Contenu du sommaire : Spinoza et le corps
Revue | Astérion |
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Numéro | no 3, 2005 |
Titre du numéro | Spinoza et le corps |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Spinoza et le corps
- L'analyse des passions dans la dissolution du corps politique : Spinoza et Hobbes - Julie Saada-Gendron Les théories contractualistes de l'âge classique se fondent sur la conception d'un état de nature qui devient, à cause de ses contradictions internes, un état de guerre auquel il faut remédier par un artifice rationnel, le pacte. Alors même que ces contradictions sont issues des passions humaines, celles-ci semblent impensables dans le cadre purement juridique de ces théories, où ne sont analysés ni les mécanismes passionnels d'adhésion au politique, ni la menace de dissolution de l'État. Nous nous attachons à comparer le rôle que Hobbes et Spinoza font jouer aux passions dans l'élaboration de leurs doctrines politiques : tandis que Hobbes témoigne d'un souci constant des passions, tout en les mettant à l'écart lorsqu'il s'agit de penser la construction et le fonctionnement de l'édifice politique, Spinoza permet de penser deux groupes de passions – celles qui résistent nécessairement au corps politique et celles qui lui font obstacle ponctuellement. Ces dernières constituent tout à la fois des facteurs de décomposition et de recomposition du corps collectif. Cette approche du politique à partir des causes de sa dissolution permet d'apporter un éclairage à la signification du droit naturel moderne tel qu'il se construit chez Hobbes et chez Spinoza.The contractualist theories of the Classical Age are grounded on the conception of a state of nature which becomes, because of its internal contradictions, a state of war to which the only remedy is a rational artifice : the pact. Although these contradictions arise from human passions, passions seem to be unthinkable in the strictly juridical frame of these theories, where neither the passional mechanisms of political adhesion, nor the menace of the dissolution of the State, are analysed. We will strive to compare the role that Hobbes and Spinoza attribute to passions in their respective political doctrines. Whereas Hobbes shows a constant interest in passions, but puts them to the side when it comes to thinking the construction and functioning of the political system, Spinoza allows us to distinguish between two types of passions – those which are necessarily in contradiction with the political body, and those which only occasionally obstruct it. The latter are a factor of decomposition as well as recomposition of the collective body. This approach of the problem of politics, analysing the causes of the dissolution of the political community, brings a new light on the signification of modern natural Law as it is elaborate in the works of Hobbes and Spinoza.
- Le devenir actif du corps affectif - Pascal Séverac Le but de cet article est de saisir ce que signifie, pour le corps, être actif. À partir de la proposition 49 de la partie IV de l'Éthique, on propose de distinguer deux manières d'appréhender le corps – soit comme corps organique, soit comme corps affectif -, et l'on montre que la question éthique du devenir actif s'adresse à la dimension affective du corps. Il faut penser le devenir actif du corps affectif comme augmentation de son aptitude non seulement à affecter, mais aussi à être affecté. En effet, être affecté pour le corps n'est pas identique à pâtir : au contraire, plus est grande l'ouverture sensible d'un corps aux autres corps, plus est grande son activité éthique.The aim of this paper is to understand how the body can be active. With the proposition 49 of the fourth part of Ethics, two ways of conceiving of the body are distinguished : like an organic body or like an affective body. The ethics question of becoming active is about the affective body. This becoming active must be understood as increasing of the ability to affect, as well as to be affected. To be affected is different from to be passive. On the contrary, the more the body is able to be affected, the more he becomes active.
