Contenu du sommaire : Pourquoi la croissance de l'OCDE s'est-elle retournée ? / Dossier: La ville / Quartiers, Mégalopoles, Polarisation de l'espace.

Si pour définir une ville on retient le critère de la continuité des constructions, les villes les plus peuplées sont Tokyo, New York, Philadelphie, Sao Paolo et Mexico. 11% de la population mondiale se concentre sur 2/1000e des terres émergées. Depuis 1950, ces très grandes villes ont connu une croissance exceptionnelle, en particulier dans la zone tropicale.

Alors que la commune et l'arrondissement sont des territoires polarisés (leur population est regroupée dans une agglomération centrale), le canton et la région ne comportent pas d'agglomération dominante. Le découpage administratif alterne espaces homogènes et espaces polarisés. Dans cette organisation, le département fait figure d'intrus.

Dans les villes, quartiers défavorisés et quartiers résidentiels se cotoient, quartiers commerçants et quartiers universitaires sont proches, banlieues chics et banlieues ouvrières coexistent. La composition des quartiers reflète l'histoire et l'économie de la ville. Une constatation générale: entre 1982 et 1990 les quartiers ouvriers se dépeuplent et les banlieues où résident les techniciens et cadres de l'industrie s'étendent.

Les pays de l'O.C.D.E. connaissaient depuis 1983 une croissance supérieure à 2,5%. En 1990 s'est amorcé un retournement (- de 2,5%) qui devrait s'amplifier en 1991 (1%). Il y a plusieurs raisons à cette récession: la légère résurgence de l'inflation depuis 1989, la remontée des taux d'intéret réels en 1990, enfin des facteurs spécifiques aux pays anglo-saxons. Ces derniers devraient cependant etre au coeur de la reprise attendue.