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Revue | Revue historique |
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Numéro | no 693, janvier 2020 |
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Articles
- Se vêtir comme un empereur : les déviances d'Élagabal - Agnès Bérenger p. 3-24 L'apparence extérieure d'un empereur fait partie des critères qui fondent sa légitimité. Dans le cas d'Élagabal (218-222), les auteurs antiques, et en particulier Hérodien, ont porté une attention particulière à ses goûts vestimentaires et insistent volontiers sur son accoutrement, qualifié de barbare, et convenant davantage à une femme qu'à un homme. Le port ostentatoire de vêtements en soie, de couleur pourpre et or, et de longues tuniques couvrant ses bras et ses jambes, dénote un goût pour le luxe peu compatible avec la simplicité affectée par Auguste, le fondateur du régime. Les parures de bijoux de prix, les couronnes d'or et de pierres précieuses et le maquillage, tout concourt à faire d'Élagabal une figure contraire aux attentes des Romains et à expliquer, au moins en partie, le rejet dont il fit l'objet.The exterior appearance of a Roman emperor is one of the criteria that underpins his legitimacy. In the case of Elagabalus (218-222), the ancient authors, and especially Herodian, paid particular attention to his clothing tastes and willingly insist on his outfit, described as barbaric, and more suitable for a woman than for a man. The ostentatious port of silk clothing, purple and gold, and long tunics covering his arms and legs, denotes a taste for luxury that is not compatible with the simplicity affected by Augustus, the founder of the Principate. Costume jewelry, gold and gemstone crowns and make-up, all this contributes to making Elagabalus a figure contrary to the expectations of the Romans and to explain, at least in part, why he has been rejected by his subjects.
- Les écritures de l'économie au Moyen Âge - Laurent Feller p. 25-65 Les études sur l'écriture pragmatique ont contribué à modifier le regard porté sur la vie économique médiévale en amenant à intégrer le processus de production documentaire à l'étude de la production, de l'échange et de la consommation. Les matériaux écrits grâce auxquels on étudie l'histoire ont été eux-mêmes produits dans des finalités et avec des conceptions dont on ne peut faire abstraction. Alors que le champ de l'histoire politique et administrative est largement couvert depuis les études de Michael Clanchy et de Paolo Cammarosano, celui de l'histoire de l'économie est assez largement resté en marge. Or, l'écriture fait partie intégrante du processus par lesquels les hommes fabriquent, transforment et déplacent des objets pour en faire commerce. On s'est par conséquent proposé d'aborder dans ces pages les questions que pose l'emploi de l'écriture dans ce contexte. La complexification et la diversification des rapports de production comme celle des objets produits entraîne une multiplication des outils et instruments aux fonctions nombreuses qui éclairent toute sorte d'aspects de la vie sociale à travers les questions de production, d'échange et de prélèvement.Research on the pragmatics of writing has transformed our view of medieval economies by integrating analysis of document production in the analysis of production, exchange and consumption. Documents preserve the activities of men and women producing, exchanging and consuming, by recording and conveying information organized according to structures pertinent to those who kept the records. The implications of this fact have been explored in the fields of political and administrative history by Michael Clanchy and Paolo Cammarosano, but less so for economic history. This condition of the written record makes it difficult to consider neutrally the figures recorded in documents and therefore, obviously, to analyse them statistically. Medieval records are discontinuous and heterogeneous: the only way to analyse the figures they contain is to understand the categories by which they were collected and organized. Recording economic information in accounts or inventories was considered an ancillary task during the Middle Ages and the documentation produced was often destroyed once used, or lost. But the complexification of economic life and the diversification of the tasks it involved necessitated more and more diverse tools of writing, in order to gauge the performance of an estate or a commercial enterprise and to control employees. Running a monastic estate or managing a workshop required the making of account books (libri rationis) which record all activity. From the 12th century onwards, the written word took on an increasing variety of functions, such as ensuring and consolidating the relationships between men and objects. For instance, notarized documents came to be used to measure the value of things, to complete and secure seignorial levies and, generally speaking, to record all kinds of activities. In this article I have considered the questions which arise around the use of writing in economic contexts. Their study reveals all sorts of aspects of social life through issues of production, exchange and levies.
