Demander à connaître le sexe de l'enfant à naître est une pratique généralisée en France. L'enquête nationale Elfe indique que seul un couple sur dix ne le demande pas. Les parents les plus éduqués, ceux qui ont déjà eu des enfants et de sexe différent, et ceux qui ont une pratique religieuse régulière sont les moins demandeurs. À l'inverse, ils sont plus nombreux à le faire quand ils sont très jeunes, quand ils déclarent une préférence pour un sexe plutôt que l'autre, et quand le suivi de la grossesse a fait l'objet de nombreuses visites médicales et d'échographies.