Contenu du sommaire : À quoi sert la criminologie ?

Revue La Revue Nouvelle Mir@bel
Numéro no 2022/2
Titre du numéro À quoi sert la criminologie ?
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  • Éditorial

  • Le mois

  • Billet d'humeur

  • Dossier. À quoi sert la criminologie ?

    • À quoi sert la criminologie ? - Christophe Mincke, Sophie André accès libre
    • Grandeur et misère de la criminologie : Retour sur quelques enjeux épistémologiques - Sophie André accès réservé avec résumé
      En Belgique, la criminologie constitue une discipline, ou à tout le moins un champ d'études, institutionnalisé par la plupart des universités belges. Si l'on peut se réjouir de la place qu'elle occupe aujourd'hui, de ses développements passés et à venir, il n'en demeure pas moins qu'elle reste l'objet de débats, parfois enflammés, autour de sa légitimité en tant que discipline scientifique.
    • Le criminologue au sein de la cité : Une position en constante évolution - Vincent Seron accès réservé avec résumé
      La criminologie semble à l'heure actuelle constituer une voie de plus en plus prisée par les étudiants en quête de formation. Mais qu'adviendra-t-il de ces futurs diplômés ? En retraçant la quête du criminologue pour ancrer sa place dans la cité, cette contribution revient sur les questionnements relatifs à l'identité professionnelle du criminologue ainsi que sur les leviers et les obstacles auxquels il est confronté. S'il a pu par le passé être caractérisé comme une lente marche à l'ombre, ce voyage semble aujourd'hui revêtir les atours d'une véritable conquête notamment pour revendiquer une place au sein de l'appareil pénal et de l'institution judiciaire auxquels il est intimement lié.
    • La criminologie au service de l'État ? - Christophe Mincke accès réservé avec résumé
      La criminologie est cette discipline qui n'a de sens que par rapport à l'action de l'État et qui, au cours de son histoire, a constamment hésité entre servilité et critique radicale. Quelle forme pourrait prendre une relation apaisée entre l'État (au sens large) et les criminologues ? Quels sont les obstacles qui lui font barrage et les conditions qui la rendraient possible ?
    • Que serait une société sans les sciences humaines et sociales ? - Luc Van Campenhoudt accès réservé avec résumé
      Lorsqu'on s'interroge sur les sciences humaines et sociales (leur utilité, leur intérêt, leur scientificité, leur impartialité…), on fait généralement le procès de chaque discipline (la criminologie, la philosophie, la psychologie, l'histoire, l'économie, la sociologie…) en elle-même, pour elle-même, souvent à partir de points de vue lourds d'idées préconçues et peu désintéressés. Or, il convient de se poser préalablement une autre question : celle du lien entre les sciences humaines et sociales dans leur ensemble, et la société. Plusieurs manières de l'explorer sont possibles. Nous la prenons ici à contrepied, pour mieux en faire apparaitre l'enjeu : Que serait une société sans les sciences humaines et sociales ?
    • Criminologie, architecture et territoire : Liens durables et parfois invisibles entre la criminalité et l'espace construit - David Tieleman accès réservé avec résumé
      Loin des stéréotypes qu'elle véhicule dans les médias, la criminologie, dans son appréhension des facteurs liés aux phénomènes de délinquance ou de déviance, pose aussi une attention particulière sur l'environnement. Le premier rendez-vous entre la criminologie et l'architecture date de ce fait de plus d'un siècle. La relation pérenne qui en est issue s'entrevoit à travers les liens que ces deux sciences-carrefour ont pu tisser au fil du temps.
    • Femmes, justice, répression : un regard féministe - Irène Kaufer accès réservé avec résumé
      « Mettre fin à l'impunité » est un slogan qui fleurit dans les mobilisations féministes contre les violences faites aux femmes. Et bien sûr, la passivité des diverses autorités face à ces violences est interpelante. Mais s'agit-il vraiment de « punir » ? La sécurité des femmes est-elle liée à la hauteur des sanctions ?
  • Article

    • La Belgique a-t-elle connu une thérapie du choc ? : La dévaluation du franc belge de février 1982 - Balthazar de Robiano accès réservé avec résumé
      Alors que de nombreux discours présentaient la dévaluation du franc belge comme une menace pesant sur l'économie belge justifiant pour être évitée des mesures d'austérité radicales, la dévaluation de février 1982, préparée en secret, fut l'instrument permettant à un gouvernement disposant de pouvoirs spéciaux d'imposer ces mesures d'austérité et de surpasser l'opposition, notamment syndicale.
  • Italique