Contenu du sommaire : Peopolisation et politique
Revue | Le Temps des Médias |
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Numéro | no 10, printemps 2008 |
Titre du numéro | Peopolisation et politique |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- 5 ans, 10 numéros ! - Delporte Christian p. 5-6
Dossier : Peopolisation et politique ? Présentation
- Peopolisation et politique - Dakhlia Jamil, Lhérault Marie p. 8-12
Dossier : Peopolisation et politique
- Marie-Antoinette, côté bling-bling et côté trash - Duprat Annie p. 13-26 Tandis que pamphlets et libelles ont attaqué la passion de la reine pour le jeu, la mode, les bals et la séduction, d'autres textes placent l'histoire sur le terrain politique de la dénonciation de l'alliance autrichienne. Marie-Antoinette, héroïne des nuits parisiennes, figure « people » par excellence, mais aussi garant de l'alliance diplomatique avec l'Autriche, exerce un rôle politique qui va lui être fatal lorsque survient la Révolution.While pamphlets and lampoons attacked the queen's predeliction for gambling, fashion, balls and flirtation, other texts highlight the diplomatic dimension and denounce the Austrian alliance. Marie-Antoinette, heroine of Parisian night-life, was the lady of fashion, par excellence but, as a queen, she was also the guarantor of the alliance with Austria ; her political role would prove fatal once the Revolution began.
- Quand la peopolisation des hommes politiques a-t-elle commencé ? Le cas français - Delporte Christian p. 27-52 L'utilisation en France de la vie privée à des fins de communication politique s'est systématisée depuis une trentaine d'années mais en réalité, c'est un phénomène beaucoup plus ancien, dont l'éclosion au XIXe siècle coïncide avec la mise en place des modalités du journalisme moderne. L'émergence du reportage-interview et les progrès de l'illustration de presse favorisent un traitement journalistique se voulant plus proche de l'homme qui se cache derrière la fonction politique : les élus sont le plus souvent dépeints dans leur foyer, à travers leurs habitudes domestiques. Des échos mondains des grands quotidiens généralistes ou spécialisés (Gil Blas) des années 1880-1890, aux célèbres opérations séduction de Valéry Giscard d'Estaing, en passant par la vedettisation des dirigeants français ou étrangers dans les revues d'évasion de l'entre-deux-guerres, les médias français n'ont jamais vraiment hésité à mettre en scène la vie privée des hommes politiques. Cependant, cette tendance s'est largement renforcée à la fin de la IVe République, en raison d'une crise de la représentation propice à la recherche d'un homme fort, puis sous la Ve République, dont les institutions commandent désormais la personnalisation du pouvoir.The promotion of politicians' private lives may have increased in the past thirty years but the phenomenon dates in fact from the end of the 19th century when the hallmarks of modern journalism first appeared. The emergence of two genres, the interview and reportage, and advances in the visual techniques of newspaper make-up and lay-out enabled journalists to highlight the “the man behind the façade”, the domestic settings of those who wield power. From the gossip columns of general interest and specialist newspapers (Gil Blas), in the 1880s and 1890s, through to the well-known stage-managed communication stunts of Valéry Giscard d'Estaing, and including, during the inter-war years, the star-treatment given to French and foreign leaders in escapist magazines and reviews, the French media have never truly refrained from highlighting the private lives of top politicians. This trend increased as the fourth republic neared its end, because of the crisis in representative parliamentary democracy and the search for a providential father-figure, and during the fifht republic whose very institutions call for the personalisation of power-politics.
