Contenu du sommaire : Le point sur : Nouvelles routes de la soie et migrations
Revue | Hommes et migrations |
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Numéro | no 1343, octobre-décembre 2023 |
Titre du numéro | Le point sur : Nouvelles routes de la soie et migrations |
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- L'Asie mondialisée ? - Marie Poinsot p. 3
- Nouvelles Routes de la soie et migrations - Claudia Astarita, Isabella Damiani, Mustafa Poyraz, Vasoodeven Vuddamalay p. 8-9
- La migration chinoise dans l'Extrême-Orient russe : anciens débats, nouveaux enjeux - Olga V. Alexeeva p. 11-19 La circulation migratoire entre la Chine et la Russie autour de leur frontière commune varie en fonction de leur coopération bilatérale et de ses ambiguïtés. Si le développement économique des deux pays conduit les migrants chinois à s'installer et à travailler dans l'Extrême-Orient russe, leur présence ne fait pas l'unanimité en Russie. Malgré le récent rapprochement politique sino-russe, la période contemporaine est marquée par une situation socio-politique et économique dégradée en Russie, dont l'effet dissuasif est important. En réponse, les catégories de migrants chinois se diversifient et les flux diminuent.
- La Route de la soie et les dynasties chinoises : Un passé de commerce, d'expansion et d'échanges culturels - Sayed Mahdi Munadi p. 20-21 Réseau principalement dédié au commerce chinois, la Route de la soie a également été utilisée pour l'espionnage, le renseignement et les expéditions militaires. Elle a permis la transmission de biens, d'idées et de religions, et a aidé les différentes dynasties chinoises à sortir le pays de son isolement pour le transformer en empire expansionniste vers l'Ouest.
- La migration chinoise et les communautés sinisées : Des dispositifs de l'expansion du pouvoir chinois en Asie du Sud-Est ? - Téphanie Sieng p. 23-32 Depuis les années 2000, la Chine développe de plus en plus son pouvoir diplomatique, stratégique et économique en Asie du Sud-Est. Pour ce faire, elle s'appuie sur des communautés chinoises à la fois bien intégrées au sein des populations locales, tout en étant à même de réaffirmer l'identité et les valeurs chinoises. Cette ressource stratégique sur le plan culturel participe du processus chinois d'intégration économique en Asie du Sud-Est, la Chine représentant le principal partenaire des pays de la région, réunis dans l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean).
- Belt and Road Initiative et mobilités chinoises contemporaines aux Philippines : Une approche multiscalaire - Catherine Guéguen p. 41-47 Le jeu représente une industrie florissante aux Philippines et attire de nombreux touristes, surtout chinois. Pour répondre aux besoins de cette population de joueurs, les flux migratoires en provenance de Chine se sont développés. La venue d'employés chinois recrutés pour leur connaissance du mandarin et certaines compétences numériques conduit à la recomposition des communautés chinoises déjà implantées aux Philippines. Ce renouveau des mobilités chinoises intervient dans un contexte de densification des relations diplomatiques entre la Chine continentale et l'archipel philippin.
- Le Kazakhstan face aux enjeux des Nouvelles routes de la soie : Entre représentations identitaires et présence chinoise - Isabella Damiani p. 43-51 Pris entre la Russie et la République populaire de Chine, le Kazakhstan constitue un espace géopolitique convoité par ses deux grands voisins frontaliers. La république du Kazakhstan s'est construite à la chute de l'Union soviétique autour d'une identité eurasiatique fondée sur un attachement à la terre et une ouverture aux échanges économiques. Dans ce cadre, le projet des Nouvelles routes de la soie augure une nouvelle étape dans les relations entre la Chine et le Kazakhstan. Malgré une sinophobie présente dans le pays, liée notamment à la propriété foncière, la république kazakhe semble peu à peu se détacher de l'influence russe.
- Migrations et échanges sur la « Route de la soie » aux périodes protohistoriques - Élise Luneau p. 52-55 Si la Route de la soie désigne le réseau le plus important par son ampleur géographique et commerciale, les échanges entre l'Orient et l'Occident passant par l'Asie centrale sont attestés depuis les périodes anciennes.