- Corps et anticorps. Les grands officiers de Provence durant le règne de Jeanne de Naples (1343-1382), un symptôme du délitement de l'État ? - Thierry Pécout p. 67-108 Le règne de Jeanne Ire est considéré comme un moment de délitement de l'État angevin, de ses pratiques administratives, de son emprise juridictionnelle et de son autorité sur les élites. Mais ses méthodes n'ont rien de nouveau, leur généalogie s'enracine dans l'époque de Charles II. C'est une refondation des liens entre État angevin et oligarchies locales qui s'opère dès le règne de Robert et un changement de perspective politique. Pour les domaines provençaux, assez bien documentés (chartrier comtal, registres des officiers, édits de réformation, correspondance avec la papauté), il convient d'examiner plus précisément la mise en place progressive et chaotique de nouvelles relations avec l'oligarchie locale, en particulier les notables urbains. Dans ces nouveaux rapports de force, les grands officiers occupent une place centrale tant par leur milieu d'origine, que par leurs intérêts matériels. Ces derniers sont rivés à une conjoncture économique et démographique qui conduit ce groupe social à reconsidérer ses stratégies, au regard des rentes et revenus qui fondent son hégémonie. L'enjeu est ici de repenser la construction de l'État, en dépassant les taxinomies qui débouchent sur une échelle de valeurs destinée à mesurer leur degré de perfection et d'achèvement.The reign of Giovanna I is considered a moment of disintegration of the Angevin State, of its administrative practices, its jurisdiction and its control of the elites. But her methods are not new, they date back to the time of Charles II. Since Robert's reign, a renewal of the ties between the Angevin State and local oligarchies and a change of political perspective had taken place. The progressive and chaotic establishment of new relations with the local oligarchy, in particular the urban elites – a process which is fairly well documented for the Provençal regions (charters, registers of officers, provisions for reform, correspondence with the papacy) – should be examined more closely. In these new power relations, great officers play a central role, both for their original context and for their material interests. The latter are linked to an economic and demographic situation that leads this social group to reconsider its strategies concerning annuities and income supporting its hegemony. My aim is to rethink the construction of the State, beyond the taxonomies that lead to a scale of values designed to measure their degree of perfection and completion.
- Rex abhorret a sanguine ? De l'effusion à l'abstinence, Charles VII et le sang versé - Franck Collard p. 109-129 À la mort de Charles VII, tous ses thuriféraires lui prêtèrent une sainte horreur du sang et de son effusion. Enclin à épargner l'ennemi du champ de bataille et à faire grâce de leur vie aux pires coupables de lèse-majesté, le monarque commença pourtant sa carrière politique dans le bain de sang de 1418 avec la sanglante mise à mort de son adversaire Jean sans Peur. L'article vise à comprendre le rapport psychologique, politique et idéologique au sang du monarque « très victorieux » et à mesurer l'importance de « l'économie de sang humain » dans la communication politique du temps.As Charles VII died, all who praised him lent the king a holy hate of bloodshed. Inclined to spare the enemy in the battle field and to give his pardon for the worst guilty of lèse majesté, the sovereign yet began his political life in the slaughter of 1418 and the bloody murder of his adversary John the Fearless. The paper aims to understand the psychological, political and ideological relationships of the « victorious king » with blood and to measure the importance of « sparing human blood » in political communication of the period.
