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Les compétences de base pour le XXIe siècle. Education: pour une approche systémique du changement (Alain Michel). Le rôle de la confiance. A propos de la société de confiance (Michel Albert). La Banque Mondiale et les retraites. Une synthèse de l'approche néolibérale (Emmanuel Reynaud). L'internationalisation de la science. Une analyse bibliométrique (Yoshiko Okubo). Les diasporas scientifiques modèlent l'avenir (André-Yves Portnoff). Note sur les perspectives chinoises (Alexandre Penley).

I. 4 mutations qui changent la face des entreprises: une mutation de la consommation, des marchés, des techniques de l'information et de la communication, des valeurs. II. Une société mondialement ouverte, fondée sur la diversité et le contrat. III. Autonomie et responsabilité: clés de voûte de la réussite de l'entreprise et d'un nouvel équilibre social. IV. Trois conditions pour que ce nouveau paradigme puisse se mettre en place: changer l'esprit des lois, repenser l'organisation du travail, imposer des critères de performance globale.

L'auteur décrit ici le consternant résultat d'une compétition sans merci, mais complémentaire entre les industries agro-alimentaires et para-pharmaceutiques, compétition qui progressivement s'étend à d'autres pays tel que le Japon où, le mode de vie et les habitudes alimentaires aidant, on dénonce déjà la revanche de Pearl Harbor...

Le développement durable est utilisé aujourd'hui comme un nouveau repère pour aborder une grande variété de problèmes touchant au long terme et à l'insertion de l'activité de l'homme dans l'environnement planétaire. La pensée du développement urbain n'y échappe pas. Le développement durable des villes est devenu l'une des nouvelles préoccupations des milieux associatifs et certaines institutions (Union Européenne...). mais comment peut-on traduire cette nouvelle exigence?

Contrairement à certaines prévisions élaborées dans les années soixante, l'essor des télécommunications n'a pas entaîné de déclin du transport. Par contre, le développement des technologies de l'information et de la communicaiton peut déboucher sur de nombreuses applications qui contribuent fort opportunément à une gestion plus efficace du trafic routier au plus grand bénéfice des automobilistes et camionneurs mais aussi de la collectivité...

L'auteur expose ici le point de vue de la Direction de la Sécurité et de la Circulation routière qui relève, en France, du ministère de l'Aménagement du Territoire, de l'Equipement et des Transports. Il décrit quels sont les pincipaux avantages, notamment du point de vue de la sécurité et de l'efficacité des transports routiers, des systèmes d'information. Mais il souligne aussi les risques liés à une diffusion excessive d'informations ou à l'usage de terminaux inadaptés à bord des véhicules qui finiraient par détourner l'attention du conducteur.

L'auteur, en rendant compte des différents projets de routes et véhicules "intelligents" développés en France, rappelle une fois de plus que la question essentielle ne porte ni sur les canaux de transmission, ni sur les terminaux, mais sur notre capacité à collecter, traiter et diffuser l'information en temps réel à un coût supportable pour le marché.

L'auteur nous apporte ici le point de vue d'une grande société autoroutière française qui fonde de grands espoirs sur les progrès de la "route intelligente". Il met en avant les services aujourd'hui offerts aux automobilistes au travers de canaux de transmission plus ou moins classiques ou modernes, à commencer par l'information des conducteurs sur l'état de la circulation.

L'auteur nous montre que bien des idées aujourd'hui développées, l'ont été au début du siècle par Mary Parker Follett: ainsi de l'approche systémique, du conflit constructif, de l'art d'être leader, du management participatif, des structures en réseau et des entreprises citoyennes... On invente peu et beaucoup de choses écrites autrefois demeurent éminement actuelles. Cela veut-il dire que rien ne change et que tout se répète?