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Résumé. — Le plateau de Champagnier, situé au S. de Grenoble, est caractérisé sur sa bordure N. par des terrasses qui se situent au niveau de 250 m, 320 m, 360 m, 400 m et 450 m. Dms la terrasse du Crey (45°08' N., 5°45'42" E.), située au niveau de 250 m, on a trouvé entre 225 et 230 m du bois fossile. Deux datations au С l4 ont donné + 2 200 - 1 800 et 29300 + 5 000 6 3 100 B.P. Ces résultats prouvent que pendant le dernier grand interstade du Würm, celui de Paudorf, l'ombilic de Grenoble était sans glace. La stratigraphie de la terrasse du Crey suggère même qu'aucun glacier n'aurait atteint Grenoble pendant la dernière phase du Würm, après l'interstade de Paudorf. Une datation au C-l4, effectuée dans la sablière d'Eybens (45C08'47" N., 5°45" E.), a prouvé que les sables inférieurs à 265 m ont un âge minimum de 42 à 44 000 ans B.P. Il semble donc certain que le socle alluvial du plateau de Champagnier est très ancien; il pourrait même être interglaciaire selon Bourdier, mais non finiwürmien (stade d'Eybens) comme l'a prétendu P. Lory. Une dernière datation au C-14 a été faite à 330 m dans des argiles non litées au-dessus de Brignoud (Ь5°15'53" N., 5"55'05" E.). L'âge minimum pour les argiles en question serait 44 000 B.P.

Résumé. — L'objet de cette étude est l'analyse du modelé et des formations de la marge glaciaire en Artense; et de l'extension des glaces dans ce secteur de confluence où venaient se mêler les apports dn Mont Dore, du Cézallier et du flanc nord du Cantal. Dans les zones de marge glaciaire, on observe beaucoup de formations fluvio-glaciaires; à l'amont de Bort-les-Orgues, un lac de grande taille a existé, sa localisation était étroitement guidée par le canevas structural, sa présence s'explique par un barrage glaciaire. S'il est relativement facile de reconstituer la genèse du modelé et des dépôts, il est plus malaisé de proposer une chronologie et de préciser de combien de périodes froides relèvent ces formes.

Résumé. — Les glaciers ont joué un grand rôle dans l'évolution morphogénique des Carpates, bien qu'ils n'aient occupé que le dixième du massif. Les reliefs glaciaires, influencés par la latitude et l'exposition, présentent plusieurs éléments caractéristiques : surfaces dominées par des nunataks, cirques étages qui séparent des crêtes en lames de couteaux, lacs en voie d'extinction, vallées en auges aux versants dégradés par des processus périglaciaires, moraines qui ont barré ces vallées. On peut reconstituer deux phases glaciaires séparées par une phase interglaciaire ; l'étagement des formes en apporte le témoignage comme la succession des dépôts garnissant les grottes du voisinage. Si bien des formes semblent relever d'un type alpin ou pyrénéen, leur caractère spécifique permet cependant d'affirmer l'existence d'un type carpatique de glaciation.

Résumé. — Examen des divers types concevables de cartes géo-techniques et énumeration des données (des conditions de fondation aux risques naturels) qu'il est possible d'y faire figurer, en fonction de leur échelle et des utilisateurs auxquels elles s'adressent. Définition des contraintes spécifiques imposées par le milieu montagnard.

Résumé. — Le massif des Bagzans, l'un des plus vastes parmi les hauts massifs de l'Aïr, présente un milieu montagnard original tant par son relief que par son climat. Mais sa personnalité tient surtout à la présence d'une dizaine de villages localisés dans de hauts bassins entre 1 450 et 1 700 mètres. Malgré l'isolement qui caractérise ce massif, on y retrouve les mêmes activités traditionnelles que dans le reste de l'Aïr : élevage et transport caravanier d'une part, jardinage de l'autre. Les jardins se distinguent cependant par leur taille, leur mise en valeur, leurs productions et surtout par le procédé d'irrigation. Mais l'économie reste précaire dans ce pays où toute l'activité est liée à la présence de l'eau.

Résumé. — Les chefs d'exploitation à temps partiel tiennent une place considérable dans la vie des deux départements savoyards (30 % du total). Ils sont proportionnellement plus nombreux en région montagnarde avec deux types d'association : agriculture-industrie lourde (en Savoie surtout) et agriculture-tourisme (plutôt en Haute-Savoie). Leur fréquence dépend autant des possibilités d'emploi que des structures et du revenu agricoles. Les statistiques dont nous disposons et la complexité du phénomène empêchent de faire toute prévision, mais le phénomène semble avoir atteint un maximum quantitatif.