Plus de quatre personnes sur dix (41 %) des habitant·es de la Polynésie française vivent en ménage complexe, en cohabitation intergénérationnelle pour la plupart et entre pairs pour une minorité. Ces ménages hébergent des jeunes adultes et des personnes à la situation économique plus fragile en raison de leur niveau d'éducation (en moyenne plus faible) et de leur situation professionnelle (risque de chômage plus élevé). L'équipement de ces ménages complexes est similaire à celui des ménages composés de famille nucléaire. Ce mode de résidence en famille élargie persiste dans une société fortement urbanisée, où elle contribue à protéger de la précarité économique.