Contenu du sommaire : Varia
Revue | Finance |
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Numéro | Volume 34, no 1, mars 2013 |
Titre du numéro | Varia |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Is the Market Portfolio Efficient? A New Test of Mean-Variance Efficiency when all Assets are Risky - Marie Brière, Bastien Drut, Valérie Mignon, Kim Oosterlinck, Ariane Szafarz p. 7-41 L'efficience du portefeuille de marché demeure une question controversée. Cet article propose un nouveau test d'efficience moyenne-variance dans un cadre réaliste comprenant uniquement des actifs risqués. Ce test est basé sur la « distance verticale » d'un portefeuille à la frontière efficiente. Nos simulations de Monte Carlo montrent que notre test est plus performant que les tests d'efficience moyenne-variance antérieurs en grand échantillon, la taille du test vertical étant en effet plus faible que celle associée aux autres tests, pour une puissance comparable. L'application au marché boursier américain met en outre en évidence l'inefficience du portefeuille de marché.The market portfolio efficiency remains controversial. This paper develops a new test of portfolio mean-variance efficiency relying on the realistic assumption that all assets are risky. The test is based on the vertical distance of a portfolio from the efficient frontier. Monte Carlo simulations show that our test outperforms the previous mean-variance efficiency tests for large samples since it produces smaller size distortions for comparable power. Our empirical application to the U.S. equity market highlights that the market portfolio is not mean-variance efficient, and so invalidates the zero-beta CAPM.
- On the Bankruptcy Risk of Insurance Companies - Olivier Le Courtois, Rivo Randrianarivony p. 43-72 La chute d'AIG a confirmé, si cela était nécessaire, que l'activité d'assurance n'est pas immunisée contre la faillite, contrairement à ce qui est postulé dans la littérature actuarielle où les compagnies sont censées pouvoir survivre indéfiniment. Nous modélisons dans cet article les réserves d'une compagnies d'assurance d'abord par un processus de Lévy stable, puis par un processus de Poisson composé à sauts doublement exponentiels. Nous calculons en particulier les probabilités de survie et de ruine sous de telles hypothèses. Afin d'y parvenir, nous utilisons la factorisation de Wiener-Hopf et calculons des probabilités de faillite exprimées sous la forme de transformées de Laplace inverses. Les algorithmes d'Abate et Whitt et de Gaver-Stehfest sont utilisés pour les estimations numériques. Cet article peut être lu comme une illustration d'une approche générale de la faillite des institutions financières.The fall of AIG proved that the insurance business is not immune to bankruptcy, contrary to the actuarial literature which postulates that insurance firms can survive forever. In this article we model the surplus process of an insurance firm firstly by a stable Lévy process, secondly by a double exponential compound Poisson process. We compute finite-time survival and bankruptcy probabilities under such hypotheses. To achieve this, we make use of the Wiener-Hopf factorization and compute bankruptcy formulas written in terms of inverse Laplace transforms. The Abate and Whitt, and Gaver-Stehfest algorithms are used to obtain numerical estimations. This article can be viewed as an illustration of a general approach to the bankruptcy of financial institutions.
- Analysis and Comparison of Leveraged ETFs and CPPI-type Leveraged Strategies - Philippe Bertrand, Jean-Luc Prigent p. 73-116 Les ETF à effet de levier sont conçus pour démultiplier l'exposition (par exemple, deux fois) à un indice de marché sur une base quotidienne. Dans cet article, nous procurons et analysons diverses propriétés du processus valeur d'un ETF à effet de levier. Nous examinons ses propriétés statistiques principales et mettons en évidence qu'il y a une certaine probabilité que le prix de l'indice actions augmente tandis qu'au même moment, la valeur de fonds à effet de levier diminue. Cette caractéristique est difficile à accepter pour un investisseur. Dans un modèle à temps continu, nous prouvons un résultat d'équivalence établissant qu'un ETF à effet de levier peut également être analysé comme un fonds CPPI avec un plancher proportionnel à la valeur du portefeuille. Ensuite et d'un point de vue plus pratique, nous comparons les ETF à effet de levier et les CPPI avec un effet de levier spécifique. Ce type de portefeuille CPPI à effet de levier n'est pas entièrement équivalent à un ETF à effet de levier parce que le levier est réduit dans des marchés en baisse et borné supérieurement. Nous d érivons une expression quasi-explicite de la valeur d'un tel CPPI à effet de levier. Puis, en utilisant des simulations de Monte Carlo, nous comparons les différents moments des rendements des ETF et des CPPI à effet de levier, nous utilisons également les mesures de performances Omega et Kappa.Among leveraged funds, leveraged ETFs are designed to achieve multiple exposure (e.g., twice) to some financial index returns, on a daily basis. In this paper, we provide and analyze various properties of the value process of a leveraged ETF. We examine its main statistical properties and point out that there is some probability that the stock index price increases while, at the same time, the leveraged fund decreases. This is an event that is difficult to accept for an investor in such a fund. In the continuous-time framework, we prove an equivalence result stating that a leveraged ETF can also be viewed as a CPPI fund with a floor proportional to the portfolio value itself. Next, from a more practical point of view, we compare Leveraged ETFs and Leveraged CPPI having a specific variable leverage. This type of Leveraged CPPI portfolio is not fully equivalent to a Leveraged ETF because the leverage is reduced in falling markets as well as bounded from above. We derive a quasi explicit expression for the value of such Leveraged CPPI. Then, using Monte Carlo simulations, we compare the Leveraged ETFs and Leveraged CPPI return distributions by means of their moments as well as by relying on Omega and Kappa performance measures.