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La prise en compte des opportunités et des menaces inhérentes à la relation d'alliance pose aux entreprises, un défi majeur. Certaines opportunités et menaces peuvent être considérées comme des options réelles. L'étude d'une relation d'alliance autour d'un projet pharmaceutique innovant permet d'en proposer une classification et démontre la pertinence de l'approche par les options réelles dans la gestion des relations d'alliance.

Cet article se focalise sur la manière dont est évaluée la GRH, et sur la dynamique de cette évaluation au cours de la croissance des entreprises de biotechnologie en France. Après avoir envisagé les origines et les lectures théoriques de ce questionnement, l'étude empirique de deux « biotechs » illustre les multiples dimensions de l'évaluation de la GRH dans ces entreprises. Cet article souligne finalement le rôle de la GRH en tant qu'indicateur de la performance potentielle de ces « jeunes pousses françaises ».

Dans un environnement changeant, la compétitivité de l'entreprise dépend de plus en plus de sa capacité d'anticipation et d'adaptation. Le concept de veille stratégique signale bien ce fait en permettant à l'entreprise de détecter et d'interpréter des signes d'alerte précoces concernant les ruptures pouvant se produire dans l'évolution de son environnement socio-économique et technologique. Par ailleurs, l'adéquation entre le système d'information et les informations issues de la veille stratégique peut permettre aux entreprises de se doter d'une base de données plus fiable pour prendre aux mieux ses décisions et pour supporter une intelligence collective. Le présent travail s'intéresse particulièrement à proposer une utilisation adéquate du système d'information avec les informations issues de la veille stratégique.

Cet article propose de présenter une forme très récente d'externalisation des ressources humaines qui est celle relative aux forces de vente. L'externalisation des ressources humaines des forces de vente consiste à substituer à des contrats de travail internes à la firme des contrats commerciaux portant sur les ressources humaines nécessaires à l'entreprise. Elle peut être également définie comme l'achat d'une prestation en ressources humaines, qui se réalise auprès de prestataires juridiquement indépendant. L'externalisation des ressources humaines peut être partielle ou totale car certaines entreprises ne souhaitent ou ne peuvent pas toujours confier la totalité d'une fonction à un prestataire pour des raisons stratégiques.

Cet article a pour but de vérifier l'apport d'une communauté de pratique, le Club de Montréal, à un domaine de gestion, le management de projet. Ce club de réflexion informel a réuni des directeurs de grands projets (aujourd'hui à des postes de dirigeant d'entreprise) et des enseignants chercheurs. Durant ces seize années de vie non achevée du Club, les chercheurs et quelques praticiens qui ont franchi la frontière de l'académisme ont publié des productions scientifiques fidèles à un paradigme défendu collectivement au sein du Club. Il s'agit donc d'examiner le caractère novateur de ces contributions théoriques à la recherche en management de projet.

Cet article s'intéresse au décalage quant à la diffusion de la notion de PMO (Project Management Office) en France et aux Etats-Unis. Le PMO se présente comme une partie de l'organisation qui vise à centraliser tout ou partie du pilotage et du suivi des projets d'une entreprise, comme le soulignent Rad et Levin (2002) : “The PMO is referred to by different titles such as Project Office, Project support Office, Project Management Office, Project Management Group, Project Management Center of Excellence, or Directorate of Project Management. Independent of the operational title, a PMO is the organizational entity with full-time personnel to provide a focal point for the discipline of project management”. Après avoir dressé un état de l'art de la notion de PMO, cet article dresse une typologie des PMOs à partir d'une enquête auprès de 10 entreprises ayant une expérience dans le domaine. Il explore ensuite trois pistes d'explications du décalage de diffusion du concept entre la France et les Etats-Unis.

Dans cet article, nous posons la question de la performance des projets. Plus précisément, nous nous proposons de réhabiliter la notion d'échec commercial, en portant un regard critique à l'encontre des travaux sur les « trajectoires d'innovation ». Nous montrons, à ce titre, que l'innovation de produit ne se caractérise pas toujours par une succession de projets interdépendants entre eux. En outre, nous soulignons que la littérature a tendance à surestimer les opportunités d'apprentissage offertes par l'échec d'un nouveau projet.

Après avoir caractérisé les projets d'aménagement urbain, l'article évoque leurs évolutions actuelles et explique pourquoi il est utile et possible pour la recherche urbaine de mobiliser les sciences de gestion et leur approche du projet industriel pour explorer l'activité de projet en urbanisme. Il analyse la dynamique temporelle de ces projets et la confronte à celle du projet industriel. Cette confrontation démontre la force de l'appareillage conceptuel des sciences de gestion, notamment la relation entre connaissances et actions. Elle fait aussi apparaître des singularités sur les formes de cette relation et sur la réversibilité dans l'aménagement urbain.

Critères et facteurs clés de succès (FCS) des projets de développement posent des difficultés d'interprétation et exposent souvent à de la confusion. L'objectif de ce papier est de les élucider, de faire le point sur l'expérience des agences d'aide dans leur explicitation et de jeter un regard critique sur leurs efforts en matière de formulation des FCS. Ce papier invite les agences à en faire plus et les chercheurs à les aider dans l'odyssée de la formulation des FCS.