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Résumé. - Sur la bordure méditerranéenne du Sahara, les pluies sont engendrées par des processus d'instabilité en altitude (passage de "vallées planétaires" profondes, "coulées" ou "gouttes" d'air froid). L'intensité des cyclogénèses est liée à l'origine des masses d'air en présence et à la température des eaux superficielles dans les confins maritimes du Maghreb.

Résumé. - Les datations au Carbone 14 sont encore très peu nombreuses pour cette bordure du Sahara, mais leur nombre s'est accru ces dernières années. On peut donc essayer de distinguer des différences, temporelles ou régionales, à l'intérieur du Pluvial « wurmien ». Les progrès des données paléoclimatiques dans l'Atlantique oriental ou en Méditerranée permettent de proposer des explications concernant les mécanismes climatiques, encore très discutés. L'assèchement du climat au Tardiglaciaire et à l'Holocène inférieur tend à se confirmer d'après ses effets : enfoncement des oueds, forte activité éolienne, moindre alimentation des aquifères sahariens.

Résumé. - Après un rappel des caractéristiques géomorphologiques des piémonts nord-sahariens, les différents critères utilisés dans l'établissement de corrélations entre les niveaux et les formations quaternaires sont examinés d'un point de vue critique. Puis les problèmes de leurs corrélations sont posés en fonction de l'interférence des fluctuations climatiques et des aspects de la néotectonique, dont la connaissance a été renouvelée ces années dernières.

Résumé. - Les formations géologiques et les modelés attribués à la charnière plio-quaternaire sont distincts de ceux du Quaternaire. Cette période charnière se caractérise par des changements climatiques et des mouvements orogéniques préfigurant l'essentiel des paysages actuels.

Résumé. - Réflexions inspirées par la comparaison du contenu de trois dictionnaires. L'analyse statistique reflète bien les tendances du vocabulaire scientifique. Opposition entre géographie physique et géographie humaine qui ne pensent et ne s'expriment pas de la même façon.

Résumé. - Les quatre thèmes de l'exposition « A la découverte de la Terre » sont : les anciennes représentations du monde, les plans militaires, le levé de carte traditionnel, les atlas de vulgarisation.

Résumé. - L'histoire de la géographie et l'histoire de la cartographie semblent souvent diverger de manière regrettable. Le langage de la carte permet une représentation spécifique de la surface de la Terre : par la vision verticale (la carte supplée la vision aérienne), la représentation plane, l'échelle, la sélection des faits, les signes qui expriment ceux-ci. La géographie doit à la carte sa conceptualisation par la représentation de l'espace géographique, espace qui apparaît à travers trois processus : la toponymie, la mensuration humaine, l'humanisation. Le langage originel de la géographie est l'écriture des sociétés sur la surface terrestre, le langage cartographique est la transcription de cette écriture géographique.

Résumé. - On a beaucoup parlé des Cassini mais peu du véritable enjeu du projet masqué par la cartographie générale de la France ; commencé sous Colbert et Vauban, immédiatement après Descartes, puis achevé à la veille de la Révolution dont il sera l'un des outils, ce travail semble être aussi important pour l'histoire des Etats modernes et de leurs politiques que l'Encyclopédie et les tableaux d'Economie. Cet article rend compte des principales questions soulevées par une recherche, commencée il y a un an, sur la Carte de 1680 à 1802. N'est-ce pas le creuset opératoire de tout l'aménagement du territoire jusqu'à nos jours (via les Grands Corps, les rapports centre-périphérie, les schémas d'infrastructure et les analyses urbaines) ?

Résumé. - Nombre de petits bassins des plaines océaniques françaises ne sont dotés que d'une courte chronique de mesures hydrométriques, commençant généralement en 1968. Cette chronique est constituée pour la plus grande part d'une série d'années beaucoup moins pluvieuse que la normale. - Pour améliorer la connaissance des forts débits et pour cerner « la crue de projet », on doit avoir recours à une liaison averses-crues puisque la chronique des mesures pluviométriques est, en général, nettement plus étendue. La « méthode du Gradex » convient donc. On présente des éléments méthodologiques pour une meilleure utilisation sur un petit bassin du Perche, pris en exemple : calendrier de probabilité des précipitations avec visualisation du Gradex, loi de Montane pour fournir les averses d'occurence mensuelle à n'importe quel pas de temps horaire.

Résumé. - La région de Kandy se présente sous la forme de bassins étages de forme assez régulière, aux orientations générales NW-SE, séparés par des crêtes élevées. Il convient d'y distinguer deux ensembles : les trois « K » : les vals gneissiques de Kegalle, Kadugannawa et Kandy, généralement représentatifs des structures Vijaya (env. 600 MA.) ; les alignements montagneux du Great Western, du Piduru et du Peacock, taillés dans les marbres, les métasédiments et les charnockites, représentatifs des structures des Highlands (env. 1 625 MA.). - La Mahaveli suit un tracé indifférent à la structure plissée, mais approximativement au contact des deux séries orogéniques. Il semble que l'érosion différentielle entre les deux séries ne joue qu'un rôle mineur, l'individualisation des reliefs montagneux étant essentiellement d'origine tectonique.

Résumé. - Les « laves en pavés » sont des formes prismées, sous-jacentes à une peau vitreuse enlevée par érosion. Elles sont associées à Lanzarote (îles Canaries), à des laves dégazées, ou dont le dégazage entretient un ralentissement du refroidissement, dans les tunnels et tumuli laviques. En présence de l'eau de mer, une coulée peu épaisse ne présente plus la prismation caractéristique à plusieurs mailles, mais un aspect écaillé. Ce type de prismation ne peut être utilisé comme critère de surveillance d'un volcan par son exhaussement, mais est d'un grand intérêt morphogénétique.