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On accuse souvent les modalités existantes de financement des dépenses sociales - essentiellement par cotisations sociales - d'être à l'origine d'effets économiques et sociaux pervers. Des modalités alternatives ont été proposées dont le recours à la T. V.A., à l'impôt sur le revenu, à une taxe sur l'investissement... Cet article est consacré à l'analyse des effets économiques de ces modalités - sur les investissements, les prix, la production, l'emploi, la compétitivité - et de leurs effets sociaux - sur la répartition du revenu national et du revenu des ménages. On est amené à défendre le recours à une contribution proportionne/le assise sur les revenus. Non seulement cette modalité apparaît la plus souhaitable sur la base des critères d'efficacité et d'équité retenus, mais elle peut en outre contribuer à limiter la croissance des dépenses sociales.

SIMUPA est un modèle informatique d'aide à la décision dans le secteur des services pour personnes âgées tels que les maisons de repos et les services à domicile. C'est avant tout un modèle de simulation de la demande et des coûts de ces services, dont l'objectif est d'aider les responsables, tant au niveau local que communautaire, à poser un diagnostic sur l'efficacité de la politique qu'ils mènent et sur l'efficience des services qu'ils gèrent. SIMUPA a été conçu à l'Université de Namur en Belgique. Il fonctionne à présent sur micro-ordinateur et est tranféré à l'administration de la Communauté Française de Belgique en vue d'être appliqué aux organisations publiques et privées qui le souhaitent. SIMUPA a déjà été utilisé dans une douzaine de Centres Publiques d'Aide Sociale, ainsi que dans une dizaine d'institutions privées.

A travers sept monographies, les auteurs ont essayé de comprendre les mécanismes d'évaluation des aides de l'Etat à l'industrie dans le cadre d'organisations en déclin, puis de généraliser leurs observations. Elles montrent que les mécanismes d'aide qui sont décrits sont légitimés par l'évaluation qui apporte une caution «scientifique» à un processus de décision facilement suspecté. L 'évaluation est donc nécessaire à la survie du dispositif d'aides. Toutefois, la mise en oeuvre se heurte aux résistances des industriels qui invoquent des concepts généraux et non quantifiables (aménagement du territoire, emploi et autres retombées d'une politique d'aide) pour se soustraire à l'évaluation. De plus, la transaction visible se double parfois d'une transaction implicite qui ne peut être prise en compte dans l'évaluation. Les stratégies doubles permettent la conciliation du nécessaire et de l'impossible, c'est-à-dire de faire sans parvenir. Le compartimentage consiste à refuser une vision d'ensemble de la situation. Chaque aspect d'un problème sera traité séparément par un organisme spécialisé : l'emploi par l'ANPE, l'aménagement du territoire par la DAT AH, etc.. La double contrainte qui permet à l'Etat d'osciller entre une solution et son contraire permet de laisser le temps faire son oeuvre. Enfin, le compromis, consistant à annoncer que l'on choisit simultanément deux solutions contradictoires, fait également jouer le temps. En conclusion, l'article montre que l'évaluation n'est pas une réponse à une question mais un acte de légitimation (l'Etat ne dépense pas sans compter) et un instrument de dialogue entre l'Etat et l'industrie.

Les entités publiques et les organisations publiques présentent des caractéristiques et des particularités qui ne sauraient être considérées sans importance au regard du management : les éléments constitutifs de l'organisation publique et leur spécificité dans le schéma classique de l'organisation, leurs finalités impliquant une double fonction de production de moyens en réalisations et de réalisations en impact, l'introduction des idéologies, les conflits de rôle entre le citoyen et le producteur de service public , la pluralité des modes d'interventions des administrations publiques (réglementations, incitations, obligations, interdictions) entrafnent des préoccupations de management étrangères aux entreprises privées. Chaque administration produit des effets externes touchant d'autres administrations, d'où l'apparition d'effets liés. Enfin, d'autres facteurs donnent une coloration particulière au management public : dépendance envers le pouvoir politique, situation particulière au regard du droit. L 'ensemble de ces particularités s'explique par le fait de la puissance publique, par un rapprochement entre cette dernière et les concepts de biens collectifs.