- L'inévitable carrefour iranien ? : Recompositions territoriales des routes qui franchissent ou contournent l'Iran - Théo Nencini, Johanna Ollier p. 57-60
- Les Routes de la soie dans l'Asie centrale de l'antiquité et du Moyen Âge - Rocco Rante p. 62-65 Les itinéraires commerciaux en Asie centrale, empruntés depuis l'âge du Bronze, foisonnent durant l'antiquité. Ce commerce de longue distance entre l'Asie et l'Europe connaît son apogée au IIIe siècle. Les échanges et les migrations au fil de ces routes caravanières constituent le territoire mouvant de la « Route de la soie », creuset d'un riche mélange de cultures.
- Les dynamiques migratoires et la position stratégique d'Istanbul sur la Route de la soie - Mustafa Poyraz p. 67-74 Point de passage clé ancré dans la longue histoire des mouvements migratoires entre l'Orient et l'Occident, Istanbul est devenue aujourd'hui davantage qu'un espace de transit vers l'Europe. Face au durcissement des politiques migratoires européennes, les migrants venus du Proche-Orient, d'Asie centrale ou d'Afrique réajustent leurs stratégies migratoires en vue de rester sur les rives du Bosphore. Si ce choix est fait par défaut, les migrants trouvent à Istanbul de multiples espaces informels où retisser des réseaux de solidarité, entre eux comme avec le reste de la société istanbuliote.
- La route de la soie historique, auberges et caravansérails : Le cas d'Alacahan à Sivas (Turquie) - Şükrü Aslan, Örge Aslan-Le Dily, Elouan Le Dily p. 76-79
- Les Nouvelles routes de la soie au prisme des parcours migratoires afghans - Théo Lefort p. 87-93 Les parcours d'exilés afghans entre l'Asie centrale et l'Europe occidentale constituent un contre-champ critique aux discours justifiant le projet des Nouvelles routes de la soie. Leurs expériences de mobilités, d'arrestations aux frontières et de confinements questionnent la métaphore de la route. Des entretiens menés en Turquie et en France avec des exilés confrontés à des infrastructures et à des environnements naturels rendus hostiles mettent en lumière des discours et des pratiques invisibilisés et illégalisés.
- De la complexification des rôles d'Izmir dans les mouvements migratoires : bien plus qu'un espace de transit - Ibrahim Soysüren, Lülüfer Körükmez, Cansu Demirel-Akbaş p. 93-99 Située à l'ouest de la Turquie, aux confins de l'Orient et de l'Occident, la ville d'Izmir diversifie ses rôles à l'égard des flux migratoires récents qui la traversent. Lieu de transit privilégié vers l'Europe toute proche, la ville est devenue un espace d'installation pour les migrants réfugiés syriens ayant fui leur pays après la guerre civile de 2011 ou les migrants en provenance de pays africains. Devant les difficultés du passage en Europe, la perspective d'un long séjour dans la ville d'Izmir constitue un pis-aller pour ces migrants, malgré les discours hostiles dont ils sont l'objet.
- Une ambassade de Perse à Venise : le tableau de Gabriele Caliari au Palais des Doges - Elena Marchetti p. 94-97 Un telero vénitien, peinture sur toile de grandes dimensions, réalisé pour le Palais des Doges au début du XVIIe siècle illustre un moment clé de la stratégie d'amitiés orchestrée par la République de Venise le long de la Route de la soie.
- Étudiants chinois à l'étranger : Sujet d'une transition ou objet d'une transaction ? - Claudia Astarita, Ulysse Richard p. 99-107 Au-delà des craintes qu'elles cristallisent à l'égard de l'emprise culturelle chinoise, les migrations d'étudiants chinois à l'étranger constituent l'objet de transactions réalisées à différentes échelles. À l'instar du réseau des Instituts Confucius déployé à l'international, la mobilité estudiantine constitue un levier d'influence académique et politique pour la République populaire de Chine. Toutefois, les motivations des étudiants relèvent davantage d'une stratégie utilitaire visant à accroître leur capital culturel pour faciliter leur recherche d'emploi dans leur pays d'origine.