- Spinoza : un autre salut par le corps ? - Pierre Zaoui Spinoza formule ainsi l'une des dernières propositions de l'Éthique, la 39e de la cinquième partie : « Qui a un corps apte au plus grand nombre d'actions, a un esprit dont la plus grande partie est éternelle. » Par rapport à ce qui a été dit de l'unité de l'esprit et du corps humains depuis la deuxième partie, cette proposition semble aller de soi : qui a un corps puissant aura des affects conformes à l'ordre de l'entendement, et donc aura un esprit également puissant, c'est-à-dire éternel. Toutefois, une telle proposition n'en est pas moins étrange par rapport à l'ordre concret du salut qui, dans l'Éthique, en tant que béatitude ou connaissance du troisième genre, est uniquement d'ordre intellectuel. Y aurait-il donc un autre salut par le corps que Spinoza ne décrit pas mais qui aurait spinozistement un sens ? Et si oui, comment parvenir ainsi à « se sauver » en réformant primordialement non son âme mais son corps ? L'ensemble de cet article tente de répondre à cette question.One of the last proposals of Spinoza's Ethica (the 39th of the fifth part) says this : « Who has a body able to the greatest number of acts, has a mind whom the greatest part is eternal ». In relation with what was said about the unit of body and mind since the second part, that proposal seems obvious : who has a powerful body will get some affects suitable to the mind's order, hence will get a mind as powerful, that is to say eternal. However, such a proposal becomes curious when it is analysed from the point of view of salvation which, in The Ethica, as Beatitude or third kind's knowledge, follows a only intellectual way. Would it be an other kind of salvation, a salvation by the body, what Spinoza doesn't describe but what would get a spinozistic meaning ? And if we answer positively, how to obtain such a salvation by changing his body's acts before his mind ? Here is the mean question of this issue.
- Le principe d'inertie et le conatus du corps - Épaminondas Vamboulis Le principe d'inertie constitue la loi fondamentale qui a permis à la nouvelle physique du XVIIe siècle de construire son édifice en s'opposant aux explications scolastiques des phénomènes physiques. Tant Descartes que Spinoza ont proposé des démonstrations de cette loi physique en l'intégrant chacun dans son propre système philosophique. Spinoza dans ses Principes de la philosophie de Descartes propose même implicitement une critique de la démonstration cartésienne. Nous analysons cette critique dans la première partie de cet article et dans la suite nous proposons une lecture de la manière dont Spinoza déduit le principe d'inertie dans l'Éthique. Comme ce principe présente quant à son énoncé et quant à sa conceptualisation des affinités avec la théorie du conatus de la troisième partie de l'Éthique, cet article met en valeur la relation de ces deux parties du système et tire de leur confrontation quelques conclusions concernant le statut et la place de la physique dans la philosophie de Spinoza.The principle of inertia, despite the fact that it cannot be proven by any kind of experimental observation, is one of those principles that during the seventeenth century formed the foundations of a new physics. Both Descartes and Spinoza have tried however to demonstrate this principle and integrate it in their philosophical systems. Spinoza even proposes in his work Descartes' Principles of Philosophy, while presenting Descartes' view on that matter, a critical appraisal of some of the metaphysical presuppositions of the cartesian demonstration. An analysis of Spinoza's arguments leads us to a study of the relation of the principle of inertia and the conatus theory of the Ethics, and subsequently to an interrogation concerning the status of Spinoza's physics and the place that this science occupies in Spinoza's philosophy.
- Le corps sujet des contraires et la dynamique prudente des dispositiones corporis - Laurent Bove À partir de l'examen de la question des contraires (proposition 5 de la partie III et axiome 1 de la partie V de l'Éthique) est mise à jour la dynamique complexe des dispositiones corporis. C'est la logique même de la causalité propre à chaque chose dans et par l'effort de persévérance in suo esse (dispositio seu conatus, écrit Spinoza). Cette « prudence », qui suppose les principes d'alliance et de résistance, est étudiée à travers le thème de l'habitude et selon une logique qui est celle d'une auto-organisation des corps.The dynamic complexity of the dispositions (or arrangements) of a body [dispositiones corporis] is cleared up from examining the question of contraries (E3p5 and E5ax1). The reasoning behind this is the same as that behind the causality of each thing's effort to persevere in and through itself [in suo esse] (Spinoza wrote, « dispositio seu conatus »). « Prudence », which implies the principles of union and resistance, is studied under the theme of habituation and according to bodies' self-organizing principle.
