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Revue Les Cahiers d'Outre-Mer Mir@bel
Numéro vol. 37, no 147, juillet-septembre 1984
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Etudes

    • Burundi : le problème des voies d'approvisionnement - Pierre-Marie Decoudras p. 30 pages accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      A la limite de l'Afrique centrale et de l'Afrique orientale, le Burundi est un pays très enclavé ; la totalité de son commerce avec l'extérieur empruntait, jusqu'en 1976, une voie «tanzanienne» — Dares-Salaam — Kigoma — Bujumbura —, tracée à l'époque de la colonisation. La déficience de cette voie, accentuée au fil des années, a conduit le Burundi à chercher des solutions nouvelles, afin de diversifier ses voies d'approvisionnement ; la voie routière Mombasa — Bujumbura connaît un succès grandissant, des axes secondaires ont été ouverts en direction du sud du lac Tanganyika. La voie aérienne demeure le moyen privilégié d'échapper à l'enclavement. Les échanges sont orientés vers les pays industrialisés, tandis que le commerce inter-régional stagne à un stade embryonnaire.
      Burundi : The Problem of Supply Lines. — Wedged in between the borders of Central Africa and those of Eastern Africa, Burundi is a nation that is entirely enclosed. The whole of its foreign commerce used, until 1976, a «Tanzanian» route — Dar es-Salaam — Kigoma — Bujumbura — which was laid out during the colonial period. The inadequacies of this route — and the problems only increased during the course of years — led Burundi to seek new solutions, in order to diversify its supply lines. At present, the Mombasa — Bujumbura road is being increasingly employed, and secondary roads have been opened in the direction lying to the South of Tanganyika Lake. The airline remains the priveledged way to leave the enclave. Commerce is conducted mainly with the industrialized countries. Inter-regional commerce, on the other hand, is still at an embryonic stage.
    • Ouesso, quelques aspects géographiques d'un centre semi-urbain au Congo - Bonaventure Maurice Mengho p. 21 pages accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Depuis plus d'une décennie, les centres semi-urbains connaissent une croissance importante, à la fois démographique et spatiale ; l'exode rural dans l'arrière-pays immédiat en est le facteur essentiel. Mais, en bien des points, ils se situent encore à mi-chemin entre les villes proprement dites et les villages. Ouesso ne fait pas exception, bien que sa population ait plus que doublé en vingt ans. Des équipements modernes y ont vu le jour, exerçant ainsi une grande attraction sur la campagne immédiate. Malgré tout, Ouesso, comme les autres centres semi-urbains, présente encore des caractères à la fois de citadinité et de ruralité.
      Ouesso, Some Geographic Aspects of a Semi-Urban Center in the Congo. — For more than a decade, the semi-urban centers have experienced rapid growth both in population and in space ; the essential factor here is the rural depopulation in the immediate hinterlands. In many respects, however, they still stand half-way between properly so-called towns and villages. Ouesso is no exception, as witness the fact that its population has more than doubled within the last twenty years. Modern facilities have been established in it, thus exerting a very big attraction on the immediate countryside. Still, Ouesso, like the other semi-urban centers, continues to show some characteristics that are both those of a modern city and of the countryside.
    • La population de Nkongsamba : structures et problèmes - Daniel Tchamgme Njende p. 29 pages accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Malgré son déclin économique relatif, la ville de Nkongsamba voit sa population s'accroître assez régulièrement et, sur le plan démographique, elle se maintient encore au troisième rang dans la hiérarchie des villes du Cameroun, avec plus de 82 000 habitants en 1982. Les structures démographiques de cette comunauté urbaine présentent des caractères originaux, avec une très forte jeunesse et une supériorité numérique féminine bien marquée pour le groupe d'adultes jeunes. De plus, la prépondérance numérique écrasante du groupe ethnique Bamiléké crée des problèmes qui, s'ajoutant à ceux nés d'une distribution des activités économiques dominée par l'agriculture, de la diminution des entreprises importantes pourvoyeuses d'emplois stables, de la situation professionnelle précaire dans le secteur secondaire, engendrent au sein de l'ensemble de la communauté un certain malaise qui ne manque pas de compromettre l'avenir du chef-lieu d'un des départements les plus dynamiques du Cameroun.
      The Population of Nkongsamba : structures and problems. — In spite of its relative economic decline, the population of Nkongsamba is increasing rather steadily and, from the demographic point of view, it is still third in the number of the towns in Cameroon, with more than 82 000 inhabitants in 1982. The demographic structures of this urban community have some very unique characteristics, for there is a very high number of juveniles, and women enjoy a striking numerical superiority over the men as regards the young adults group. Furthermore, the heavy numerical superiority of the Bamileke ethnic group creates problems which, added to those issuing from economic activities linked to those of agriculture — which is the predominant activity — and considering as well the reduction in the number of large enterprises which provide stable jobs, and the precarious professional situation in the secondary sector, engender within the whole community a serious social malaise. This malaise unquestionably compromises the future of the chief town of one of the most dynamic departments of Cameroon.
  • Chroniques