- Le réseau de recherche Migrations de l'Asie de l'Est et du Sud-Est en France - Simeng Wang, Claudia Astarita p. 108-109 Le réseau de recherche pluridisciplinaire Migrations de l'Asie de l'Est et du Sud-Est en France (MAF) réunit des chercheurs et chercheuses qui travaillent sur les migrations en provenance de ces régions, à partir d'études et d'enquêtes menées en France. Créé en octobre 2019 et hébergé au sein du Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société (Cermes3, UMR8211, CNRS/Inserm/EHESS/Université Paris Cité), le MAF vise à favoriser les échanges multidisciplinaires entre les chercheurs et les chercheuses qui travaillent dans le domaine des migrations, ainsi qu'à promouvoir les échanges entre le monde de la recherche scientifique et la société (acteurs et actrices associatifs et territoriaux, médias, acteurs et actrices du monde artistique, de l'enseignement, grand public, etc.). Le travail de ce réseau, qui compte aujourd'hui trente-neuf membres, dont la majorité ont des origines asiatiques, aide à déconstruire l'hégémonie occidentalo-centrée des analyses des phénomènes migratoires en provenance de l'Asie de l'Est et du Sud-Est, ainsi qu'à explorer de manière réflexive la question de la racialisation au sein de l'enquête et dans la production du savoir. Il favorise également une approche intersectionnelle dans l'étude des migrations asiatiques en France, en enrichissant l'analyse de la question raciale au prisme du genre, de la classe sociale, mais aussi de l'âge, de la génération migratoire, de l'origine régionale, de la sexualité ou encore du handicap.
- Chinatowns et Nouvelles routes de la soie : quelles connexions ? - Vasoodeven Vuddamalay p. 111-118 L'étude des connexions entre les Nouvelles routes de la soie et les chinatowns disséminés dans le monde, ces quartiers urbains peuplés par les migrants chinois et leurs descendants, offre un angle inédit pour appréhender l'activisme croissant de la Chine sur la scène internationale. L'enquête dans les chinatowns du 13e arrondissement parisien et de Port-Louis à l'île Maurice permet à la fois de questionner les relations entre l'État chinois et sa diaspora, et les réactions des communautés chinoises face au racisme dont elles sont victimes dans leur pays d'installation.
- Les migrations chinoises en Afrique au temps des Nouvelles routes de la soie - Xavier Aurégan p. 121-129 La migration économique des Chinois en Afrique, en augmentation depuis le début des années 2000, repose sur une logique d'investissements opportuniste, mais se révèle aussi créatrice d'emplois pour les Africains qui endossent de multiples fonctions d'intermédiaires. Les acteurs privés chinois forment des groupes de migrants-investisseurs dont l'intégration reste toutefois superficielle dans leurs pays d'installation. En cause, l'entre-soi qui caractérise leurs relations communautaires et le désir d'un retour rapide en Chine où ils espèrent une progression sociale liée à la réussite de leurs affaires en Afrique.
- Chinafrique : partenariat d'un genre nouveau ? : L'exemple de la relation Chine-Sénégal - Abdoul Hameth Ba, Djiby Diakhaté p. 131-139 Le développement de la présence de migrants africains en Chine s'inscrit dans un contexte d'accélération et de diversification des relations Sud-Sud. Une enquête réalisée dans plusieurs grandes villes de Chine et à Dakar auprès de diplomates, de responsables associatifs et d'hommes et de femmes d'affaires africains révèle la nature asymétrique des relations qu'ils nouent avec leurs interlocuteurs chinois. Les difficultés de s'installer et de travailler dans le pays constituent autant de freins au développement des affaires que tente de pallier la forte solidarité associative des migrants africains.
Au musée
- La collecte sur des immigrations asiatiques en France : Retour sur l'appel à participation à l'exposition auprès des populations est et sud-est asiatiques - Shadé-Léann Roquais, Emilie Gandon, Simeng Wang p. 174-179
- « La diversité est une richesse » - Kei Lam, Stéphanie Bartolo p. 180-183 Après Banana Girl (Steinkis, 2017), premier roman graphique et autobiographique, Kei Lam y poursuit le récit d'une enfance franco-chinoise au quartier de La Noue, au nord au Bagnolet. Avec tendresse et humour, l'autrice revit ses années collège de l'autre côté du périph'. Au gré des pages, l'adulte qu'elle est devenue interpelle parfois la préadolescente, se joue de l'innocence et des souvenirs, et interroge plus sérieusement les liens entre l'urbanisme et les inégalités sociales. Mais, en s'attachant à sa famille et ses habitus, Kei Lam dévoile aussi une communauté trop souvent stéréotypée dont on sait finalement peu.