- Cinquante ans de dévoilement de soi : le recours des hommes politiques français aux émissions de divertissement (1955-2005) - Fradin Guillaume p. 53-65 En cinquante ans de télévision, les émissions de divertissement sont devenues un outil de communication politique ordinaire. Elles permettent à l'élu de diffuser son message en direction du public de masse. Mais cette pratique a une contrepartie : la peopolisation. Contraint par la logique de divertissement et l'enjeu d'audience, l'élu adopte un comportement sympathique et dévoile sa vie privée : un compromis entre message politique et peopolisation qui a évolué avec le temps.In fifty years of television, entertainment shows have become commonplace instruments of political communication. These shows make it possible for an elected official to present his message to the masses. Meanwhile, this practice has an outcome : the “peopolisation” effect. Constrained by the logic of entertainment and the stake of making audience, the elected official adopts a sympathetic behavior and reveals his private life. Consequently, the balance of compromise between the political message and “peopolisation” has changed over time.
- La représentation politique à l'épreuve du people : élus, médias et peopolisation en France dans les années 2000 - Dakhlia Jamil p. 66-81 En quoi la peopolisation de la vie politique rompt-elle, dans les années 2000, avec la personnalisation du pouvoir inhérente à la Ve République ? Marque-t-elle la fin de l'« exception française » d'opacité de la vie privée des élus ? Un retour sur le traitement médiatique des principales « affaires » de la peopolisation permet de mesurer l'originalité du phénomène et de cerner les déplacements qu'il implique entre magazines people, classe politique, et journalisme « de qualité ». L'initiative de la vedettisation et de l'exhibition de l'intimité revient presque toujours aux médias généralistes ou aux responsables politiques eux-mêmes. Plus que le moteur, la presse échotière constitue une matrice de la peopolisation, mobilisant une approche essentiellement esthétique de la représentation politique.In the 2000s, is the French celebrity politics a brand-new phenomenon or the mere continuation of the personalisation of power inherent in the French Fifth Republic ? Does it mean the end of the “French exception” as far as the politicians' private life would no longer be protected ? This article aims to examine the main features of the “peopolisation” (from the French “presse people”, i.e. “celebrity press”) so as to identify the characteristics of this phenomenon and the exchanges it implies between gossip weeklies, the political sphere and the “quality” press. Actually, mainstream media and politicians seem to play the lead part in the rise of celebrity politics in the French public sphere. Far from being the driving force of this process, the gossip press looks more like its inspiration, stressing the aesthetic dimension of political representation.
- La coproduction des grands hommes. Remarques sur les métamorphoses du regard politique - Darras Eric p. 82-101 Les sociologues posent et se posent des questions de sociologie et non des questions d'actualité. Dès lors, il faut prendre garde non seulement au questionnement mais encore à la démarche et à l'emploi des mots comme du temps de la recherche en sciences sociales. La médiatisation des espaces privés des hommes politiques n'a que l'apparence de la nouveauté et s'explique d'abord par la réussite des stratégies de communication des principaux leaders politiques. La relation d'associés-rivaux entre journalistes et hommes politiques n'a pas été fondamentalement remise en cause même si tel l'arroseur arrosé, les espaces privés des principaux leaders politiques sont désormais mobilisés contre leur gré au profit d'une refonte en cours de l'idéologie professionnelle de l'objectivité journalistique qui concilie les contraintes anciennes et nouvelles du métier. La redéfinition de la valeur médiatique d'une information et au-delà de l'excellence journalistique s'opère sous l'effet de l'affinement des stratégies des sources politiques et des indicateurs d'audience mais encore du fait du déplacement des frontières du champ de l'information (notamment avec l'Internet) qui accélère le renouvellement des nouvelles. L'hypothèse de la toute puissance politique des médias reste invérifiée et sans doute indémontrable mais elle constitue bel et bien “une illusion bien fondée” selon l'expression de Durkheim, qui justifie certaines candidatures au détriment d'autres prétendants. En interne, au moment crucial de la candidature à la candidature, les sondeurs et les conseillers en communication assurent auprès des journalistes et des adhérents la conversion du capital politique de certains candidats en candidats « populaires » ou « médiatiques » (et non l'inverse comme le présente le sens commun) pour ainsi mieux assurer leur nomination.The coverage of the private lives of political leaders in France is not as new as it appears. The aims and views of political sociologists in this regard differ from those of journalists and politicians. “People-oriented” political news can be explained with the mutual interest of politicians and journalists for increasing audiences. But the coverage of politicians' private lives can also change its connotation : what was positive yesterday might turn negative tomorrow. Such change is thought to testify to a renewal of “objectivity” in multiple democratic roles of watchdog journalism. The journalistic excellence is redefined in two directions : the relationship between journalists and political newsmakers is redefined by including the private life ; journalistic borders shift to include amateurs (ex. internet) that notably increase the journalistic work cadences. Nobody knows if people-oriented news exert any real impact on voters' behavior but the belief in “mediacracy” is performative (the conviction acts by itself : “a self-fulfilling prophecy” wrote Parsons, citing Durkheim). With the assistance of pollsters and communication advisors this belief can influence the selection process of candidates inside the dominant political parties leading to the investiture of so-called “popular” (journalists-choosen) candidates. A classical error consists in the retrospective reduction of the political achievements of a candidate to his (or her) successful communication strategies.
