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L'objectif de cette recherche est de tester les hypothèses de la théorie positive sur le choix de quatre techniques de la comptabilité créative dont deux ont une action sur le résultat – la méthode de valorisation des stocks et la méthode de comptabilisation des charges financières – et les deux autres ont une action sur le bilan : la réévaluation du bilan et l'escompte commercial. Les tests ont été conduits pour chaque technique prise isolément et sur des portefeuilles de techniques en utilisant la méthode de régression logistique binomiale. Les résultats trouvés apparaissent conformes avec les hypothèses posées en ce qui concerne la nature des actionnaires ; mitigés pour les clauses restrictives des contrats d'emprunt et, enfin, contraires aux prédictions pour ce qui est de l'hypothèse de la rémunération. La non-validité de cette hypothèse met en évidence les spécificités de la structure de l'actionnariat des entreprises tunisiennes et des relations d'agence entre les différents partenaires.

La recherche dont rend compte cet article avait pour objet d'étudier les objectifs des états financiers annuels et intermédiaires des PME et les conditions de leur genèse. Elle procède d'une enquête par questionnaire, menée, auprès du dirigeant principal de ces entreprises au Canada. Les résultats confirment que les PME sont très hétérogènes et ne constituent pas des modèles réduits des organisations de grande dimension. Plus spécifiquement, la présente recherche ajoute une validation à un cadre conceptuel développé en système d'information.

Dans un contexte de développement des marchés financiers internationaux, il est intéressant de s'interroger sur l'adaptation des grands groupes Français aux pratiques comptables d'origine anglo-américaine. Nous réalisons une étude sur dix ans qui porte sur les méthodes de présentation des états financiers en France. L'étude constate une tendance à l'internationalisation, statistiquement significative, dans les pratiques des groupes français.

De récents écrits sur l'impact d'une nouvelle approche prônée en Amérique en matière d'information sectorielle tendent à démontrer que le volume d'information sectorielle divulguée en vertu du SFAS 131 a augmenté. Toutefois, ces écrits ne mentionnent pas si l'information sectorielle divulguée en vertu du SFAS 131 rencontre mieux les besoins des investisseurs. L'objectif de cette étude est de déterminer si l'information sectorielle divulguée en respectant la nouvelle norme SFAS 131 procure de l'information utile aux investisseurs. Pour rencontrer cet objectif, nous analysons la précision des prévisions émises par les analystes financiers suite à l'adoption de la nouvelle norme par un échantillon d'entreprises. Nos résultats démontrent que, sur certain horizon, les prévisions des analystes financiers peuvent être plus précises lorsqu'elles s'appuient sur de l'information sectorielle publiée en suivant les directives du SFAS 131.

La variable fiscale est susceptible d'influencer la détermination des choix comptables ; elle concourt à l'établissement d'une politique fiscalo-comptable de la firme. D'après les résultats de notre étude qui n'est qu'exploratoire, l'existence de cette politique se justifie par une organisation des fonctions comptable et fiscale particulièrement proche ainsi que par une perception essentiellement fiscale de l'utilité des comptes individuels.

La VEA (valeur économique ajoutée), indicateur de création de valeur, est présentée dans l'absolu, au regard de son utilisation financière anglo-saxonne, comme un outil de gestion au service de la gouvernance. Dans le cas du holding SNCF Participations, filiale de l'établissement public SNCF, la mise en place par les contrôleurs de gestion d'un système de gestion fondé sur le modèle VEA apparaît à la fois comme un vecteur d'amélioration de la gestion et comme un instrument de changement et d'apprentissage dans l'organisation.

Cette étude porte sur l'élaboration d'un modèle de mise en place des comités d'audit et teste empiriquement ce modèle. Ce dernier intègre les facteurs des théories de l'agence, de la signalisation et de l'embeddedness. Les tests de mise en place sont réalisés grâce à un modèle de Cox sur la période 1995-1998. Les résultats suggèrent que les déterminants principaux de la diffusion des comités sont liés à l'influence des institutionnels anglo-saxons et à la position centrale de la société au sein du réseau d'entreprises. La densité des liens inter-sociétés est donc en partie responsable de l'implantation des comités d'audit en France.

Cette recherche propose de comprendre le rôle de la relation entre le directeur financier et le commissaire aux comptes dans le processus de l'audit et son influence sur la qualité de l'audit. Une démarche interprétative et qualitative est adoptée. Fondée sur des entretiens, cette étude qualitative est l'objet d'un processus interprétatif s'appuyant sur deux approches théoriques considérées comme complémentaires : les théories économiques contractuelles et la sociologie économique. Ce processus a permis ainsi de faire émerger deux notions constituant les bases de l'interprétation : le dualisme de la relation et la confiance hybride. Cette conception interprétative amène à une redéfinition de la relation entre le directeur financier et le commissaire aux comptes comme une relation de pairs. Les conditions d'émergence d'une relation de parité sont analysées comme le partage de normes professionnelles et culturelles, le degré de fréquence de la relation et la multiplicité de la relation. Une relation de pairs est alors caractérisée par une confiance hybride, une production conjointe de la connaissance et une égalité des rôles. Cette conception de la parité d'une relation conduit à une relecture des fondements de la qualité de l'audit, à savoir l'indépendance et la compétence de l'auditeur. La qualité d'un audit apparaît comme un équilibre entre ses deux déterminants, la compétence et l'indépendance.