Contenu du sommaire : Cinéma colombien. Caliwood
Revue | Cinémas d'Amérique latine |
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Numéro | no 25, 2017 |
Titre du numéro | Cinéma colombien. Caliwood |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Éditorial - María Isabel Ospina p. 2
- Editorial - María Isabel Ospina p. 3
Caliwood
- « Le cinéma, c'est ce qui ne se voit pas » : José Carlos Avellar (1936-2016) - Sylvie Debs p. 4-7
- “Cinema mesmo, é o que nem se vê” José Carlos Avellar (1936-2016) - Sylvie Debs p. 4-7
- Cali. Cine, cultura & cinefilia - Ramiro Arbeláez p. 8-21 Parcours historique du cinéma et de la cinéphilie à Cali depuis les années 1950, prenant en compte les caractéristiques urbaines, culturelles et artistiques de Cali, qui ont déterminé, accompagné et influencé ou inspiré les films et les documentaires réalisés.
- Cali. Cinéma culture & cinéphilie - Ramiro Arbeláez p. 8-21 Parcours historique du cinéma et de la cinéphilie à Cali depuis les années 1950, prenant en compte les caractéristiques urbaines, culturelles et artistiques de Cali, qui ont déterminé, accompagné et influencé ou inspiré les films et les documentaires réalisés.
- Luis ¿por qué Cali? - Marie-Françoise Govin, Luis Ospina p. 22-33 Lors d'une interview accordée en décembre 2016, Luis Ospina, réalisateur, producteur et scénariste colombien (et caleño), cofondateur du Groupe de Cali dans les années 1970, précise les origines de Caliwood. Il fait le lien avec le rayonnement cinématographique de l'Université del Valle et l'essor de la nouvelle génération de cinéastes colombiens. Il explique également le tournage de son film documentaire sur l'écrivain colombien controversé Fernando Vallejo, La Desazón suprema.
- Luis, pourquoi Cali ? - Marie-Françoise Govin, Luis Ospina p. 22-33 Lors d'une interview accordée en décembre 2016, Luis Ospina, réalisateur, producteur et scénariste colombien (et caleño), cofondateur du Groupe de Cali dans les années 1970, précise les origines de Caliwood. Il fait le lien avec le rayonnement cinématographique de l'Université del Valle et l'essor de la nouvelle génération de cinéastes colombiens. Il explique également le tournage de son film documentaire sur l'écrivain colombien controversé Fernando Vallejo, La Desazón suprema.
- Mujeres en el Grupo de Cali. Entrevista con las hermanas Elsa y María Vásquez - Luisa González, Elsa Vásquez, María Vásquez p. 34-43 Entretien avec Elsa Vásquez, monteuse, et María Vásquez, scripte, assistante réalisatrice et productrice, membres actives du Groupe de Cali. Sous l'angle de la cinéphilie, la création, l'amitié et l'amour, les sœurs Vásquez se souviennent de leur époque d'appartenance au groupe.
- Femmes dans le Groupe de Cali. Entretien avec les sœurs Elsa et María Vásquez - Luisa González, Elsa Vásquez, María Vásquez p. 34-43 Entretien avec Elsa Vásquez, monteuse, et María Vásquez, scripte, assistante réalisatrice et productrice, membres actives du Groupe de Cali. Sous l'angle de la cinéphilie, la création, l'amitié et l'amour, les sœurs Vásquez se souviennent de leur époque d'appartenance au groupe.
- Somos parte del mundo. Contravía Films de Cali - Julián David Correa, Óscar Ruiz Navia, Gerylee Polanco Uribe p. 44-55 Entretien sur Contravía Films, entreprise de production de Cali qui en elle-même résume une bonne partie de ce qu'est actuellement le cinéma colombien : nouveaux regards, nouvelles formes de production et de distribution, travail de créateurs indigènes et des quartiers populaires et ouverture sur le monde.
- Nous faisons partie du monde. Contravía Films de Cali - Julián David Correa, Óscar Ruiz Navia, Gerylee Polanco Uribe p. 44-55 Entretien sur Contravía Films, entreprise de production de Cali qui en elle-même résume une bonne partie de ce qu'est actuellement le cinéma colombien : nouveaux regards, nouvelles formes de production et de distribution, travail de créateurs indigènes et des quartiers populaires et ouverture sur le monde.
- Entrevista Con Ángela Osorio y Santiago Lozano, realizadores de Siembra. Desplazados - Amanda Rueda, Odile Bouchet, Ángela Osorio, Santiago Lozano p. 56-69 Siembra, grand prix Coup de Cœur à Cinélatino, traite d'une communauté de déplacés, situation qui a forgé la ville de Cali. En passant à un traitement de fiction, le choix des acteurs et la façon de filmer les corps ont été centraux dans la réussite du film. L'Université del Valle a permis l'éclosion d'une génération de cinéastes qui forge collectivement une production riche et variée.