- Le communicateur malheureux. L'essor des médias de masse en Allemagne et la transformation de la monarchie wilhelminienne - Kohlrausch Martin p. 102-114 La percée des médias de masse fut plus tardive en Allemagne qu'en France ou en Grande-Bretagne. À partir des années 1880, cependant, les médias allemands déployèrent une énergie prodigieuse qui à certains égards surpassa tous les autres pays d'Europe de l'Ouest. Cette dynamique eut des répercussions considérables – pourtant encore peu étudiées à ce jour – sur l'évolution politique de l'Allemagne. Étant donné le statut politique prééminent accordé à la monarchie sous l'empire allemand, les espoirs participatifs promus par les médias se concentrèrent fortement sur la personne de l'empereur. Mais la confluence d'un système politique autoritaire et des médias modernes eut un impact bien au-delà de l'évolution politique du pays. Le journalisme politique en fut lui aussi influencé. C'est à ces deux phénomènes que s'intéresse cet article.The breakthrough of mass media occurred later in Germany than in France or Great Britain. From the 1880s on, however, the media in Germany gained an unprecedented dynamic, in some respects even surpassing the Western European countries. This had considerable – though rarely marked - effects for Germany's political development. Because of the outstanding position the monarchy had within the political landscape of the German Empire participatory expectations, which were raised by the media, focused to a considerable degree on the German Emperor. But not only was the political development effected by the clash of an authoritarian political system and modern mass media but also the development of political journalism in Germany. This article correlates both phenomena and discusses the German Emperor Wilhelm II as a ‘media monarch' and ‘communicator'.
- Koizumi Jun'ichirô, superstar de la vie politique japonaise - Seizelet Éric p. 115-128 Koizumi Jun'ichirô passait pour un excentrique dans le milieu politique japonais par rapport aux élites traditionnelles engoncées dans leurs complets vestons sombres et leurs discours stéréotypés. Surfant sur la vague d'enthousiasme qui accompagna son accession au pouvoir comme président du PLD en avril 2001, puis comme Premier ministre, il se forgea une image de réformiste hors norme, utilisant sa popularité auprès de l'opinion pour pousser à des réformes politiques et économiques radicales. Si, depuis quelques années, la télévision et les nouvelles technologies de l'information ont joué un rôle de plus en plus important dans la construction de l'image des hommes politiques japonais, Koizumi Jun'ichirô fut sans doute celui qui a su instrumentaliser les médias de façon systématique pour affirmer son propre leadership politique face aux forces de la réaction tapies à l'intérieur de sa majorité. Mais en réduisant le discours politique à des slogans, Koizumi Jun'ichirô a ouvert la voie au populisme, accéléré la confusion entre politique, information et spectacle et n'a pas véritablement contribué à la rénovation du système politique.Koizumi Jun'ichirô was somewhat of a « weirdo » in the world of Japanese politics, in sharp contrast to the dark-suited, stereotyped traditional elites. Surfing a tide of enthousiasm following his accession to power as president of the LDP in April, 2001 and Prime minister, he deliberately cultivated an image of a maverick reformist, using his popularity with the public to push for radical political change and economic restructuration. If, recently, television and the new technologies of information used to play a more important role in shaping the image of Japanese politicians, Koizumi Jun'ichirô was may be the first politician to manipulate the medias in a systematic way to assert his own political leadership against the « reactionary forces » lurked within the majority. But by reducing political discourses to slogans, Koizumi Jun'ichirô paved the way to populism, accelerated the confusion between politics, information and entertainment and at last did not positively contributed to the renovation of the political system.
