Contenu du sommaire : Communication. Information Médias Théories, volume 10 n°1, printemps 1989.

L'auteur cherche à démontrer comment la théorie philosophique des actes de langage de John Searle peut être de quelque utilité pour l'analyse du discours massmédiatique. Quatre voies de recherche sont ainsi proposées relativement à l'objectivité des textes journalistiques, la teneur informative des réclames publicitaires, la dimension symbolique des discours massmédiatiques fortement allégoriques et la composante implicite des discours publics à forte teneur allusive.

Les auteurs exposent une méthode qui vise à comparer les deux modes de communication (sonore et visuel) de l'information télévisuelle. À partir d'un inventaire des techniques télévisuelles ils décrivent la manière dont sont illustrées les nouvelles et proposent, en terminant, des formules pour évaluer la redondance, la pertinence et l'exhaustivité de la bande visuelle par rapport à la bande sonore et journal télévisé.

De l'analyse de quarante entrevues réalisées à Montréal en 1986 auprès d'intellectuels, hommes et femmes, pratiquant l'écriture assistée par l'ordinateur, les auteurs concluent : 1) que cette technique rend plus accessible la centration du sujet sur ce qu'il fait ; 2) que ces nouvelles conditions de production sont porteuses d'une démystification possible du travail intellectuel ; et 3) qu'il y aurait une interaction particulièrement riche entre la nature du travail de production intellectuelle et la pratique de l'écriture assistée par l'ordinateur.

L'auteur propose le développement de «la planification de la communication dans les organisations» comme domaine de recherche. Après avoir effectué une description opératoire des activités d'un système de communication, il note qu'il n'y a pas de pratiques planificatrices ni de modèles théoriques intégrant la totalité de ces activités. Aussi propose-t-il le développement de la recherche en ce domaine en privilégiant quatre pistes de réflexion déjà amorcées.