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A l'aide du modèle D.M.S., les auteurs se proposent d'évaluer les effets d'une dévaluation du franc dans différentes structures des échanges internationaux. On compare ainsi les effets d'une dévaluation aujourd'hui par rapport aux effets produits dans les années 60.

L'enquete de 1983 sur les consommations d'énergie dans l'industrie fournit la répartition de ces dernières par secteur d'activité, par région et par taille de l'établissement.

Les sources utilitées sont les déclarations annuelles des salaires, actualisées de 1981 à 1984. On constate: une variation du pouvoir d'achat du salaire moyen annuel positive: + 1,3% pour 1980-1984; une progression plus rapide du S.M.I.C.; mais pas de réduction de l'éventail des salaires inchangés depuis 1980; l'importance des différences individuelles.

En 1984 le pouvoir d'achat courant des fonctionnaires a diminué de 2% par rapport à 1983. On constate la poursuite du mouvement de désindexation des salaires des fonctionnaires par rapport aux prix amorcés en 1982.

Grace à l'exploitation depuis 1983 dans 10 régions, des déclarations de mouvement de main d'oeuvre des établissements de 50 salariés et plus on obtient des informations nouvelles sur le fonctionnement du marché du travail. On constate moins d'embauches fermes et moins de démissions en 1984 qu'en 1983. Une certaine forme de flexibilité est apportée par les contrats à durée déterminée.

Les comptes nationaux permettent de dresser le bilan de l'année 1984 en France. 1984 marque une nouvelle étape dans le rétablissement des équilibres économiques et financiers: réduction du déficit du commerce extérieur - équilibre de la balance des paiements courants - décélération de l'inflation - redressement financier des entreprises et des administrations. Mais ceci au prix d'une croissance faible et d'une réduction du pouvoir d'achat, et d'une nouvelle dégradation du marché du travail.