- Corps et esprit : l'identité humaine selon Spinoza - Lamine Hamlaoui Contrairement à Descartes, Spinoza refuse à l'esprit humain et par conséquent à l'homme le statut de substance : l'homme est défini comme l'union de deux modes, un corps et une âme. On ne peut donc plus comme chez Descartes distinguer une identité substantielle, conférée au corps par l'âme, et une identité modale, déterminée par le rapport du corps humain aux autres corps. Ces deux identités sont fondues dans une identité essentielle. L'objet de cet article est de mettre en évidence le statut problématique de cette identité dans l'Éthique. L'esprit humain y est en effet déduit et défini comme l'idée du corps humain, c'est-à-dire le concept que Dieu forme du corps humain. Mais tantôt Spinoza identifie cette idée du corps humain à l'essence de l'esprit humain, tantôt il établit une distinction entre les deux. De même, tantôt en vertu du parallélisme des attributs il identifie l'idée du corps humain à l'idée de l'esprit humain, tantôt il distingue les deux. D'où des tensions qui travaillent le système de l'intérieur.Contrary to Descartes, Spinoza refuses to human mind and therefore to man the status of substance : man is defined as the union of two modes, body and mind. We can't distinguish, as in Descartes, a substantial identity, conferred to the body by the mind, and a modal identity, determined by the relation between human body and other bodies. Both identities form an essential identity. This paper explains the problematical character of this identity in Spinoza's Ethic. Human mind is indeed deduced and defined as the idea of human body, namely the concept of human body formed by God. But sometimes Spinoza identifies the idea of human body with the essence of human body, sometimes he makes a distinction between both. In the same way, sometimes he identifies the idea of human body with the idea of human mind, in accordance with parallelism of attributes, sometimes he distinguishes both. We can see, therefore, internal tensions in the system.
- L'analyse des passions dans la dissolution du corps politique : Spinoza et Hobbes - Julie Saada-Gendron
Varia
- Introduction aux articles de Nicolas Piqué et Luisa Simonutti - Pierre-François Moreau
- Le socinianisme et la lettre : ou comment se débarrasser d'un fantôme ? - Nicolas Piqué L'enjeu de cet article ne concerne pas les thèses sociniennes pour elles-mêmes, mais l'usage qui est fait de la référence au socinianisme dans les controverses théologiques en France au XVIIe siècle. Cet usage est essentiellement polémique, il sert avant tout à discréditer l'adversaire. L'erreur du socinianisme ne réside en fait plus dans ses thèses christologiques, mais dans son rationalisme indu appliqué à la lecture de la Bible. Cette question devient centrale en contribuant à réaménager les frontières confessionnelles. La lettre biblique, plus que la nature du Christ, devient la question sensible des oppositions religieuses à la fin du Grand Siècle.The present paper does not aim to investigate socinian arguments, but rather to describe the use that has been made of the referent to the socinianism through the theological controversies in France during the 17th century. Through these controversies, references to the socinianism were almost exclusively polemic and used principally to throw discredit on the opponents. In fact Socininism was not recognized wrong with regard to its conception of the nature of the Christ, but to its use of rationalism when reading the Bible. This question became the axis of the catholic/reformed controversy and the lecture of the Bible, more than the Jesus Christ nature, became the central point of the theological problem at the end of the Grand Siècle.