- Migrants, quartiers populaires, les boucs émissaires du Covid-19 ? - Flore Talamon p. 184-188 Virus chinois, péril jaune… les Chinois ont été les premiers montrés du doigt comme responsables de la transmission du Covid-19. En plus des origines migratoires supposées, d'autres préjugés compliquent la lutte collective contre la maladie en stigmatisant les habitants des quartiers populaires. Cette posture consistant à accuser de tous les maux un autre que l'on se choisit est-elle une constante dans l'histoire ? Que dit cette pandémie sur les discriminations dans la société française ?
Champs libres
- Mouloud Mimoun, dernière séance - Lucile Humbert-Wozniak p. 192-193 Le Palais de la Porte Dorée a appris avec une immense tristesse la disparition, le 23 novembre 2023, de Mouloud Mimoun, pilier de l'émission Mosaïque à laquelle il apporta son expertise et son amour du cinéma pendant 10 ans, et chroniqueur de la revue Hommes & Migrations qui publie dans ce numéro ses dernières chroniques.
- Exotisme et modernité dans l'entreprenariat alimentaire : l'exemple des restaurants chinois parisiens du début du XXe siècle - Pauline Funk p. 194-200 L'implantation des restaurants chinois à Paris date du début du XXe siècle et permet d'ouvrir un nouveau chapitre de l'histoire du commerce ethnique en France. Les entrepreneurs chinois et leurs partenaires européens emploient les codes de l'exotisme à des fins commerciales pour séduire une clientèle internationale amatrice d'expériences culinaires inédites. Ce faisant, ils contribuent à définir une image stéréotypée du restaurant « chinois » que les migrations asiatiques postérieures vont réemployer dans le pays.
- Mobilisations (d')asiatiques - Liêm-Khê Luguern, Simeng Wang, Karine Meslin, Karim Taharount, Emmanuel Terray, Yan-Han Chuang, Paul Boulland, Vincent Gay, Camille Gourdeau, Narguesse Keyhani p. 201-212 Cette seconde série de notices biographiques proposée dans le cadre du projet de recherche CAUSIMMI porte sur les mobilisations asiatiques dans la cause immigrée. Derrière l'expression « mobilisations (d')asiatiques » se cachent à la fois des personnes aux origines variées (notamment vietnamiennes, cambodgiennes et chinoises), mais également de milieux sociaux et de générations différents, employant des modes d'action pluriels. Cette série d'articles est également révélatrice des circulations relativement courantes entre les sphères académiques et militantes, comme en témoigne ici la place de Liêm-Khê Luguern, à la fois militante et chercheuse, membre du conseil scientifique de l'exposition Immigrations est et sud-est asiatiques depuis 1860, programmée au Musée national de l'histoire de l'immigration à Paris jusqu'au 18 février 2024, et de l'équipe CAUSIMMI.
- « À tirer sur l'ambulance, il faudrait pas que l'on s'étonne » : Ridan, « Le syndrome du petit beur » - Mustapha Harzoune p. 213-216
- Keyvan Chemirani - Keyvan Chemirani, François Bensignor p. 217-222 Percussionniste de tradition persane, Keyvan Chemirani n'a pourtant jamais expérimenté cet héritage paternel dans son écho-système d'origine. Il retrace son parcours atypique de musicien et de compositeur français, soulevant les questions de légitimité qui ont freiné ses premiers pas. Il rend aussi hommage au formidable esprit d'ouverture que son père et maître, Djamchid Chemirani, a su lui insuffler. Son récit dessine une autre forme de développement artistique, prenant sa source dans une tradition multiséculaire, mais construisant une carrière en dehors des normes et menant à des processus de création inusités.
