Contenu du sommaire : Productivité dans l'automobile / Les revenus non agricoles des agriculteurs / Dossier : les marchés locaux du travail.

La productivité dans l'industrie automobile française est devenue clairement inférieure à celle des concurrentes étrangères. Mais une hausse de la productivité du travail conduirait directement à une baisse sensible de l'emploi. Dans le cas où les profits procurés par l'accroissement de productivité étaient réinvestis, les pertes d'emplois seraient plus faibles.

Selon l'enquete sur les revenus fiscaux des agriculteurs en 1979, près d'un quart des chefs d'exploitation agricole ne sont pas détenteurs d'un revenu agricole imposable. Cette situation s'explique en partie par la situation fiscale particulière des revenus agricoles. Pour une autre part, l'absence de revenu agricole fiscal est le signe d'une activité de faible ampleur. 86 % des exploitations dans cette situation sont dirigées par des chefs percevant un revenu d'une autre nature.

Entre 1975 et 1982 on assiste à une évolution inégale de l'emploi dans les différents départements : à une croissance globale de l'emploi de 2,5 % correspond des régressions de 1,8 % dans certains départements et des progressions de 7 % dans d'autres. Ces écarts s'expliquent, d'une part, par des différences dans la structure des emplois (les départements tertiarisés sont en position favorable) et d'autre part, par l'évolution des emplois industriels dont la répartition est très hétérogène.

Depuis 1983, la division du territoire français en 365 "zones d'emploi" fournit un cadre aux études des marchés locaux du travail.

Malgré une forte dégradation de l'emploi au cours des dernières années, l'Alsace reste une des régions les moins touchées par le chomage. C'est dans les bassins les plus urbanisés que les taux sont les plus élevés.

Depuis 1975 les suppressions d'emplois ont été plus fortes dans le Nord Pas de Calais que la moyenne nationale. Le marché du travail est plus actif dans les zones à prédominance urbaine et tertiaire.

La région Provence Alpes Cote d'Azur présente au niveau du marché du travail des particularités. L'opposition entre marchés urbains actifs et marchés ruraux stagnants est moins marqués. Les zones urbaines sont très différenciées.