- Entrevue avec Ángela Osorio et Santiago Lozano, réalisateurs de Siembra. Déplacés - Amanda Rueda, Odile Bouchet, Ángela Osorio, Santiago Lozano p. 56-69 Siembra, grand prix Coup de Cœur à Cinélatino, traite d'une communauté de déplacés, situation qui a forgé la ville de Cali. En passant à un traitement de fiction, le choix des acteurs et la façon de filmer les corps ont été centraux dans la réussite du film. L'Université del Valle a permis l'éclosion d'une génération de cinéastes qui forge collectivement une production riche et variée.
- Extractos del guion: La tierra y la sombra - César Augusto Acevedo p. 70-77
- Extraits du scénario : La terre et l'ombre - César Augusto Acevedo p. 70-77
- Esbozo sobre el conflicto armado en el cine colombiano - Manuel Silva Rodríguez p. 78-99 Panorama des représentations du conflit armé colombien tel qu'il est montré par le cinéma national. Le texte part de la complexité historique du conflit pour le mettre en lien avec les éléments thématiques, discursifs et formels des fictions et documentaires réalisés à divers moments. Nous traiterons particulièrement des productions de ces dernières années.
- Ébauche de réflexion sur le conflit armé dans le cinéma colombien - Manuel Silva Rodríguez p. 78-99 Panorama des représentations du conflit armé colombien tel qu'il est montré par le cinéma national. Le texte part de la complexité historique du conflit pour le mettre en lien avec les éléments thématiques, discursifs et formels des fictions et documentaires réalisés à divers moments. Nous traiterons particulièrement des productions de ces dernières années.
- Entre el desplazamiento y la reconciliación. El cine de Ciro Guerra - Patricia Carbonari p. 100-109 Au cours des dernières années, le cinéma colombien a fait quelques bonds dans la façon de montrer les conflits socio-politiques dont le pays a du mal à sortir. Dépouillé des stéréotypes, Ciro Guerra, depuis son premier film, La sombra del caminante, jusqu'à El abrazo de la serpiente, en passant par Los viajes del viento, met en jeu son artillerie formelle pour briser les schémas propres à la cinématographie qui l'a précédé. Laisser de côté l'opposé et en appeler à la réconciliation se révèle être la colonne vertébrale de son cinéma, qui invoque le retour du mythe pour parvenir à ses fins.
- Entre le déplacement et la réconciliation. Le cinéma de Ciro Guerra - Patricia Carbonari p. 100-109 Au cours des dernières années, le cinéma colombien a fait quelques bonds dans la façon de montrer les conflits socio-politiques dont le pays a du mal à sortir. Dépouillé des stéréotypes, Ciro Guerra, depuis son premier film, La sombra del caminante, jusqu'à El abrazo de la serpiente, en passant par Los viajes del viento, met en jeu son artillerie formelle pour briser les schémas propres à la cinématographie qui l'a précédé. Laisser de côté l'opposé et en appeler à la réconciliation se révèle être la colonne vertébrale de son cinéma, qui invoque le retour du mythe pour parvenir à ses fins.
- Renouveau du cinéma colombien depuis les années 2000, par le prisme de sa diffusion française - Cédric Lépine, Marie-Françoise Govin p. 110-117 La production du cinéma colombien connaît une effervescence notable depuis les années 2000, grâce en grande partie au soutien gouvernemental. Les circuits des festivals, aussi bien en Colombie qu'à l'étranger, donnent une visibilité et une notoriété de plus en plus grandes aux nouveaux auteurs. Il ne leur reste plus qu'à conquérir le public colombien.
- El cine colombiano desde los años 2000 visto a través de la difusión francesa - Cédric Lépine, Marie-Françoise Govin p. 110-117 La production du cinéma colombien connaît une effervescence notable depuis les années 2000, grâce en grande partie au soutien gouvernemental. Les circuits des festivals, aussi bien en Colombie qu'à l'étranger, donnent une visibilité et une notoriété de plus en plus grandes aux nouveaux auteurs. Il ne leur reste plus qu'à conquérir le public colombien.
- Nuevo cine colombiano: lo(s) nuevo(s), lo auténtico y el factor Proimágenes - Minerva Campos p. 118-133 Au tournant du siècle, plusieurs cinémas nationaux d'Amérique latine ont commencé à être qualifiés de nouveaux cinémas, suite à l'apparition de nouveaux réalisateurs, thèmes, esthétiques et discours dans leurs filmographies. Dans le cas de la Colombie, il faut en plus prendre en compte ce phénomène dans le cadre de la consolidation du projet Proimágenes.
- Nouveau Cinéma Colombien : le(s) nouveau(x), l'authentique et le facteur Proimágenes - Minerva Campos p. 118-133 Au tournant du siècle, plusieurs cinémas nationaux d'Amérique latine ont commencé à être qualifiés de nouveaux cinémas, suite à l'apparition de nouveaux réalisateurs, thèmes, esthétiques et discours dans leurs filmographies. Dans le cas de la Colombie, il faut en plus prendre en compte ce phénomène dans le cadre de la consolidation du projet Proimágenes.
