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Le soutien offert par le supérieur immédiat constitue l'un des principaux déterminants du transfert des apprentissages que réalisent les employés à la suite d'une formation. Malgré cela, les principes en découlant tardent à être mis en pratique dans les organisations. Ce problème semble dû, en partie, au manque d'informations sur les éléments clés constituant le soutien offert par le supérieur immédiat dans un contexte post-formatif. Cette étude vise à clarifier le rôle du supérieur immédiat dans le processus de transfert des apprentissages. Une série d'entretiens semi-structurés ont été conduites auprès de supérieurs immédiats provenant de différentes organisations au Québec (Canada). Les réponses recueillies ont été analysées à l'aide de grilles inductives. S'inscrivant dans une démarche exploratoire, le traitement des données qualitatives a permis d'identifier les comportements du supérieur immédiat qui peuvent faciliter et nuire à la mise en application des nouveaux apprentissages par les subordonnés, les conditions qui favorisent son implication dans le processus de transfert, ainsi que les actions que peuvent mettre en place les organisations pour susciter l'engagement des supérieurs immédiats dans ce même processus. La discussion porte sur l'implication des résultats pour la pratique et leur contribution à l'élaboration d'un modèle intégré du rôle du supérieur immédiat dans le processus de transfert des apprentissages.

Si l'éthique est consubstantielle de la naissance des universités, la formulation et l'emploi de codes de déontologie est un phénomène récent dans le système universitaire français s'inscrivant dans la logique du new public management (NPM). Utilisant pour cadre d'analyse la théorie de la régulation sociale de Jean Daniel Reynaud (1988) et l'analyse néo-institutionnelle de DiMaggio et Powell (1983) nous expliquons le processus de création de codes de bonne conduite pour les systèmes de recrutement et de promotion des enseignants-chercheurs en France et dans les pays du CAMES. Cette création est en France le résultat d'une régulation autonome réalisée par les pairs mais institutionnalisée et renforcée par « la loi ». Elle s'inscrit comme pour les pays membres du CAMES dans un environnement où des pressions institutionnelles de type mimétique et normatif promeuvent, l'élaboration de tels codes de bonne conduite et les valeurs de transparence, et d'efficacité chères au NPM mais remettent aussi en avant les valeurs traditionnelles d'impartialité et de probité.

Alors que les business angels (BA) représentent une part significative de l'investissement dans les entreprises nouvelles en phase d'amorçage, très peu de travaux ont été consacrés à l'analyse des déterminants de leur stratégie d'investissement. En mobilisant des théories originales, issues des champs de la psychologie sociale et de la science économique, et à partir d'une base de données originale de BA français, cette recherche vise à identifier les principaux déterminants du niveau de l'activité d'investissement ainsi que de la prise de risque des BA. Au terme des investigations réalisées, il apparaît que les principaux déterminants de la prise de risque des BA semblent être le patrimoine, l'âge, leur propre expérience entrepreneuriale, leur expérience d'investisseur et dans une moindre mesure le niveau de leurs revenus. Le niveau de l'activité d'investissement des BA semble être essentiellement déterminé par le patrimoine et l'expérience d'investisseur, et dans une moindre mesure par le niveau de leurs revenus, l'expérience entrepreneuriale et la motivation d'investissement déclarée.

Cette recherche examine l'importance des sources externes des connaissances et sa relation avec l'innovation et la performance organisationnelle. Notre étude empirique s'appuie sur un échantillon de 200 PME tunisiennes opérant dans différents secteurs qui nous a permis de confirmer nos trois hypothèses. Tout d'abord, nous avons montré que les PME tunisiennes les plus ouvertes aux sources externes de connaissances sont les plus prolifiques en matière d'innovation organisationnelle. Ensuite, ces PME sont davantage en mesure d'améliorer leur performance si elles comptent davantage sur les connaissances externes que sur leurs connaissances internes. Enfin, leur performance résulte de leur innovation continue dans l'organisation en elle-même. Toutefois, l'impact positif de l'utilisation des connaissances externes dépend de la capacité de ces PME à les absorber.

L'approche « confusion des mandats » s'inscrit dans une perspective cognitiviste de l'activité des managers. Elle consiste à s'intéresser à la manière dont les managers gèrent cette ressource rare qu'est leur attention. Les capacités attentionnelles (la « charge cognitive ») sont modestes au regard de la quantité et, surtout, de l'ambiguïté des mandats reçus. Le processus de routinisation permet de pallier à ces limites. Deux ressources organisationnelles alimentent ce processus : la clarté des mandats et l'identité professionnelle. L'étude conduite ici cherche à montrer comment la confusion des mandats des managers augmente la charge cognitive. Nous cherchons aussi à montrer comment les identités professionnelles modèrent cette relation entre confusion des mandats et charge cognitive perçue. Une étude quantitative, menée auprès de 6617 cadres, est présentée. Les sujets proviennent tous de la fonction publique française.Les résultats permettent de confirmer le lien entre charge cognitive, confusion des mandats et identités professionnelles. Ils permettent de porter un regard nouveau et nuancé sur es mutations en cours dans la fonction publique française. Ils permettent, enfin, de suggérer des pistes d'intervention auprès des managers publics (et des managers en général).

Cet article examine l'influence de l'héritage national des acquéreurs étrangers en matière de gouvernance d'entreprise dans les opérations d'acquisitions internationales. L'étude porte sur 93 acquisitions internationales aux États-Unis. Les acquéreurs étrangers considérés sont de nationalités française, allemande et japonaise avec un groupe témoin (acquisitions américano-américaines). Nos résultats montrent que les acquéreurs étrangers sont influencés -partiellement- par leur héritage national en matière de gouvernance d'entreprise lorsqu'ils acquièrent des cibles étrangères.