Contenu du sommaire
Revue | Etudes anglaises |
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Numéro | Tome 56, janvier-mars 2003 |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Notes de lecture
- Notes de lecture - p. 119-122
Revue des revues
- Revue des revues - p. 123-127
Chronique
- Chronique - p. 128
Comptes rendus
- Comptes rendus - p. 52-118
Articles
- Le piège de l'intertexte : leçon de lecture dans Armadale de Wilkie Collins - Laurence Talairach p. 4-13 Selon Michel Picard, l'acte de lecture suppose plusieurs types de lecteur, qui nous paraissent significatifs pour aborder un genre littéraire populaire de l'Angleterre des années 1860 : le roman à sensation. S'inspirant des faits divers du jour, il fut dénoncé par la critique, accusé d'effets pervers sur la physiologie du lectorat féminin. Or, au c?ur même des ?uvres, la lectrice du roman à sensation est incarnée par certains personnages féminins. À partir d'un des textes de Wilkie Collins, Armadale, cet article se propose d'approcher la problématique de la lecture à l'époque victorienne, afin de comprendre ce qui se cache derrière des mots empoisonnés et des pages fiévreuses.
- Tess of the d'Urbervilles : les corps conducteurs - André Topia p. 14-23 L'illusion du corps conducteur est ce qui dans Tess piège l'héroïne dans tous les brouillages et tous les malentendus. Il semble permettre une circulation fluide entre l'environnement le plus physique et les transfigurations artistiques, transformant contiguïté en promiscuité, brouillant le naturel et le sentimental, entretenant l'illusion d'une unité entre l'être humain et le monde. Tess télescope ainsi l'univers spatial des couleurs et l'univers auditif des notes, vivant le physique sur le mode du spirituel et vice-versa, ce qui cause sa perte.
- Les chemins de l'imaginaire : trois rêveries de Mervyn Peake - Sophie Aymes p. 24-38 En sélectionnant un passage dans chaque « livre de Titus » de Mervyn Peake, j'ai voulu éclairer l'une de ses motivations majeures : remonter aux origines de la vision, cet état qui précède toute élaboration scripturale ou picturale. Ces textes se lisent comme des rêveries diurnes produites par trois consciences différentes, fascinées par l'essor de leur imagination. Elles sont interprétées à la lumière du premier passage où le narrateur expose un thème que les rêveries de Titus et de Muzzelhatch viennent ensuite moduler. Cet ordre de lecture laisse apparaître une quête visionnaire condamnée dans un monde désormais désenchanté.
- Le piège de l'intertexte : leçon de lecture dans Armadale de Wilkie Collins - Laurence Talairach p. 4-13
Notes et documents
- Curious Old Chuffey: A Note on Dickens's Martin Chuzzlewit - Daniel P. Deneau p. 39-43
- Mirando Haz, illustrateur de R. L. Stevenson - Jean-Pierre Naugrette p. 44-46
Étude critique
- Les mots de la fin : The Letters of Charles Dickens - Sylvère Monod p. 47-51