- Le tribunal du rire. L'Inquisition et la censure de la facétie dans l'Italie post-tridentine (vers 1550-1650) - François Lavie p. 131-166 Les récents travaux sur la censure inquisitoriale en Italie nous permettent de mieux cerner les évolutions religieuses et culturelles de la péninsule à l'âge de la Réforme catholique. L'historiographie a jusque-là concentré son attention sur l'édition religieuse et sur des genres littéraires à succès comme les recueils de nouvelles (novellistica). Le présent article s'intéresse à un genre éditorial rarement étudié sous l'angle de la censure, les recueils de facéties et bons mots (facezie e motti). À partir des années 1550, l'Inquisition romaine s'engage dans une stratégie répressive où se mêlent la lutte contre l'hérésie protestante, l'inquiétude face à la profusion de textes en langue vernaculaire et l'influence d'un discours hostile aux œuvres de fiction. La vague de mises à l'index des années 1550-1590 s'accompagne d'autres actions censoriales : contrôle de la librairie, séquestration ou destruction de livres, répression des mauvaises lectures. La documentation archivistique – au demeurant lacunaire – semble indiquer que cette censure préventive et répressive a été d'une sévérité toute relative à l'échelle de la péninsule. Le détour par l'histoire éditoriale de certains recueils suggère que d'autres modalités de censure (réécriture, autocensure, expurgation) ont eu un impact plus profond et durable sur la réception de l'humour en Italie. L'article développe l'exemple des Facetie del Piovano Arlotto et montre que la survie éditoriale du recueil s'est faite au prix d'une série d'expurgations qui ont grandement édulcoré le contenu du recueil. En l'espace de quelques décennies, la littérature italienne a été expurgée des plaisanteries jugées inconvenantes pour les « oreilles pieuses » des fidèles, obscènes, contraires aux bonnes mœurs (contra bonos mores) ou irrespectueuses de la dignité du clergé, des cérémonies catholiques ou des Saintes Écritures. S'il est peut-être abusif d'affirmer, à l'instar de Peter Burke, que la culture comique de la Renaissance se « désintègre » entre 1550 et 1650 sous le coup d'une « offensive culturelle » de l'Église catholique, on peut toutefois observer une sévérité croissante du discours et de l'action censoriale des autorités romaines à l'égard des recueils de facéties, avec pour résultat un déplacement des frontières du comique. À partir du milieu du XVIe siècle, l'Italie de la « Renaissance anticléricale » (Ottavia Niccoli) s'éteint à petit feu et laisse place à une Italie de la Réforme tridentine et cléricale où la norme religieuse et culturelle est de plus en plus dictée par l'Église. Dans le même temps, la fonction culturelle et idéologique de la facétie évolue : alors qu'elle constituait encore au milieu du XVIe siècle un vecteur privilégié de la critique de l'Église romaine, elle est devenue un siècle plus tard un élément de conformité religieuse et culturelle, voire un outil d'acculturation aux principes moraux et disciplinaires de la Réforme tridentine.Recent studies on ecclesiastical censorship in early-modern Italy have contributed to a better understanding of the religious and cultural evolutions of the peninsula during the Catholic Reformation. The historiography has mainly focused on religious publications and successful literary genres such as collections of comic novels (novellistica). This article deals with another editorial genre that has never been studied from this perspective: collections of jokes and witticisms (facezie e motti). From the 1550s onwards, the Inquisition adopted a repressive policy due to the repression of Protestant heresy, anxious feelings about the proliferation of texts in the vernacular and a hostile attitude towards works of fiction. This resulted in jestbook titles being put on several indexes of prohibited books between the 1550s and the 1590s, as well as other censorial measures: the control of print, book confiscations and destructions, and repression of illegal readings. However, archival documentation – lacunary as it is – seems to indicate that this preventive and repressive censorship was relatively moderate in the peninsula. When we look at the editorial history of some jestbook titles, it is obvious that other forms of censorship (rewriting, self-censorship, bowdlerizing) had a deeper and more lasting effect on the reception of humour in early-modern Italy. The article develops the example of the Facetie del Piovano Arlotto and states that the editorial survival of the book was made possible by a series of expurgations that seriously toned down its contents. Within a few decades, all the jokes that were considered improper to “pious ears”, obscene, contrary to good manners (contra bonos mores) or disrespectful of the dignity of clergy, catholic ceremonies or the Scriptures, disappeared from the Italian literature. Peter Burke's statement about the “disintegration” of Renaissance comic culture under a “cultural offensive” led by the Catholic Church between 1550 and 1650 is probably a bit excessive. However, the Roman authorities were increasingly harsh in their discourse and censorial practices towards jestbooks, resulting in changes in what Burke calls the “frontiers of the comic”. The “anticlerical Renaissance” (Ottavia Niccoli) that was well alive until the mid-sixteenth century slowly died afterwards. In the wake of the Tridentine Reformation, the Church started to dictate the religious and cultural norms in the peninsula. The ideological function of humour changed in the same time: in the mid-sixteenth century, it was still a medium to criticize the Roman church; one century later, it had become an element of religious and cultural conformity, even a means of acculturating the laymen to the moral and disciplinary principles of the Catholic Reformation.