- Liberté, volonté, responsabilité : Faust Socin, Gerhard Johannes Vossius et les arminiens de Hollande - Luisa Simonutti L'article de Luisa Simonutti traite de la critique et de la reprise de certains concepts clés de la pensée de Socin (liberté, volonté, responsabilité) par des arminiens de Hollande. Cet héritage complexe est plus qu'un épisode de la réaction vaste et articulée qui se manifesta à la fin du XVIe siècle – et qui s'étendit sur tout le XVIIe siècle – contre les œuvres et les idées du Siennois. Cet événement doit aussi être interprété comme le moment d'une confrontation plus large en défense de la libertas prophetandi et du libre arbitre de l'homme face aux lois et à la volonté divines.The article of Luisa Simonutti deals with the criticism and the use of some key concepts of Socin (liberty, will, responsibility) by some Dutch Arminians. This complex inheritance is not only a part of the important reaction against the works and the thought of Socin that took place from the end of the Sixteenth Century to the end of the Seventeenth Century. It is also to be interpreted as a moment of the debate for the defence of the libertas prophetandi and of the free will of man in front of the laws and the will of God.
- Goethe et la méthode de la science - Nicolas Class Malgré sa défiance pour la théorie, la recherche scientifique de Goethe n'est pas allée sans un soin tout particulier porté à la méthode qu'elle devait mettre en œuvre. Précisément parce qu'il fallait rendre compte du phénomène dans sa diversité et dans sa totalité, il importait de réfléchir aux moyens qui assureraient la réussite d'une telle démarche. Pour Goethe, il s'agissait de mettre en œuvre un concours harmonieux des différentes facultés de l'esprit humain, seul capable de répondre à la richesse du réel tel qu'il se manifeste à nous, et donc seul capable de fonder adéquatement une démarche expérimentale en science.In spite of his mistrust of theories, scientific research for Goethe could not have been effective without a special care for the method that it was to follow. Precisely because it was necessary to encompass the phenomenon in its diversity and in its totality, it was of importance to consider the means that would allow the success of such proceedings. The harmonious cooperation of the faculties of the human mind was required for Goethe, and was to be put in practice as the only way to answer to the riches of reality as it reveals itself to us, and so as the only way to adequately establish experimental proceedings in science.
- De la guerre au polemos : le destin tragique de l'être - Servanne Jollivet Omniprésente et décisive à partir des années trente, la thématique du conflit trouve son approfondissement chez Heidegger dans une véritable pensée de l'altérité, irrésorbable et irréductible à l'unité qui est celle du logos métaphysique. Initialement liée à la question de la genèse d'une communauté, ce thème outrepasse ainsi largement son inscription dans « l'idéologie de la guerre » mise à l'honneur par la révolution conservatrice. Si la destruction de l'ontologie se parachève en polémologie, l'enjeu demeure alors, par-delà la question du conflit des puissances et d'une mainmise radicale sur l'étant, celle de notre propre capacité de déploiement, à savoir de notre propre possible.Omnipresent and crucial already from the thirties, the thematic of conflict finds a deeper treatment by Heidegger in a real thought of alterity, irreducible to the unity of the metaphysical logos. Initially bound to the question of the genesis of a community, such a theme goes far beyond its own enrolment in « warideologie » extolled by the conservative revolution. As the destruction of ontology leads in a polemology, it concerns, beyond any conflict of power and universal domination, our own capacity of deployment, that is the question of our own possible.
- État et généalogie de la guerre : l'hypothèse de la « machine de guerre » de Gilles Deleuze et Félix Guattari - Guillaume Sibertin-Blanc The problematical point is the relations between the State and war with respect to the notion of « machine of war ». Based on this concept, Gilles Deleuze and Félix Guattari intend : to analyse the way state machines « capture » social forces in order to produce and reproduce their own strength of administration, control and repression in the immanent social praxis ; to connect this « heterogenesis » of State power with a genealogy of war ; to reform marxist concepts of State power, State apparatus, primitive accumulation and State capitalism in the light of the leading role of the economy of war in the development of capitalism.
