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À la fin des années 1960, l'Organisation de la Palestine peut se vanter d'avoir un soutien diplomatique non négligeable sur la scène internationale. Les États arabes, les pays socialistes mais aussi la majorité des pays non-alignés soutiennent la cause des Palestiniens. Pourtant l'OLP reste aux yeux des gouvernements européens une organisation essentiellement terroriste. Cela n'empêche pas l'organisation d'avoir des représentants dans les capitales européennes. Cet article revient sur les conditions de représentation de ces acteurs dont les statuts ambigus les poussent à chercher d'autres voies diplomatiques pour défendre la cause palestinienne.

L'article analyse l'émergence d'une arène du développement internationalisée à l'échelle de la ville de Kasserine, axée sur le soutien à l'emploi et reconfigurée selon des logiques spécifiques liées aux opportunités d'insertion ouvertes par l'action associative. L'émergence des associations après la chute du régime de Ben Ali entraîne le recentrement de l'arène du développement kasserinoise sur les questions de l'emploi, traitées non seulement dans le cadre des projets des associations mais aussi dans le cadre même des associations comme prenant part aux dispositifs de politique de l'emploi, encadrés par l'État et financés par les acteurs internationaux. L'article esquisse le cadre d'analyse de l'arène du développement, à partir de l'observation entre les acteurs qui en font partie à l'échelle nationale, notamment les associations, l'État et les acteurs internationaux. Il vise finalement à mettre en lumière comment les stratégies d'insertion des activistes et leur expérience du chômage dans le cas kasserinois façonnent l'arène du développement locale, tout en détournant de manière paradoxale les dispositifs des politiques de l'emploi de l'État et des acteurs internationaux, ainsi que les objectifs de leurs propres projets associatifs.

La crise syrienne constitue un nouveau champ investi par la relation russo-israélienne. Même s'il subsiste des divergences de fond qui paraissent indépassables aux Russes et aux Israéliens, le modus operandi qu'ils ont forgé en Syrie reste une nécessité pour les deux acteurs désormais « voisins » au Proche orient. Tel-Aviv a pris acte du fait que, sur fond de désintérêt américain pour la région, la Russie est parvenue à redevenir un acteur sécuritaire de premier plan sur la scène stratégique régionale. Moscou semble pour sa part être « sensible » aux préoccupations sécuritaires qu'éprouve l'État hébreu à l'égard de l'enracinement de la présence iranienne en Syrie. En quête d'un « grand accord » lui permettant de convertir son succès militaire syrien en victoire diplomatique régionale, le Kremlin ne peut toutefois espérer jouer un rôle de premier plan sur le règlement de la question israélo-palestinienne. L'État hébreu, qui bénéficie de la politique proche-orientale de l'administration Trump, n'est pas disposé à accorder un rôle majeur à la Russie sur ce dossier.

Les initiatives de développement n'apportent pas toujours ce qu'elles préconisent. C'est le cas des dernières stratégies du Plan Maroc Vert (PMV) qui visent à soutenir l'emploi et l'autonomie des femmes rurales par des activités génératrices de revenus (AGR) et des processus décisionnels au sein de coopératives. L'étude démontre que contrairement à ce qui a été préconisé, les femmes ne sont pas en mesure de bénéficier des activités génératrices de revenus ou de participer aux décisions. Leur implication se limite à une main d'œuvre bon marché, voire gratuite, alors que seules les personnes les plus éduquées sont en mesure de trouver des bénéfices économiques.

Après le déclenchement de la « Guerre contre le terrorisme », la représentation des musulmans dans le cinéma occidental est devenue un enjeu-clé. D'une part, les réalisateurs étaient profondément conscients de l'influence accordée aux produits culturels dans la lutte contre Al-Qaïda puis contre Daech, mais, d'autre part, cette représentation était critiquée à cause de son enracinement dans les stéréotypes orientalistes. Cette étude cherche à comprendre comment l'industrie cinématographique a tenté de faire face à ce dilemme par le développement de personnages musulmans « positifs », auxquels le public puisse s'identifier. Néanmoins, la façon dont ces personnages ont été développés, soit comme héros, soit comme victimes, apparaît problématique, étant fondée sur les anciennes représentations de communautés subalternes au cinéma, qui se sont avérées difficiles à reprendre dans le cas des musulmans. Cela a eu pour effet de mener à la création d'icônes musulmanes à l'écran excessivement marquées par le politique, qui, en dépit des efforts fournis, apparaissent souvent creuses.