Contenu du sommaire : (Re)penser la relation franco-allemande

La situation de la Moldavie se trouve profondément remise en question par la guerre en Ukraine, au moins à trois niveaux : économique et humanitaire, stratégique – étant en proie à des dynamiques contradictoires avec la Transnistrie –, et européen, en particulier avec les développements accélérés de sa politique vis-à-vis de l'Union européenne. Son histoire et son positionnement géographique ont alors poussé Chisinau à agir diplomatiquement, d'un côté avec solidarité vis-à-vis de la population ukrainienne, de l'autre avec retenue vis-à-vis de la Russie, donnant une nouvelle impulsion à son activité diplomatique, qui s'est soldée, fin juin 2022, par l'accession au statut de candidat à l'UE. Cet article se penche sur les conséquences qu'implique le conflit en Ukraine pour la Moldavie, notamment sur sa relation à son environnement stratégique direct.

Ce papier discute de l'implémentation de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) à l'aune du duel sino-états-unien et de la possibilité de capitaliser sur les opportunités d'investissement dans les infrastructures offertes par le Build Back Better World (B3W) et la Belt and Road Initiative (BRI). L'Union africaine (UA) et ses membres travaillent en effet pour faire progresser l'initiative de régionalisation des économies, en élaborant les politiques et accords ( soft infrastructure) nécessaires. Mais ce qui manque encore, ce sont les infrastructures matérielles ( hard infrastructure), essentielles pour que la ZLECAf ne reste pas lettre morte et que les citoyens africains en bénéficient réellement. La question se pose alors de savoir où trouver les financements nécessaires. Cet article tente d'expliquer pourquoi, en dépit de leur concurrence stratégique, la Chine, à travers la BRI, et les États-Unis, voire le G7, à travers le B3W, peuvent être un atout majeur pour une implémentation optimale de la ZLECAf.