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Numéro | volume 44, no 2, 2023 |
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- The Impacts of Incentive Contracts and Hormones on Risk Taking - François Desmoulins-Lebeault, Jean-François Gajewski, Luc Meunier p. 3-36
Classic corporate finance literature often emphasizes executive incentives, such as stock options, as a way to encourage risk-averse executives to adopt more risk-neutral stances. Behavioral finance studies also note the potential impact of personality variables. In a further step, the current study suggests the relevance of human biology, in the form of hormones, for predicting risk-taking. Experimental results affirm that stock-options contracts drive risk-neutral behavior, mainly due to a shift in focus from losses to gains. Among women, lower testosterone levels and higher cortisol levels encourage greater risk-taking; for men, the findings indicate an inverted U-shaped relationship between testosterone and risk-taking. These impacts are comparable in degree to the effects of contracts, for both their predictive power and economic effect. By establishing the impact of biological variables on risk-taking, this study emphasizes the need for a comprehensive behavioral approach to contract setting.
EFM Classification Codes: 110, 120, 720 - Stock Price Crash Risk, Managerial Ownership, and Cost of Debt - Florence Depoers, Assil Guizani, Faten Lakhal p. 37-68 L'objectif de cet article est d'étudier l'effet du risque de chute du cours d'action sur le coût d'endettement des sociétés françaises cotées. Sur un échantillon de 221 entreprises, nous constatons que les chutes de cours augmentent le coût d'endettement, ce qui suggère que les créanciers considèrent ces chutes comme un facteur important du risque de crédit. Cet effet est plus prononcé en présence d'un risque systématique élevé et en présence d'une forte asymétrie d'information. Nous montrons également que l'effet des chutes du cours sur le coût de l'endettement est plus faible dans les entreprises dirigées par leur propriétaire et dans les entreprises familiales. Ces résultats sont conformes à la thèse de l'alignement des intérêts entre les dirigeants et les créanciers. En outre, la relation personnelle que les dirigeants-propriétaires et la famille propriétaire peuvent établir avec les créanciers à travers leurs réseaux sociaux peut aider l'entreprise à obtenir des ressources financières à moindre coût.The purpose of this paper is to investigate the effect of stock price crash risk on the cost of debt for French listed companies. We use a sample of 221 companies from 2008 to 2017 and find that stock price crashes increase the cost of debt, suggesting that creditors consider a firm-level stock price crash to be an important risk factor when issuing loans. This positive effect is more pronounced in firms with high systematic risk and information asymmetry issues. We also show that the positive effect of stock price crash risk on the cost of debt is less prevalent when the manager or the founding family is the first large shareholder of the company. These findings support the hypothesis of alignment of interests between managers and creditors and are in line with the perspective of the social networks, owner-managers and families have with their banks.
- Why Do Investors Buy Shares of Actively Managed Equity Mutual Funds? Considering the Correct Reference Portfolio from an Uninformed Investor's Perspective - Radu Burlacu, Patrice Fontaine, Sonia Jimenez-Garces p. 69-111 Nous utilisons le modèle de Grossman & Stiglitz (1980) pour construire un portefeuille de référence pour les investisseurs non informés et nous utilisons ce portefeuille pour évaluer la performance des fonds communs de placement en actions, gérés activement. Nous proposons une méthodologie empirique pour construire ce portefeuille de référence en utilisant des informations sur les prix des actions et l'offre en titres. Nous montrons alors que les fonds communs de placement fournissent, en moyenne, un alpha non significatif de 23 points de base par an lorsque l'on considère ce portefeuille comme référence. Avec l'indice du marché comme proxy du portefeuille de marché, le alpha moyen des fonds est négatif et hautement significatif (-128 points de base par an). Les résultats sont identiques lorsque l'on considère différents sous-ensembles de fonds en fonction de leurs caractéristiques et de leur degré de sélectivité. En accord avec les modèles d'équilibre à anticipations rationnelles considérant des investisseurs différemment informés et des prix d'équilibre partiellement révélateurs, nos résultats indiquent que la gestion active des fonds mutuels est performante du point des investisseurs non informés.Classification JEL G11, G12, G14We use the Grossman & Stiglitz (1980) framework to build a reference portfolio for uninformed investors and employ this portfolio to assess the performance of actively managed equity mutual funds. We propose an empirical methodology to construct this reference portfolio using the information on prices and supply. We show that mutual funds provide, on average, an insignificant alpha of 23 basis points per year when considering this portfolio as a reference. With the stock market index as a proxy for the market portfolio, the average fund alpha is negative and highly significant, −128 basis points per year. The results are robust when considering various subsets of funds based on their characteristics and their degree of selectivity. In line with rational expectations equilibrium models considering asymmetrically informed investors and partially revealing equilibrium prices, our study supports that active management adds value for uniformed investors.JEL Classification G11, G12, G14
- Development of a Shadow Rating Model - Rémy Estran, Victor-Manuel de Fabritus, Antoine Souchaud p. 112-148 Dans cet article, nous avons couvert l'essentiel des étapes du développement d'un modèle de Shadow Rating pour les grandes entreprises. Après une analyse univariée du pouvoir prédictif de 20 variables financières (18 ratios, la taille et le secteur) sur un échantillon de 1101 notes de crédit émises par les quatre agences S&P, Moody's, Fitch et DBRS, nous avons sélectionné un ratio par famille de risque pour estimer le modèle multifactoriel. Avec des taux de réplication à un cran près sur l'échantillon d'apprentissage de 89,5%,et sur l'échantillon de test de 87,3%,ce modèle semble largement capable d'expliquer et prédire la note des grandes entreprises à partir de leurs états financiers et de leurs secteurs. Les solutions que nous proposons viennent compléter la littérature en proposant un modèle de Shadow Rating conforme aux exigences actuelles de la CRR et à celles de Bâle III finalisé (BCBS, 2017) qui seront applicables à partir du 1er janvier 2023. Notre article est également un appel et une première pierre pour des dialogues plus transparents et des débats scientifiquement robustes entre agences de notation, banques et chercheurs en modèles de notation.In this article, we cover the essential development steps of a Shadow Rating Model (SRM) for large companies. After a univariate analysis of the predictive power of 20 financial variables (18 ratios, sizes, and sectors) on a sample of 1101 credit ratings we selected one ratio per risk family to estimate the multifactor model. With replication rates within one notch on the learning sample of 89.5%, and on the test sample of 87.3%, this model seems to be capable of explaining and predicting the rating of large companies based on their financial statements and sectors. The solutions we propose complements the literature by proposing an SRM complying with the current requirements of the CRR and those of the finalised Basel III (BCBS, 2017) which will be applicable from 1 January 2023. Our paper is also a call for and a first step towards more transparent dialogues and scientifically rooted debates about credit risks assessment models.JEL Classification G320, G330, E580