- Existe-t-il un sarkoberlusconisme ? - Musso Pierre p. 129-141 Au-delà de leurs convergences politiques, Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi présentent des points communs qui permettent de parler de « sarkoberlusconisme ». Il s'agit d'un césarisme néo-libéral de type latin qui conserve l'ordre établi « en réenchantant » le politique. Avec un gouvernement exercé par les rêves et les fictions, le sarkoberlusconisme fonctionne par la combinaison d'une symbolique managériale issue de l'entreprise et de sa théâtralisation hollywoodienne.Beyond their political convergences, Nicolas Sarkozy and Silvio Berlusconi present common points which allow to speak about “sarkoberlusconism”. It is about a neo-liberal cesarism of a latin type which preserves the established order by a new enchantment of politics. With a government exercised by dreams and fictions, sarkoberlusconism works by the combination of a managerial symbolism stemming from the company and its Hollywood dramatization.
- Catalyse et parenthèse enchantée. Quand le fait divers rencontre la politique-people - Dubied Annik p. 142-155 Lorsque fait divers et politique-people se rencontrent, c'est toute la machine médiatique qui s'emballe. Une approche narratologique permet de pointer les enjeux qui se dessinent en filigrane du croisement explosif de ces deux genres médiatiques. Ceux-ci sont ici étudiés en tant qu'hybrides, puisqu'ils relèvent à la fois du domaine de l'information et de celui du divertissement. Effets de fiction, personnalisation et enrayements de la configuration temporelle dans les récits sont notamment problématisés.The meeting of human interest stories, celebrity news and politics news impacts on the workings of the media. A narrative approach helps pinpoint the key issues that emerge from the intertwining of these two media genres. Both are approached as hybrids, as they both pertain to the realm of news, on the one hand, and the realm of entertainment, on the other. Fictional effects, personalization and discontinuities in the temporal configurations within narratives are highlighted
- Le président des États-Unis, héros de série télévisée.La figure présidentielle dans les séries américaines récentes - Boutet Marjolaine p. 156-169 Au tournant du XXIe siècle sont apparues sur les écrans américains les premières séries télévisées mettant en scène le président des États-Unis : À la Maison Blanche et 24 heures chrono, qui mettent chacune l'accent sur deux fonctions complémentaires du chef de l'État. La forme de la série télévisée permet de rendre la figure présidentielle à la fois accessible en l'inscrivant dans le quotidien des téléspectateurs, et complexe grâce à une narration de longue durée.The first two American TV dramas portraying the president of the United States appeared at the turn of the 21st century : The West Wing and 24 Hours both focus on complementary aspects of the presidential function. The specific form of a TV drama makes the Presidential figure simultaneously close to the audience (by its weekly airings) and complex (hence more “human”) thanks to its continuing, long-term narrative.
