est clair qu'on ne peut plus traiter séparément tourisme de masse et politique étrangère.
    Focusing on the growth of American tourism in France between 1945 and 1970, this article shows how the French and US governments cultivated and shaped the American masses, in order to advance their own foreign policy agenda. The Marshall plan's campaign to improve American vacations in France, Charles de Gaulle's agressive promotion of American tourism, the development of American consumerism, the making of the American middle class and the fabulous rising of air transportation industry (particularly Pan Am), broke down the Kennedy and Johnson efforts to reverse this trend. They wanted to cut down the American balance of payments deficit. They failed. In matter of transatlantic affairs, it is clear that we can no longer separate mass tourism from foreign policy.
  • Le cinéma américain et le public français dans les années 1960. Entre mutation et réconciliation - Claire Strohm p. 107 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Dans les années 1960, une situation nouvelle apparaît, en rupture avec une période de tension héritée de l'après-guerre pendant laquelle le cinéma français s'était péniblement reconstruit dans un climat de forte concurrence imposée par les producteurs hollywoodiens. Les politiques de soutien et l'essor de la Nouvelle Vague ont relancé le cinéma français, alors mieux armé pour affronter une production américaine elle-même déstabilisée par l'avènement de nouvelles générations qui modifient les structures des grands studios. À la logique d'affrontement succède ainsi une logique d'apaisement, renforcée par l'ouverture du marché français aux cinématographies des quatre continents, elle-même favorisée par la multiplication de nouveaux réseaux de diffusion comme les ciné-clubs ou les salles d'art et essai. La dualité entre le cinéma français et le cinéma américain (fortement marquée par des oppositions idéologiques) s'estompe au profit d'une nouvelle approche culturelle. Au-delà des nationalités, c'est désormais la conception même du cinéma qui est en jeu. C'est dans ce contexte qu'apparaît le clivage entre le cinéma commercial et le cinéma d'auteur. La logique qui n'est plus celle des nations ; des valeurs communes apparaissent, qui sont celle du cinéma. Le regard du public français sur les films américains s'en trouve dès lors profondément modifié.
    The 1960s bore witness to a new context completely different from the tense years in the aftermath of the war. This decade was the time when the French cinema struggled to get back on its feet, in an environment made rough and tough by the Hollywood producers. National financial support, along with the rise of the Nouvelle Vague, got the French cinema back into competition, in order to contend with the American film-making industry. The latter also fell victim to the rise of new generations which changed the structures and characteristics of the great studios. The period of fierce competition was followed by a truce which was reinforced by an opening of the business to the international film-making industry, the latter being itself primed by the growing number of new means of showing films, such as film-clubs, or arts cinemas. Suffering from major ideological differences, the opposition between French and American cinema is slowly disappearing, leaving room for a new cultural approach. No matter what the origin of films is, what is at stake is the nature of cinema itself, and thus, the huge gap between blockbusters, and cinéma d'auteur. In this global world, which is no longer one of separate nations, some common values are shared, which are home to the world of the cinema. Hence the new, different way inwhich French audiences see American films.
  • Les studios holliwoodiens et les années soixante : une préiode de transition - Nathalie Dupont p. 116 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Pour le cinéma américain, les années 1960 représentent une période de transition qui commence dans les années 1950 avec les bouleversements causés par le Paramount Decree puis l'arrivée de la télévision, et qui se termine au milieu des années 1970 lorsque la restructuration des studios est presque achevée. Pour les majors américaines les années soixante sont le milieu d'une période de mutation structurelle. Les studios doivent faire face à une diminution importante du nombre des spectateurs qu'il essaient de contrer ou de limiter en changeant de public « cible », sans parvenir cependant à éviter une certaine fragilisation de leur situation financière. Celle-ci conduira à leur rachat par d'autres sociétés, et au développement d'un système de production aboutissant à l'apparition des blockbusters contemporains.

    As far as American cinema is concerned, the sixties were in fact a transition period standing between the upheavals of the fifties caused by the Paramount decree as well as the arrival of television in US homes, and the near completion of Hollywood's restructuring in the seventies. The paper shows that for the Hollywood Majors, the sixties represented the middle of that restructuring period when, faced with an ever-declining audience, the studios tried to keep their audience or at least to limit its decline by switching to another target audience. This however weakened them financially and made them prey to take-overs by big conglomerates, thus paving the way for a production system that has resulted in the present-day blockbusters.
  • À propos de Bob Dylan Entretien avec Sean WILENTZ - Sean Wilentz p. 126 accès libre
  • L'Amérique des sixties dans les collections de la BDIC - Franck Veyron p. 128 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Pour qui s'intéresse aux ressources disponibles à la BDIC sur l'Amérique des années soixante, le recours au seul catalogue informatisé de la bibliothèque n'est certainement pas suffisant. Éloge doit donc être fait des anciens catalogues papiers, et en particulier du fichier « méthodique », dont l'utilité et les avantages restent toujours bien réels, à condition de savoir les utiliser. La consultation de documents sauvegardés parmi certains fonds d'archives — fonds divers, sans lesquels les collections de la bibliothèque n'auraient certainement pas le même charme ni le même intérêt — peut aussi s'avérer payante.
    For those who are interested in the various resources of the BDIC that relate to the 1960s in the USA, using the computerised catalogue alone is not sufficient. The old card catalogues, especially the subject index, are particularly useful. Consultation of some of the documents preserved within the BDIC's archive collections are also to be recommended.
  • Résumés & abstracts - p. 133