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Projet alternatif d'habitat en milieu rural, l'écovillage Eotopia, en Bourgogne, expérimente une nouvelle manière de vivre en collectivité. Régi par la prise de décision par consensus, il entend incarner un idéal démocratique. Enquête en immersion.

Ils sont de plus en plus nombreux à faire du sens de leur métier une priorité. Mais, face au défi climatique, les stratégies des jeunes professionnels divergent : utopie radicale d'un côté, pragmatisme ancré de l'autre. Un débat entre Floriane Tchikladzé, responsable des formations chez Jobs That Makesense, et Julien Vidal, auteur du podcast 2030 Glorieuses.

En remettant en question le travail, son sens et sa finalité, une génération d'étudiants pose les jalons d'un avenir désirable. Ce manifeste est une invitation à repenser le travail dans un monde qui se délite.

Les jeunes d'aujourd'hui auraient perdu le sens de l'effort au travail et prioriseraient désormais leurs loisirs. Ces préjugés dépréciatifs sont pourtant démentis par une large enquête sur les valeurs des citoyens européens. Analyse.

Face à la perte de sens de nombreux salariés vis-à-vis de leur travail, François Ruffin, journaliste et député, et Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l'Europe, appellent à redonner du pouvoir de décision aux travailleurs. La crise du sens au travail est avant tout une crise de la démocratie en entreprise. Discussion.

Sans démocratie, un collectif n'est pas viable à long terme. Voilà, en substance, la thèse de la prix Nobel d'économie Elinor Ostrom. Appliqués à l'entreprise, les huit principes de l'économiste américaine offrent un cap pour garantir la prospérité autour d'un projet commun.

En Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre et le plus jeune de métropole, la quête de sens au travail relève-t-elle du luxe ? Léa Malpart, directrice d'une association d'insertion en Seine-Saint-Denis, revient sur les aspirations des jeunes qu'elle accompagne.

Aujourd'hui, 100 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme ni qualification. En liant théorie et pratique professionnelle, la pédagogie des écoles de production vise à leur apprendre un métier tout en leur donnant confiance en eux.

« Quel sens donner aux 70 000 heures de travail qui m'attendent ? » Voilà la question que se posent nombre de jeunes à l'aube de leur vie professionnelle. Leurs aspirations et priorités évoluent, parfois drastiquement, incitant le monde du travail à se réinventer. Retour sur ce dossier en cinq points saillants.

Aujourd'hui, les investissements privés à l'étranger sont régis par des accords qui, en favorisant grandement les investisseurs, nuisent à la souveraineté des États. La légitimité de ces traités se trouve néanmoins de plus en plus remise en cause.

La généralisation du télétravail à la faveur de la pandémie n'est pas vécue de la même façon selon le genre et le poste occupé. Gage d'autonomie et d'indépendance pour les plus favorisés, il accentue, pour d'autres, les inégalités. Entretien avec la sociologue Gabrielle Schütz.

Le Haut-Karabakh, région du Caucase rattachée à l'Azerbaïdjan, est peuplé majoritairement d'Arméniens. Les frappes azerbaïdjanaises de septembre 2023 ont contraint ces derniers à l'exode, soulignant la faillite de la communauté internationale dans la résolution du conflit. Retour sur une longue tragédie.

En un an, les Chiliens ont refusé deux propositions de nouvelles Constitutions en totale opposition. Cet exercice du référendum constitutionnel a-t-il été vain ? Il témoigne en tout cas d'une démocratie qui se cherche encore. Reportage.

Le dernier rapport du Secours catholique-Caritas France éclaire la frange de ceux qu'on nomme les « inactifs ». Il démontre que ces personnes sans emploi sont non seulement actives, mais essentielles pour la société, appelant à une reconnaissance de leur contribution.

La figure d'Albert Camus jouit d'une grande popularité médiatique et politique. Dans son ouvrage Oublier Camus, le professeur de français Olivier Gloag entend offrir un contrepoint à cette vision de l'écrivain, en questionnant notamment ses positions anticoloniales.

L'autorité scientifique n'est plus toute-puissante. Elle est même contestée de partout. Alors, que faire ? Deux philosophes proposent une piste : élaborer une culture de la défiance scientifique, à égale distance d'une méfiance qui discrédite et d'une confiance qui aveugle.

Cet ouvrage sociologique invite à repenser la notion d'engagement. Pensé à partir de l'expérience de l'individu, le concept dépasse la sphère morale et militante, renouvelant la compréhension du rapport au politique.