Contenu du sommaire : Dossier: Les entreprises face aux marchés extérieurs.

Dossier : Les entreprises françaises face aux marchés exterieurs

• Présentation générale - Magali Demotes-Mainard p. 3-4
• Vingt ans de croissance industrielle - Magali Demotes-Mainard p. 5-13
  En 20 ans, l'industrie manufacturière française a connu de profonds changements, en particulier de grosses modifications de structure. Elle présente à la fin des années 80 un profil modernisé et un nouveau dynamisme. Elle a pourtant perdu plus d'un million d'emplois et un déficit extérieur des biens manufacturés est apparu depuis 1987.
• Les entreprises exportatrices : une concentration accrue - Jacques Maliverney p. 15-24
  Les exportations de l'industrie française sont fortement concentrées: peu d'entreprises dans un nombre réduit de secteurs et vers quelques destinations. Depuis 1980, on constate un recul des exportateurs confirmés et, au contraire, une progression des petits exportateurs et des entreprises de commerce spécialisées dans les échanges avec l'extérieur.
• Exporter : une question de taille - Jean-Luc Bricout p. 25-33
  Dans l'industrie, beaucoup d'entreprises exportent, mais pour de faibles montants. Dans le commerce ou les services marchands, à l'inverse, les exportateurs sont peu nombreux, mais pour des montants élevés. Si les entreprises de grande taille sont souvent des exportatrices, elles n'exportent pas nécessairement une part importante de leur chiffre d'affaires. Celles qui exportent le plus ont un personnel très qualifié et une productivité élevée.
• Les implantations industrielles françaises dans les nouveaux pays industrialisés - Jean-Pierre Cling, Alfredo Suarez p. 35-45
  La présence française dans les nouveaux pays industrialisés (NPI) est récente et très concentrée: 4 grands groupes multinationaux (Thomson, Rhone-Poulenc, Alcatel-Alsthom et Saint-Gobain) réalisent plus des 2/3 du CA total; les implantations au Brésil et au Mexique représentent près des 2/3 du total. Les implantations à l'étranger répondent à deux objectifs: pénétration du marché intérieur en contournant les barrières protectionnistes (Amérique Latine) et délocalisation de la production pour bénéficier de bas couts de main d'oeuvre (Asie). Globalement, les filiales françaises dans les NPI contribuent à un excédent commercial d'1 MdF en faveur de la France alors que les échanges industriels entre la France et les NPI sont déficitaires de 6 MdF en 1990.