Contenu du sommaire

La transition économique des pays de l'Est

• Présentation générale - Patrice Vial p. 3-8
• Les projets de réforme en URSS et en Russie depuis 1985 - Jean-Pierre Broclawski p. 9-18
  Les échecs des projets de réformes et l'aggravation des déséquilibres économiques et financiers depuis 1985 témoignent de la difficulté à passer de l'économie centralement planifiée à un système de marché alors que l'impatience des populations est considérable.
• Europe centrale et orientale : des situations de plus en plus diversifiées - Norbert Holcblat p. 19-28
  1992 sera peut etre la dernière année de récession en Hongrie et en Pologne. En revanche, la séparation de la République Tchèque et de la Slovanie aura vraisemblablement une incidence négative sur leur croissance. Quant à la Bulgarie et la Roumanie, elles apparaissent moins avancées dans la transition. Les politiques de stabilisation ont permis de contenir l'inflation et de limiter les déficits extérieurs.
• La transition vers le capitalisme en Europe centrale et orientale. Transformations structurelles et intégration au marché mondial - Norbert Holcblat p. 29-36
  Le cout et le délai du changement de système économique dans les cinq pays d'Europe centrale et orientale, ont été sous-estimés. La mise en place du cadre institutionnel nécessaire au bon fonctionnement d'une véritable économie de marché sera difficile, notamment pour ce qui est des privatisations.
• Les échanges des pays d'Europe centre-orientale : l'écueil d'une double concurrence - Françoise Lemoine, Claude Leroy p. 37-48
  L'insertion des pays d'Europe centre-orientale dans l'économie occidentale dépendra avant tout de leur capacité d'exportation. Malgré de fortes faiblesses structurelles, les performances réalisées en 1991 et 1992 révèlent cependant des restructurations positives.
• Le contrôle des changes en Europe centrale et orientale : une libéralisation partielle - Pierre Poret p. 49-60
  En à peu près un an, les pays d'Europe centrale et orientale ont réalisé pour presque tous les paiements et transferts courants vers l'étranger, la libre convertibilité de leur monnaie en devises étrangères, en conformité avec leur appartenance au Fonds Monétaire International.