Contenu du sommaire : Penser les réseaux sociaux pour repenser l'action économique

Cet article analyse l'accès des créateurs d'entreprise aux ressources dont ils ont besoin (aide juridique, financement, recrutements, etc.) et caractérise la mobilisation des relations sociales lorsque c'est par ce moyen que s'opère l'accès aux ressources. Deux modes d'accès sont identifiés : d'une part les relations personnelles, et d'autre part l'appui sur des intermédiaires, marchands ou institutionnels.

À partir de l'étude du processus de resocialisation des exclus permis par des activités de microfinance, cette recherche analyse en quoi le contrat formel sous-tend implicitement la construction du lien social qui permet le transfert des ressources non économiques d'ordre informationnel, psychologique et symbolique nécessaires à la réinsertion sociale des individus.

La loi de modernisation sociale de 2002 impose désormais aux grandes entreprises de redynamiser le réseau économique local lors d'une fermeture de site dans le cadre d'une restructuration industrielle. Le législateur a pris en compte la dimension réticulaire de l'activité économique. Cette recherche analyse les pratiques en la matière d'une grande entreprise.

Le développement économique local suppose une compréhension réticulaire de la dynamique de développement. Cet article analyse la création et la pérennisation d'un réseau local d'apprentissage économique autour des métiers de l'art. L'accent est mis sur le rôle de la convergence des intérêts et de la confiance dans la régulation des réseaux socio-économiques.

Cet article traite de la mise en réseau d'acteurs autour de la commercialisation, fin 2004, de la viande bovine d'origine régionale Hérens dans le canton du Valais en Suisse. En s'appuyant sur le concept de traduction développé par M. Callon et B. Latour, cette contribution montre un réseau contraignant de relations faisant s'entremêler acteurs publics cantonaux et privés, acteurs économiques, administratifs et scientifiques autour de quatre étapes pour la « construction », au sens propre du terme, du terroir.

Les réseaux de guildes de joueurs évoqués dans cet article et leurs différents avatars (chevaliers, éclaireurs, druides, elfes?) font interagir des membres présents dans différents pays et exigent une participation sur la base du volontariat. La guilde se construit dans un cadre de participation délimité par l'interconnexion de différents supports de communication : « chats » et forums du site de la guilde, e-mail et contacts téléphoniques directs mais aussi des « events » (voyages d'exploration, cérémonies d'intronisation « dans la vraie vie »).