- Révolte et désobéissance dans la France du premier XVIIe siècle. Le marquis de La Case, huguenot saintongeais, face aux guerres de Rohan, en 1625 - Adrien Aracil p. 167-191 Le Verbal du marquis de La Case sur les troubles et mouvements de Montauban en 1625, qui relate les trois mois passés par Jean-Jacques de Pons de La Case à Montauban, au service du duc de Rohan, document manuscrit dont le détail du propos n'a jamais été étudié, fixe la scission qui s'opère dans la pensée politique de la France du premier XVIIe siècle, en particulier au sein du parti huguenot. Il montre que le deuxième soulèvement protestant dans la France des années 1620, mené sous la conduite de Rohan entre 1625 et 1626, joue à plus d'un titre un rôle charnière. Il accélère le passage entre une logique d'alliance encore marquée par le féodalisme, reposant sur le clientélisme et la culture du devoir de révolte, à une logique politicienne, où le discours est au service de la volonté des acteurs politiques et où manipulations et contrefaçons sont de mise. Le document sur lequel porte cet article illustre la dichotomie entre deux conceptions de l'action politique partisane. Il montre aussi les difficultés nouvelles engendrées par ce basculement : en mettant en opposition ses propres motivations, constituant ainsi une forme de rébellion rêvée, juste et conforme aux valeurs de la noblesse, et la rébellion imposée par Rohan, transgressive, brutale et désordonnée, La Case contribue à expliquer les mutations de la politique protestante, pour laquelle l'obéissance au roi devient non plus un témoignage de reconnaissance, mais un fondement de l'existence juridique et politique des huguenots. En mettant en scène et en justifiant sa soumission au roi, il contribue ainsi à montrer la façon dont la politique huguenote va se fondre, voire se dissoudre, dans le discours en germe du pouvoir absolu.This paper would like to study a manuscript source which has never been thoroughly analyzed, The Verbal du marquis de La Case sur les troubles et mouvements de Montauban en 1625. It tells the three months during which Jean-Jacques de Pons de La Case acts as a relay of the chief of the parti Huguenot during the 1620s, the duke Henri de Rohan, in Montauban. As many cities of the Huguenot crescent, despite its decisive importance in the protestant military network, Montauban is reluctant to follow Rohan. La Case tells a detailed story of the political practices which led the city to declare itself, and shows a dark version of the engagement of his former patron. He thus emphasizes the scission at work in Early-Seventeenth Century French political thought, especially among the members of the parti huguenot. The second protestant uprising of the 1620s, led by Rohan in 1625-1626, works as a landmark in many ways. Launched without the consent of a general assembly, it announces the divisions of the party, which led it to its downfall at the end of the next uprising, in 1627-1629. It is because of this division that Rohan has to deploy a network of clients in the reformed towns to assure their fidelity, often by using political practices to reach his goals, which doesn't go without heavy critics. It accelerates the transition, which is crucial in the understanding of political history of Early-Seventeenth Century France, between a culture of fidelity based on feudalism and duty of revolt, and a politician logic in which the discourse is used as a way to manipulate and deceive political actors. The document this paper wants to analyze illustrates a dichotomy between two conceptions of partisan political action ; it also focuses on the new difficulties caused by this cultural shift. Indeed, La Case sets an opposition between his own revolt, based on justice and nobiliary values, and broadly fantasized, and the rebellion imposed by Rohan, ruthless, disorganized and subversive. La Case thus crystalizes a transition in French protestant politics, which progressively abandons the culture of military revolt, and no longer considers obedience to the king as a mere consequence of their appreciation, but rather as the foundation of their political and legal existence. By setting and justifying his own submission to the king, La Case shows the way Huguenot politics are now merging, or rather dissolving, in the emerging thought of absolute power.
