Contenu du sommaire : Grands desseins, petits détails
Revue | Le journal de l'école de Paris du management |
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Numéro | no 148, mars-avril 2021 |
Titre du numéro | Grands desseins, petits détails |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Éditorial : Grands desseins, petits détails - Thomas Paris p. 3
- Idées : Coronavirus et cybercriminalité - Claude Riveline p. 7
- Vivre avec les cyberattaques, le mythe de Sisyphe renouvelé ? - Marie Le Pargneux, Laurent Oudot p. 8-15 Il est des menaces impossibles à éradiquer avec lesquelles nous devons apprendre à vivre. C'est le cas des cybermenaces. Les experts opérationnels en cybersécurité luttent au quotidien contre ces attaques en vagues répétées. Parfois, les moyens manquent et le découragement guette. Pourtant, le lendemain, il faut bien reprendre sa pierre et la rouler tel un Sisyphe moderne. Comment les entreprises peuvent-elles s'attacher l'abnégation de tels experts ? Ne faudrait-il pas repenser notre manière de numériser le monde ?
- Construire des partenariats innovants avec les grands groupes : les succès et les échecs de Baracoda - Thomas Serval p. 16-23 Les grandes entreprises multiplient les coopérations avec les start-up, mais peinent à les pérenniser. Le témoignage d'un spécialiste du genre apporte donc un éclairage d'autant plus précieux qu'il n'est pas fait que de success stories. Au-delà de l'analyse des réussites et des échecs, Thomas Serval souligne le nécessaire ajustement des maturités réciproques. C'est dans ces tentatives d'arrimage de vaisseaux si différents que la stratégie de “plateformisation” ou la création d'une filiale de conseil prennent tout leur sens.
- SMPF ou l'art d'être agile - Romain Serra p. 24-30 SMPF, entreprise familiale de 22 personnes, fabrique des pièces techniques de petite taille et à forte valeur ajoutée, en petites et moyennes séries, pour les secteurs de l'aéronautique, de la défense, de l'électronique, ou encore du luxe. À rebours de la tendance actuelle à l'hyper-robotisation, elle croit à un modèle reposant sur la très grande compétence technique des opérateurs, avec des machines très modernes et de plus en plus numérisées, mais qui ne remplacent pas l'homme. Ce choix lui donne une très grande agilité.
- Mégaprojets numériques internationaux : une gestion d'équilibriste - Nouredine Abboud p. 31-37 Le développement de jeux vidéo “blockbuster” est complexe. D'un côté, il s'agit de tirer son épingle du jeu par la qualité et par la créativité dans un marché hyperconcurrentiel. De l'autre, il faut coordonner pendant plusieurs années le travail d'équipes gigantesques réparties dans plusieurs studios de par le monde. La gestion de ces projets est un exercice d'équilibriste qui doit composer avec l'évolution des jeux vers le service, l'augmentation critique de la taille des équipes et les leçons de la crise de la Covid-19.
- Ecosystem réinvente l'articulation entre économie et sens - Christian Brabant p. 38-45 Ecosystem est un des éco-organismes chargés de collecter et de traiter les déchets. La priorité est donnée à la réparation des équipements pour le réemploi, avant leur recyclage et la valorisation énergétique. Remplir ces misions suppose de gros efforts de R&D, mais aussi de communication vers le grand public et l'animation de multiples comités incluant les adhérents (fabricants et distributeurs) et les partenaires, afin de les associer aux décisions, de préserver leur motivation et d'atteindre des objectifs ambitieux de qualité.