- Les origines antiques d'un « art de la prudence » chez Baltasar Gracián - Karl Alfred Blüher L'article met en évidence que l'« art de la prudence » que Baltasar Gracián propose dans son Oráculo manual renoue avec les méthodes de l'ars vitæ et de la prudentia tactique que les penseurs gréco-latins de l'Antiquité avaient développées, en se servant souvent de formules frappantes, maximes et adages. Les aphorismes de Gracián puisent dans le riche trésor de cette sagesse pragmatique, empruntant tout autant les traits d'un certain stoïcisme que d'habiles conseils d'« adaptation » et de « dissimulation ». Les éléments de cet « art de la prudence » proviennent de quatre domaines différents : ouvrages philosophiques, notamment Sénèque, Épictète et Plutarque ; littérature gnomique, telles les sentences des Sept Sages de Grèce ou celles de Publilius Syrus ; écrits satiriques, surtout Martial et Perse ; et réflexions d'ordre politique et moral de Tacite.This article argues that the « art of prudence » recommended by Baltasar Gracián in his Oráculo manual revives the methods of the ancient Greeks and Romans who had been advocating an ars vitae and a tactical prudentia, which they often expressed as striking slogans, maxims and adages. Gracián's « aphorisms » draw on the rich treasure of this pragmatic wisdom, adopting the features of a certain stoicism but also the cunning counsel praising « adaptation » and « dissimulation ». The components of this « art of prudence » belong to four different fields : philosophical works, in particular Seneca, Epictetus and Plutarch ; gnomic literature, such as the maxims of the Seven Sages or those of Publilius Syrus ; satirical writings, especially Martial and Persius ; and Tacitus' political and moral thought.
- La question de la tolérance en Occident et en islam à travers le livre de Yves-Charles Zarka et Cynthia Fleury : Difficile tolérance - Makram Abbes Difficile tolérance est écrit par Yves-Charles Zarka avec la collaboration de Cynthia Fleury en vue d'étudier la question de la tolérance dans les sociétés occidentales et la place qu'occupent les communautés arabo-musulmanes au sein de ces sociétés. Les deux auteurs mettent l'accent sur l'incompatibilité entre les valeurs de l'Occident et celles de l'islam ; ils défendent l'idée de l'impossibilité de l'émergence de la tolérance dans la culture de l'islam et soulignent la nécessité de réagir face aux revendications communautaires, de plus en plus menaçantes pour la République. Cet article commente et discute les principaux postulats, présupposés et exemples historiques mobilisés par les deux auteurs. Il attire l'attention sur les erreurs de lecture, les contresens et les déformations au prix desquels les auteurs soutiennent leur thèse sur l'absence de la tolérance en islam.Yves-Charles Zarka and Cynthia Fleury's Difficile tolérance seeks to study the question of tolerance within Western societies, and the position occupied by Arab Muslim communities within those societies. The authors stress the incompatibility of Western and Islamic values ; they argue that it is impossible for tolerance to develop within Islamic culture, and assert the need to react against communitarian claims, which they see as increasingly dangerous for the institutions of the French Republic. In this article, the main postulates, assumptions and historical examples put forward by Y. Zarka and C. Fleury are subjected to analysis and critique. The article points out the misreadings, errors of interpretation and distortions on which the two authors rely as they set out their hypothesis of the absence of tolerance within Islamic culture.
Lectures et discussions
- Giuseppe Duso (dir.), Oltre la democrazia, un itinerario attraverso i classici, Rome, Carocci, 2004, 269 pages, 19,60 euros. - Marie GAILLE-NIKODIMOV
- Nestor Capdevila, Le concept d'idéologie, Paris, PUF, 2004, 326 pages, 25 euros. - Marie GAILLE-NIKODIMOV
- Bernard Grall, Économie de forces et production d'utilités. L'émergence du calcul économique chez les ingénieurs des Ponts et Chaussées (1831-1891), manuscrit révisé et commenté par François Vatin, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2 - Pierre Crépel
- Gilles Campagnolo, Critique de l'économie politique classique, Paris, PUF, 2004, 28 euros. - Christel Vivel
- Jean-Claude Monod, La querelle de la sécularisation. De Hegel à Blumenberg, Paris, Vrin (Problèmes et controverses), 2002, 30 euros. - Ghislain Waterlot