Contenu du sommaire : Les difficultés de recrutement s'accentuent / Le secteur des biens d'investissement : atouts et handicaps / Prévoir la production et la consommation / La rentabilité bancaire depuis dix ans.

Avec la reprise de l'activité industrielle depuis 1987, l'investissement s'est redressé. Ce dynamisme a entrainé une reprise de l'emploi industriel en 1989 mais s'est accompagné dès 1987 de difficultés de recrutement accrues. On manque de cadres, de techniciens et surtout d'ouvriers qualifiés. Ce sont les entreprises moyennes qui sont le plus affectées.

Dans les années 80, l'industrie française des biens d'investissement a révélé des faiblesses structurelles. Elle est moins performante que celle de ses principaux concurrents étrangers et le marché mondial est dominé par la R.F.A. et le Japon. En outre, une demande interne de biens d'investissement durablement.

Les réponses des chefs d'entreprise aux enquetes de conjoncture aident les conjoncturistes à déceler les tendances à court terme de l'activité économique. Les soldes d'opinion, recalés par des méthodes économétriques permettent de construire des indicateurs avancés, à la fois précis et robustes.

Après une croissance forte de 1978 à 1982, la rentabilité des banques,mesurée par leur Produit Net Bancaire connait une pause jusqu'en 1985 et retrouve une vive progression depuis. Les déterminants de la hausse du Produit Net Bancaire se sont modifiés: d'une part, "l'effet taux" selon lequel les résultats des banques s'améliorent avec l'augmentation des taux d'intéret; d'autre part, "l'effet encours" voit leur rentabilité augmenter avec leur volume d'activité tout en étant sensible à l'évolution de la structure de ces activités.