Contenu du sommaire

Activité professionnelle et emploi

• Présentation générale - Olivier Marchand p. 3-6
• 1982-1990 : La population active continue à croître - Danièle Guillemot, Olivier Marchand p. 7-21
  Entre le recensemeent de 1982 et celui de 1990, la population active a augmenté de 1,5 million, soit 185 000 actifs supplémentaires par an. Près de 800 000 emplois ont été créés, mais le nombre de chomeurs a également augmentée de plus de 700 000.
• Activité féminine et vie familiale - Guy Desplanques p. 23-32
  En trente ans, les femmes ont investi le monde du travail. En 1990, 80% des femmes agées de 25 à 29 ans sont actives et les comportements d'activité se rapprochent de plus en plus du modèle masculin.
• Déclin de l'emploi industriel et tertiarisation accrue. L'emploi par secteur d'activité entre 1982 et 1990 - Sylvie Dumartin, Magda Tomasini p. 33-44
  Entre 1982 et 1990, l'économie française crée près de 800 000 emplois. Cette progression recouvre, en moyenne par an, des évolutions de sens opposés: création d'emplois dans le tertiaire (+ 240 000), disparitions dans l'industrie (- 64 000), l'agriculture (- 61 000) et le batiment (16 000).
• Services marchands : un million d'emplois créés en huit ans - Philippe Trogan p. 45-53
  Entre 1982 et 1990, les services marchands ont créé un million d'emplois. Cette croissance très supérieure à celle des autres secteurs est paticulièrement marquée dans les services aux entreprises, notamment dans de nouveaux domaines comme les activités de conseil et d'études.
• Dynamique des professions et adaptation du système productif - Dominique Goux, Eric Maurin p. 55-65
  Qu'elles soient en provenance des ménages ou des entreprises, les nouvelles composantes de la demande convergent vers les services et dynamisent les professions liées à ce secteur. Les métiers ouvriers s'exercent désormais presque aussi souvent dans le tertiaire que dans l'industrie.
• La sécurité de l'emploi, une priorité croissante pour les diplômes - Dominique Goux, Eric Maurin p. 67-77
  Depuis dix ans, le niveau de formation de la population active s'est considérablement renforcé. De meme, la qualification des emplois a beaucoup augmenté. Mais, indépendemment de ces deux mouvements de fond, les comportements changent: la formation sert de plus en plus à accéder à des emplois relativement protégés des risques du chomage.
• Le bilan de l'emploi fin 1992 - Sylvie Dumartin, Danièle Guillemot, Olivier Marchand p. 79-93
  La croissance ralentit au début des années 90, en France comme chez ses principaux partenaires. En 1991 et 1992, la France perd des emplois. L'industrie est la première touchée par le ralentissement de l'activité. L'ajustement des effectifs à une conjoncture plus difficile s'effectue d'abord par un moindre recours aux formes particulières d'emploi. Mais dès l'automne 1991, la baisse porte davantage sur les emplois stables.