- Le programme français de réarmement de 1944-1945 - Stéphane Weiss p. 193-215 Le programme de réarmement initié durant l'automne 1944 en France, par le général de Gaulle, au sein des régions libérées, reste un sujet peu parcouru, relégué dans l'ombre de l'amalgame des Forces françaises de l'Intérieur (FFI) au sein de la 1re Armée française. Le gouvernement provisoire a vainement tenté d'obtenir en métropole un programme de livraisons américaines similaires à celles ayant permis l'équipement de huit divisions en Afrique du Nord en 1943-1944. Sous l'angle de ces seules livraisons, l'échec fut patent et il serait tentant de limiter le réarmement français de 1944-1945 à cette seule dimension. La France a pourtant mis sur pied dix nouvelles divisions en métropole avant le 8 mai 1945, dont sept ayant connu des engagements avant cette date. Le gouvernement français ne s'est pas contenté du seul levier américain et a emprunté des voies alternatives que cet article propose d'exposer, sous un angle évaluatif.Rearming France was one of the main aims scheduled in September 1944 by general de Gaulle, head of the French provisional government. The liberation of a main part of the country and of its population, considered as a potential military manpower, gave him an opportunity to engage and implement such a policy. Nevertheless, the French government couldn't work alone. Following the rearmament allowed in 1943 in French North Africa by the allied headquarters, the development of the French military plans depended on the allied agreement, mostly the American one. The French army's resurgence, requiring war material and a supply chain, was indeed relying on American military furniture. Moreover the engagement of the rebuilt French forces was exclusively determined by the allied headquarters. In this constrained frame, general de Gaulle had only limited degrees of latitude. On the 30th November 1944, after five months of rough negotiations with the American War Department and the Supreme Headquarters of Allied Expeditionary Forces in West Europe, the French government fixed a program of rearmament integrating the formation of ten new divisions. Its implementation went from Charybdis to Scylla, with a succession of crisis due to strong and persistent disagreements concerning the French priorities. French and American points of view did not converge. However the French choices were weakened by lacks of coherence. Therefore, the French program seemed quickly doomed to failure. Over the years, the French rearmament policy promoted in 1944-1945 received little attention, with a perspective mainly restricted to the failed American deliveries. Though, in May 1945, despite the near absence of the American equipment initially wished, the ten new divisions announced in November 1944 have been created, partially outfitted and, for some of them, engaged in the last operations against the German forces. The French government found alternative solutions to achieve its goals, taking advantages of unexpected initiatives conducted by former members of the French resistance. Thus, using tools of public policy evaluation, this paper aims to explain and expose the paths followed by the French rearmament program of 1944-1945.
- Se vêtir comme un empereur : les déviances d'Élagabal - Agnès Bérenger p. 3-24
- Comptes rendus - p. 217-256
- Liste des livres reçus au bureau de la rédaction - p. 255-256
- Ouvrages analysés dans les comptes rendus de la présente livraison - p. 257