Contenu du sommaire : Communes, métropoles, régions : l'espace français.
Revue | Economie et statistique (INSEE) |
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Numéro | no 230, Mars 1990. |
Titre du numéro | Communes, métropoles, régions : l'espace français. |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Dossier
- Présentation générale - p. 3-4
- 150 ans de croissance urbaine - France Guérin-Pace, Denise Pumain p. 5-16 Après 150 ans d'urbanisation progressive, la France compte 3 fois plus de villes et 7 fois plus de citadins. Les 3/4 sont urbains dont 3/5 habitent une ville de plus de 100 000 habitants. Cette urbanisation n'a pas été uniforme la plupart n'ont pas suivi une trajectoire régulière. Dès lors, dans le classement des villes, selon leur taille, les changements de rang ont été multiples et parfois très importants. Pourtant, on distingue des profils d'évolution assez homogènes et chaque type de croissance est représenté dans la plupart des régions. L'allure de la pyramide des tailles est presque restée la meme. A long terme, le seul changement est un renforcement du poids des grandes villes. Mais la forme de la hiérarchie est stable dans le temps avec une forte primauté parisienne, la permanence de cette pyramide est compatible avec une croissance aléatoire des villes.
- Les métropoles régionales à la recherche de leurs points forts - François Fontaine p. 17-30 De Lille à Marseille et de Rennes à Strasbourg, les métropoles françaises font preuve d'une grande diversité régionale. Elles couvrent 1/10ème du territoire et concentrent 1/4 de la population de leur région, mais sur des surfaces très variables. Elles ne se ressemblent ni en densité de population ni par le poids des emplois qualifiés. Leurs activités, souvent à l'image de leur région, sont plus spécialement industrielles au nord et à l'est et plus tertiaires au sud et à l'ouest. Les services qui optimisent les fonctions de production et d'échanges, désormais de plus en plus automatisées, constituent l'enjeu majeur du développement des métropoles. Toutes aspirent à concentrer sur leur sol des équipements avancés de communication, de recherche, d'enseignement et de... loisirs qui multiplieront les opportunités d'emplois hautement qualifiés. Dans cette course à la qualification, les métropoles régionales sont loin d'etre sur la meme ligne.
- Services, commerces, équipements : un portrait robot des communes françaises - Jean-Pierre Courson p. 31-45 L'inventaire communal recense la présence ou l'absence dans chacune des communes françaises, de plus de 200 catégories d'équipements. L'existence et la survie des équipements dans une commune dépend pour l'essentiel du nombre de ses habitants. Dès que la taille de la commune le permet, la plupart des équipements se pénéralisent. C'est le cas pour les plus indispensables à la vie quotidienne. A population égale, une ville-centre est toujours mieux équipée qu'une commune de banlieue d'une plus grosse agglomération. Meme en tenant compte de la diversité de leurs communes, le niveau d'équipement des départements français reste inégal.
- Les villes : toujours plus tertiaires - Christophe Terrier p. 47-54 La population française est très inégalement répartie sur son territoire: elle est concentrée massivement dans quelques villes. L'emploi est encore plus concentré. Mais de plus en plus, population et emplois quittent les grandes villes et les petits villages, des secteurs se dispercent géographiquement pour couvrir plus d'espace. Dans ce mouvement de déconcentration, la population a de l'avance et le domicile s'éloigne du lieu du travail. Les services font cependant exception. Aujourd'hui plus qu'hier, le tertiaire est le plus urbain des secteurs.
- L'industrie se déplace vers l'ouest et le sud-ouest - Virginie Amand-Madelin, Jacques Maliverney, Claude Minni p. 55-64 Les régions de vieille industrie du nord et du nord-est ont été durement touchées par la crise. Les régions d'implantation industrielle plus récente, de l'ouest et du sud-ouest ont mieux résisté. Ces écarts s'expliquent par des différences de structures industrielles. Là où l'industrie est peu diversifiée, la spécialisation dans des activités en difficulté est source de déclin. Par contre, les bons résultats de l'industrie agro-alimentaire contribuent à soutenir l'industrie bretonne. Chaque région a aussi une dynamique propre qui vient renforcer ou contrecarrer les atouts ou les handicaps résultant de la structure du tissu productif.
Revenus
- Les inégalités de revenus : quasi statu quo entre 1979 et 1984 pour les salariés et les inactifs - Geneviève Canceill, André Villeneuve p. 65-75 Selon que les inégalités de revenus entre les ménages sont mesurées au niveau du revenu primaire ou du revenu disponible, leur évolution au début des années 80 a été légèrement différente. Seuls les revenus de transfert (impots et prestations) ont permis de resserrer l'éventail des revenus, alors que dans les années 70 la réduction des inégalités a été plus forte, que les revenus soient mesurés avant ou après redistribution: c'était le revenu primaire qui contribuait le plus à diminuer les inégalités. Le revenu total est constitué de 4 composantes: le revenu du chef de ménage, de sa conjointe, des autres personnes du ménage et les revenus de la propriété. Lela propriété. Le revenu du chef de ménage a un role déterminant.
- Les inégalités de revenus : quasi statu quo entre 1979 et 1984 pour les salariés et les inactifs - Geneviève Canceill, André Villeneuve p. 65-75
- Paru... A paraître - p. 77
- Résumés Summaries Resumenes - p. 79-84