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Revue Sociologie du travail Mir@bel
Numéro vol. 13, no 3, juillet-septembre 1971
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • L'organisation et l'environnement - Jean Bonis p. 24 pages accès libre avec résumé
    Ni totalement dépendante ni réellement autonome , l'organisation peut être regardée comme un organisme qui vit d'échanges avec l'environnement. Si considérée ainsi ses contours deviennent plus flous, du moins est-on mieux à même de réintégrer dans l'approche scientifique des phénomènes essentiels à sa compréhension. Ses aspects formels autant que son fonctionnement apparaissent alors comme réponse à l'environnement et stratégie au service du projet organisationnel. L'échange se fait sur deux axes fondamentaux : la production et l'intégration des membres de l'organisation. Tous deux sont l'occasion pour l'organisation de manifester «l'impérialisme larvé» par lequel elle cherche à réduire les incertitudes qui viennent de l'environnement. Comment cet «impérialisme» se manifeste, quel frein il rencontre à l'intérieur et à l'extérieur de l'organisation, tel est l'objet principal de cet article.
  • La condition de la classe ouvrière aux Etats-Unis (1970) - Irving louis Horowitz, Myriam Pecaut p. 15 pages accès libre avec résumé
    L'auteur s'en prend aux théoriciens de la classe ouvrière et renvoie dos à dos ceux qu'ils appellent marxistes «classiques», comme E. Mandel , et marxistes «révisionnistes», comme S. M. Lipset. Les uns et les autres n'auraient pas échappé au modèle traditionnel qui confère un rôle historique particulier au prolétariat. La classe ouvrière américaine doit être étudiée dans son contexte national : intégrée idéologiquement et politiquement au sein de la société américaine, consciente par ailleurs de son statut minoritaire par rapport à la population globale, elle se définit essentiellement dans l'ensemble du système comme un groupe d'intérêt, d'autant plus satisfaite du maintien du statu quo actuel qu'elle se sent menacée par des groupes plus radicalisés — étudiants et noirs. Un mouvement peut cependant se constituer dans l'avenir, à l'intérieur de la classe ouvrière, mais autour d'un clivage nouveau : entre la classe possédante d'une part, la classe des producteurs — dirigeants industriels et ouvriers — d'autre part.
  • Dépendance et idéologie des dirigeants industriels brésiliens - Vilmar Faria, Daniel Pécaut p. 18 pages accès libre avec résumé
    L'idéologie du «développement national autonome» a accompagné la phase de l'économie brésilienne dite de «substitution des importations». Cette idéologie était fondée, au plan économique , sur l'idée d'un contrôle national croissant sur la production au plan politique, sur le thème d'une vaste alliance de classes à laquelle participaient certains secteurs populaires aussi bien que les industriels. De nombreuses études récentes ont montré la crise de cette idéologie, sous l'effet en particulier de la dépendance de plus en plus forte du secteur moderne de l'industrie brésilienne à l'égard de la technologie ou des capitaux étrangers. L'auteur analyse ce phénomène de crise en se plaçant au niveau des attitudes des dirigeants industriels brésiliens. Il utilise, pour ce faire, les données d'une enquête réalisée en 1966-67. Il apparaît bien que ces dirigeants se réfèrent beaucoup moins qu' auparavant à une large alliance de classes et, notamment, ont davantage tendance à définir leurs rapports avec la classe ouvrière comme politiquement conflictifs. Ce n'est que dans le secteur traditionnel que Von peut encore trouver certains éléments de l'ancienne idéologie.
  • La détermination des pratiques sociales en situation de retraite - Manuel Castells, Anne-Marie Guillemard p. 26 pages accès libre avec résumé
    Partant d'une réflexion sociologique générale sur la retraite et sur ses rapports avec le vieillissement, les auteurs se proposent d'analyser les processus sociaux par lesquels les retraités sont amenés à actualiser tel ou tel comportement dans la dernière étape de leur vie. En fonction de leur approche théorique, ils définissent un certain nombre de pratiques liées à la retraite. Ils montrent ensuite de quelle manière ces conduites typiques sont, pour une large part, déterminées par la situation matérielle, biologique, sociale et intellectuelle qui a été constituée au cours de la vie active. La retraite n'apparaît alors que comme une reproduction détériorée des comportements déjà appris.
  • Note critique

  • Comptes rendus

  • Les éditeurs nous communiquent - p. 3 pages accès libre