- Sistema de salud, reflexión colectiva y cine - Odile Bouchet, Jorge Caballero p. 134-143 Jorge Caballero revient sur son film Paciente, prix Signis à Cinélatino, documentaire trans-média qui s'insère dans un projet élargi d'examen critique du système de santé colombien. En parallèle, une vidéo-installation de 9 courts-métrages de cinéastes nationaux reconnus dont deux Caleños, Luis Ospina et Óscar Campo, et d'autres manifestations ont constitué un travail collectif, chose difficile à réaliser en Colombie.
- Système de santé, réflexion collective et cinéma - Odile Bouchet, Jorge Caballero p. 134-143 Jorge Caballero revient sur son film Paciente, prix Signis à Cinélatino, documentaire trans-média qui s'insère dans un projet élargi d'examen critique du système de santé colombien. En parallèle, une vidéo-installation de 9 courts-métrages de cinéastes nationaux reconnus dont deux Caleños, Luis Ospina et Óscar Campo, et d'autres manifestations ont constitué un travail collectif, chose difficile à réaliser en Colombie.
- La mirada y el peso. Iconografía de la clase obrera en Chircales y Tierra Nueva - María Soliña Barreiro, Albert Elduque p. 144-155 Cet article analyse le motif de la charge dans deux documentaires politiques : Tierra nueva (1933) de Joris Ivens et Chircales (1964- 1971) de Jorge Silva et Marta Rodríguez. En partant de deux photogrammes sur lesquelles les ouvriers chargent des matériaux de construction et regardent furtivement la caméra, nous analysons une certaine iconographie de la classe ouvrière à partir des notions d'inconscient optique de W. Benjamin et du punctum de R. Barthes.
- Le regard et le poids. Iconographie de la classe ouvrière dans Chircales et Nouvelle terre - María Soliña Barreiro, Albert Elduque p. 144-155 Cet article analyse le motif de la charge dans deux documentaires politiques : Tierra nueva (1933) de Joris Ivens et Chircales (1964- 1971) de Jorge Silva et Marta Rodríguez. En partant de deux photogrammes sur lesquelles les ouvriers chargent des matériaux de construction et regardent furtivement la caméra, nous analysons une certaine iconographie de la classe ouvrière à partir des notions d'inconscient optique de W. Benjamin et du punctum de R. Barthes.
- Retour sur le IVe atelier : Cinéma, genre et politique - Marion Gautreau, Alexis Yannopoulos, Jayro Bustamante, Pablo Agüero p. 156-171 Lors de l'atelier “Cinéma, genre et politique” de 2016 organisé en collaboration entre Cinélatino et l'Université Toulouse Jean Jaurès, deux réalisateurs ont mené une discussion ouverte au public : Jayro Bustamante sur son film Ixcanul, et Pablo Agüero pour Eva no duerme. Des extraits représentatifs de ces deux ateliers sont présentés dans cet article.
- Mirada al IV° taller: Cine, género y política - Marion Gautreau, Alexis Yannopoulos, Jayro Bustamante, Pablo Agüero p. 156-171 Lors de l'atelier “Cinéma, genre et politique” de 2016 organisé en collaboration entre Cinélatino et l'Université Toulouse Jean Jaurès, deux réalisateurs ont mené une discussion ouverte au public : Jayro Bustamante sur son film Ixcanul, et Pablo Agüero pour Eva no duerme. Des extraits représentatifs de ces deux ateliers sont présentés dans cet article.
- La declaración de Toulouse - p. 172-177 Le Communiqué de Toulouse rend compte des discussions entre les agences de cinéma européennes et latino-américaines qui ont eu lieu à Toulouse en mars 2016. Pour promouvoir et défendre la diversité culturelle en Europe et en Amérique latine, les délégués font des propositions concrètes pour la mise en œuvre d'un partenariat étroit entre leurs agences.
- Le communiqué de Toulouse - p. 172-177 Le Communiqué de Toulouse rend compte des discussions entre les agences de cinéma européennes et latino-américaines qui ont eu lieu à Toulouse en mars 2016. Pour promouvoir et défendre la diversité culturelle en Europe et en Amérique latine, les délégués font des propositions concrètes pour la mise en œuvre d'un partenariat étroit entre leurs agences.
Notes de lecture
- Valeria de los Ríos y Catalina Donoso Cuarto Propio, El cine de Ignacio Agüero: el documental como la lectura de un espacio - Ignacio del Valle Dávila p. 178-179
- Valeria de los Ríos y Catalina Donoso Cuarto Propio, El cine de Ignacio Agüero: el documental como la lectura de un espacio - Ignacio del Valle Dávila p. 178-179
- Carolina Amaral de Aguiar, O cinema latino-americano de Chris Marker - Alexsandro de Sousa e Silva p. 179-181
- Carolina Amaral de Aguiar, O cinema latino-americano de Chris Marker - Alexsandro de Sousa e Silva p. 179-181