- Abdelinho : Film d'Hicham Ayouch (Maroc, 2022) - Mouloud Mimoun p. 223
- Banel et Adama : Film de Ramata-Toulaye Sy (France, Sénégal, 2023) - Mouloud Mimoun p. 224
- Déserts : Film de Faouzi Bensaïdi (France, Allemagne, Belgique, Maroc, Qatar, 2023) - Mouloud Mimoun p. 225-226
- Le Gang des bois du Temple : Film de Rabah Ameur-Zaïmeche (France, 2022) - Mouloud Mimoun p. 226
- Mouloud Mimoun, dernière séance - Lucile Humbert-Wozniak p. 192-193
Livres
- Chine et terres d'Islam. Un millénaire de géopolitique - Emmanuel Lincot, Claudia Astarita p. 227-228 L'histoire des relations, très anciennes, entre la Chine et le monde musulman est retracée dans le livre d'Emmanuel Lincot, Chine et terres d'Islam. Un millénaire de géopolitique (PUF, 2021). Ces relations ont toujours été caractérisées par « un inépuisable pragmatisme et interdisent une vision géopolitique bipolaire opposant un monde associé aux États-Unis à un agrégat d'États musulmans non arabes jouant la carte chinoise ». Dans le chapitre 6 dédié aux Nouvelles routes de la soie, l'auteur les met en relation avec le monde musulman proche de la Chine. Le pragmatisme de Pékin est à nouveau souligné par l'auteur : « capter les ressources du monde, les exploiter et en sécuriser l'acheminement constitue le fondement principal de cette stratégie » (p. 277). Il précise que « les Nouvelles Routes de la soie constituent un projet d'affirmation de puissance et sont le reflet de la volonté pour Xi Jinping que son pays n'ait à subir aucun risque des secousses sociales liées à des problèmes alimentaires ou énergétiques, […] une vulnérabilité qui, déjà en son temps, n'avait pas échappé à Deng Xiaoping. Dès les années 1980, ce dernier déclarait en effet : “Au Moyen-Orient il y a le pétrole. En Chine, les terres rares” (Zhongdong you shiyou. Zhongguo you xi tu ) » (p. 278).
- Simeng Wang (dir.), Chinese in France Amid the Covid-19 Pandemic: Daily Lives, Racial Struggles and Transnational Citizenship of Migrants and Descendants : Leiden, Brill, 2023, 394 p., 135 € - Claudia Astarita p. 228-229
- Jennifer Yezid, Malika. Généalogie d'un crime policier : Paris, Hors d'atteinte, 2023, 160 p., 15 €. - Magali Nachtergael p. 229-230
- Jadd Hilal, Le Caprice de vivre : Paris, Elyzad, 2023, 224 p., 21 € - Mustapha Harzoune p. 230-231
- Agnès Desarthe, Le Château des Rentiers : Paris, éd. de l'Olivier, 2023, 224 p., 19,50 €. - Mustapha Harzoune p. 231
- Jean-Paul Demoule, Homo Migrans. De la sortie d'Afrique au grand confinement : Paris, Payot 2022, 432 p., 23 €. - Mustapha Harzoune p. 232-233
- Xavier Le Clerc, Un homme sans titre : Paris, Gallimard 2022, 128 p., 13,50 €. - Mustapha Harzoune p. 233-234
- Fabrice Langrognet, Voisins de passage. Une microhistoire des migrations : Paris, La Découverte, 2023, 368 p., 24 € - Pierre-Jacques Derainne p. 234
- Samia Messaoudi et Mehdi Lallaoui, Mémoires pour l'égalité et la justice : Montigny-lès-Cormeilles, éd. Au nom de la mémoire, 2023, 112 p., 28 €. - Mustapha Harzoune p. 235-236
- Aliocha Wald Lasowski, Sur l'épaule des dieux. Les arts d'Édouard Glissant : Paris, Les impressions nouvelles, 2022, 360 p., 22 € - Nicolas Treiber p. 236-237
- Khatharya Um, Hélène Le Bail (dir), Générations post-réfugiées. Les descendants de réfugiés d'Asie du Sud-Est en France : Tours, Presse universitaires François-Rabelais, 2023, 276 p., 26 € - Marie Poinsot p. 237
- Chine et terres d'Islam. Un millénaire de géopolitique - Emmanuel Lincot, Claudia Astarita p. 227-228