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Revue Revue de Géographie Alpine Mir@bel
Numéro vol. 38, no 4, 1950
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Le relief du massif de Gigondas-Suzette - Gilbert Armand p. 30 pages accès libre avec résumé
    Résumé. — Le Massif de Gigondas-Suzette peut être considéré comme l'extrémité sud-occidentale du massif des Baronnies. Il présente ainsi une très remarquable virgation des plis, tandis que son emplacement en bordure des plaines rhodaniennes l'expose à une intense érosion. Ce sont là les points de départ de l'étude que M. Armand consacre à leur relief. Une première partie présente, l'hétérogénéité du matériel sèdinientaire, avec des assises très peu résistantes qui voisinent avec des bancs frjés durs; d'autre part plusieurs phases de plissements ont brassé ces roches. Il en résulte une remarquable variété morphologique, caractérisée par le contraste entre les murailles violemment dressées des « Dentelles » et le moutonnement confus des dépressions creusées dans le Trias ggpsifère. Un autre contraste est fourni par l'allure tranquille de la partie septentrionale du massif où des bancs épais de calcaire crétacé n'ont offert que des plis bas, ainsi difficilement érodables.
  • Technique des sondages sous-glaciaires - André Bourgin p. 10 pages accès libre avec résumé
    Résumé. — La nécessité de capter des eaux à des hauteurs de plus en plus considérables en vue des aménagements hydroélectriques amène à s'intéresser aux prises d'eau sous-glaciaires. Dès lors, il est obligatoire de connaître les émissaires souterrains des glaciers et par suite de pratiquer des sondages à travers les appareils. Plusieurs méthodes oni été utilisées. Les sondages mécaniques sont difficiles à cause de l'équipement trop considérable qu'ils exigent. La méthode sismique n'a guère d'intérêt que sur des glaciers très larges dont le fond n'est pas trop accidenté. L'emploi, des ondes ultra-sonores est compliqué par l'hétérogénéité de la masse glaciaire. On s'est donc mis récemment aux sondages thermiques ou thermoélectriques dont on décrit ici le fonctionnement et les avatars possibles. En dernière analyse, il s'agit d'un nouveau et précieux moyen de recherche.
  • Les ovins dans les Alpes françaises. Répartition et évolution récentes du cheptel autochtone - Daniel Drogue p. 46 pages accès libre avec résumé
    Résumé. — Comme son titre l'indique, le travail de M. Drogue est consacré à, la répartition du cheptel ovin autochtone des Alpes françaises, depuis le début du XXe siècle. L'auteur expose d'abord les données de sa méthode, puis il examine la répartition au cheptel dans les différentes parties des Alpes. Les Alpes du Nord ne le retiennent pas longtemps, car le mouton n'y est un peu abondant que dans de rares régions, zone intra- alpine, Bas-Arly, parties méridionales des massifs centraux, enfin le Sud du Sillon alpin où le Beaumont, le Champsaur et particulièrement le Trièves, sont de véritables domaines ovins. Une seconde partie comporte la partie orientale des Alpes du Sud, où te mouton présente des effectifs qui vont s'élargissant vers l'Ouest. En zone infra-alpine, l'Ubaye écrase tout le reste; dans les Alpes maritimes, le mouton à peu près disparu des vallées orientales ne retrouve de l'intérêt que sur le Haut Var, la Haute Tinée et plus encore le long du Haut Verdon. Enfin la Moyenne Durance offre une véritable vocation ovine, particulièrement dans l'Ouest, c'est-à-dire dans la région du Buech. Le gros morceau est apporté par les Préalpes du Sud. Là encore pour- tant, l'extrême Est, dans les Préalpes de Nice, est à peu près vide d'ovins; au contraire, le mouton triomphe fréquemment dans les Préalpes de Grasse et dans les Préalpes de Digne. La Brèche durancienne, qui sépare ces Préalpes de l'Est de celles de l'Ouest, n'est pas hostile aux ovins, bien que ceux-ci y soient répartis de façon inégale. Enfin les massifs occiden~ taux sont comme le paradis du mouton dans les Alpes françaises, d'autant qu'une forme d'élevage perfectionné y a été acclimatée depuis une quarantaine d'années. Les Plateaux vauclusiens, le Dévoluy, le Haut Bochaine, sont bien garnis; plus encore les Baronnies et le Diois et c'est dans ces deux derniers massifs que les progrès techniques ont été le plus considérables. Dans une dernière, partie, l'auteur examine le mouton dans l'économie des Alpes françaises, en délimitant les nombreuses communes où. les profits réalises sur cet élevage sont plus considérables que ceux qui sont fournis par d'autres types d'exploitation rurale.
  • L'émigration récente en France des communes du Haut Embrunais - E. Roux p. 10 pages accès libre avec résumé
    Résumé. — Cet article est fondé sur l'utilisation des fiches bis qui accompagnaient les anciennes cartes d'alimentation et qui permettent, de connaître les originaires vivants nés dans une commune et étant allés se fixer ailleurs, ainsi que les occupations qu'ils exercent. L'application de ce principe est faite ici pour le Haut Embrunais, soit il communes en y ajoutant celle de Vars. L'auteur évalue d'abord l'ampleur de cette émigration contemporaine, puis ta répartition des émigrés que l'on retrouve soit dans les Alpes du Nord, soit surtout dans la Moyenne Durance alpestre et le Midi méditerranéen. Cette émigration d'ailleurs demeure en majorité rurale, contrairement à l'opinion généralement reçue. Les осcupations de ces émigrés comportent en première ligne l'agriculture, puis viennent les fonctionnaires et assimilés, les commerçants, les artisans; peu d'ouvriers, un petit nombre de gens de service et d'employés.
  • Observations du Comité Météorologique de l'Isère pour 1948 et 1949 - Louis Breton p. 12 pages accès libre
  • Actualités

  • Comptes rendus critiques

  • Chronique de l'Institut de Géographie Alpine : Deuxième semestre 1949-50 - p. 2 pages accès libre