- La mise en vedette de la vie privée des personnalités politiques dans les médias allemands (1990-2004) - Holtz-Bacha Christina p. 170-184 En Allemagne, le droit à la vie privée s'applique aussi aux personnalités publiques. En même temps, est reconnu le droit pour l'opinion de savoir comment les hommes politiques se comportent dans leur vie privée et si cela influe sur l'accomplissement de leurs devoirs. Jusqu'à une date récente, les médias se tenaient à l'écart de la vie privée des hommes politiques et profitaient ainsi d'une symbiose féconde dans laquelle l'accès à l'information était la contrepartie d'une certaine pudeur. Mais aujourd'hui de nombreux cas attestent la disparition ce qui a naguère été considéré comme un tabou journalistique. L'évolution récente des rapports entre journalistes et hommes politiques s'explique certes par l'aspect de plus en plus commercial des médias allemands mais aussi par les nouveaux modes de présentation de soi des hommes politiques. Tout compte fait, l'instrumentalisation de la vie privée à des fins de stratégie politique a joué un rôle majeur dans le recul de l'auto-restriction des médias à l'égard de la sphère privée des hommes politiques.In Germany, the right to privacy also applies to public figures. At the same time it is acknowledged that the public has a legitimate interest in how politicians behave in their private life if that pertains to the way they carry out their duties. Until recently, the media kept out of the private life of politicians and thus enjoyed a fruitful symbiosis where information is exchanged for decency. Several cases from the last years indicate that what was once regarded a journalistic taboo, no longer seems to hold. While commercialisation of the media is one reason for this new development in the relation between journalists and politicians, changes in the way politicians present themselves to the public are another. Altogether, the instrumentalization of the private for political strategy has played a major role for the waning restraint of the media vis-à-vis the private sphere of politicians.
- Entre transgression et consentement, le traitement des personnalités politiques par les médias : le cas britannique - Sergeant Jean-Claude p. 185-196 La politique ne fait pas vendre, pas plus en Grande-Bretagne que dans les autres pays européens, mais le public y est tout aussi friand de ce qui chez les personnalités politiques les plus en vue relève le moins de leur fonction : leurs goûts vestimentaires et alimentaires, leurs pratiques culturelles et, si possible, leur jardin secret affectif. Cible de la presse populaire plus que des magazines « people » qui traquent davantage les vedettes du sport et du ‘show biz', le personnel politique britannique est constamment épié par des équipes de photographes indépendants qui revendront sans difficulté leurs clichés aux titres à grand tirage qui se sont donné pour mission de débusquer l'hypocrisie des gens en place. Les responsables politiques préfèrent composer avec la presse en lui livrant une part de leur intimité, le plus souvent ancrée dans un environnement familial, en espérant ainsi tisser des liens de proximité avec les lecteurs qui sont aussi leurs mandants.Politics does not sell newspapers. In this respect, Britain is no different from other European countries where readers are less interested in the professional dimension of politicians than in their lifestyle : their dress codes, the food they like best, their hobbies and pastimes and, when possible, their private thoughts and emotions. Politicians are constantly spied upon and tailed by independent photographers who will sell their pictures to popular newspapers'editors always keen to expose the double standards and hypocrisy of those in command. The intrusive nature of the popular press, invariably paraded as its duty to investigate, often leads politicians to enter into some Faustian pact with it : by accepting to put part of their private life, which would normally involve their family, in the public eye, they expect the press to bring out their closeness to the people whose support and votes their political career depends upon.
- Marie-Antoinette, côté bling-bling et côté trash - Duprat Annie p. 13-26
Entretiens
- Les États-Unis, patrie de la peopolisation politique ? Entretien avec Divina Frau-Meigs et Jacques Portes - Lhérault Marie, Dakhlia Jamil p. 197-208
- Information people : les hommes politiques, victimes ou responsables ? Entretien avec Gérard Leclerc et Valérie Domain - Lhérault Marie, Dakhlia Jamil p. 209-217
Recherche - Actualités
- Soutenances ? Notes critiques - p. 219-224
- Positions de thèse - p. 224-227
- Actualités - Martin Laurent p. 227-228
- Colloques - p. 229-237
Parutions
- Parutions - p. 239-260
Medianet
- Medianet - p. 261-263
Le point sur ...
- La télévision de l'intimité - Mehl Dominique p. 265-279
Chronique passé-presént
- Peopolisation et scandales - Ambroise-Rendu Anne-Claude p. 281-286