Contenu du sommaire : Norbert Elias et le 20e siècle

Revue 20 & 21. Revue d'histoire Mir@bel
Titre à cette date : Vingtième siècle, revue d'histoire
Numéro no 106, avril-juin 2010
Titre du numéro Norbert Elias et le 20e siècle
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Articles

  • Cadrage introductif

  • Retour sur l'œuvre et sur l'auteur

    • Une théorie de la civilisation face à « l'effondrement de la civilisation » - Delmotte Florence p. 54-70 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Studien über die Deutschen (littéralement, Études sur les Allemands, non encore traduit en français) est publié en 1989, cinquante ans après la première parution de Über den Prozess der Zivilisation. L'ouvrage est le dernier dont l'auteur ait autorisé la parution, l'année précédant sa mort. Dans cette autre contribution majeure de sa sociologie historique à l'étude du politique, Norbert Elias tente de comprendre pourquoi et d'expliquer comment, dans les années 1930 et 1940, une majorité d'Allemands a pu accepter l'extermination des juifs d'Europe et, pour nombre d'entre eux, y participer activement. Mais dans quelle mesure une théorie de la civilisation peut-elle rendre compte de ce que Norbert Elias considérait lui-même comme un effondrement ou une régression du processus de civilisation : la barbarie nazie ? Et les efforts déployés en ce sens dans les Studien impliquent-ils des amendements notables aux conceptions développées à partir des années 1930 ? Enfin, quel est l'apport spécifique d'Elias aux études sur le national-socialisme ? L'article entend précisément creuser ces trois questions.
      Studien über die Deutschen (The Germans, not yet translated into French) was published in 1989, fifty years after the first edition of Über den Prozess der Zivilisation. The work is the last one the author allowed to be published, the year before his death. This is another major contribution of Norbert Elias' historical sociology to the study of politics, and it tries to understand why and explains how, in the 1930s and 1940s, a majority of Germans were able to accept the extermination of the Jews of Europe and for many of them to take an active part in it. But to what extent can a theory of civilization account for what Norbert Elias considered himself as a collapse or a regression of the civilizing process: nazi barbarity? And do the efforts made in this direction in the Studien suggest noteworthy amendments to the conceptions developed in the 1930s? Lastly, what is Elias' specific contribution to the studies on national-socialism? The article specifically attempts to delve into these three questions.
    • Éléments pour une histoire de la notion de civilisation. La contribution de Norbert Elias - Bert Jean-François p. 71-80 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Alors que la partie la plus utilisée de Über den Prozess der Zivilisation est « la civilisation des mœurs » à proprement parler, cet article propose de revenir sur le long chapitre introductif du livre de Norbert Elias qui traite de l'histoire sociale des concepts de culture et de civilisation, concepts fortement marqués par la fragilité historique des différents contextes historiques dans lesquels ces notions s'inscrivent. Avant de comprendre l'originalité de Norbert Elias, il s'agira de préciser les diverses définitions françaises qui, à la fois en histoire et en sociologie, à partir de la fin des années 1920, avec Lucien Febvre et Marcel Mauss, ont donné une seconde vie à la notion de civilisation. Il y a là un premier élément qui permet d'éclairer la réception décalée de ce livre de Norbert Elias, pour la première fois recensé en France dans L'Année sociologique, en 1941, sous la plume de Raymond Aron.
      While the part of Über den Prozess der Zivilisation that is the most used is the “civilization of manners” strictly speaking, this article returns to the long introductory chapter of Norbert Elias' book that deals with the social history of the concepts of culture and civilization, concepts strongly marked by the historical fragility of the various historic contexts in which these notions obtain. Before looking at the originality of Norbert Elias, it is necessary to mention the different French definitions that, as of the 1920s and along with Lucien Febvre and Marcel Mauss, gave new life to the notion of civilization both in history and sociology. This is a first point that illuminates the delayed reception of this book by Norbert Elias, noted for the first time in France in L'Année sociologique, in 1941, written by Raymond Aron.
    • Dynamique de champ et « événements ». Le projet intellectuel de Norbert Elias (1930-1945) - Joly Marc p. 81-95 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Le parcours de Norbert Elias a suscité des jugements antinomiques. À leur origine, il y a notamment la question de savoir ce que furent les intentions exactes de l'auteur de Über den Prozess der Zivilisation, livre publié en 1939 dont la thèse apparente (la pacification des sociétés européennes) paraît si mal résister à la réfutation que lui aurait apportée Hitler. Afin d'éviter le piège de l'anachronisme, l'objet de cet article est de préciser, tout d'abord, les conditions sociales ayant favorisé l'émergence, entre 1930 et 1933, d'un vaste projet de refondation sociologique, dont Über den Prozess der Zivilisation constitue une sorte d'aboutissement dans les conditions de l'exil. Il s'agira, ensuite, d'analyser la réception de ce livre au lendemain de sa parution, avant de s'interroger, finalement, sur les raisons pour lesquelles Elias a échoué à faire paraître une traduction anglaise de son opus magnum pendant la guerre.
      Norbert Elias' trajectory raised contradictory points of view. In particular there is the question of the exact intentions of the author of Über den Prozess der Zivilisation. The apparent thesis of this book, published in 1939 – the pacification of European societies – doesn't stand up against Hitler's refutation. So as to avoid the trap of anachronism, this article first aims at pointing out the social conditions that fostered the emergence, between 1930 and 1933, of a vast project of sociological reorganization of which Über den Prozess der Zivilisation, published in exil, would be a kind of end achievement. The article then looks at how the book was received at its publication. And lastly, it questions the reasons for which Elias failed to get an English translation of his opus magnum published during the war.
    • Un échange de lettres entre Raymond Aron et Norbert Elias (juillet 1939) - Joly Marc, Deluermoz Quentin p. 97-102 accès libre
  • Usages

    • Norbert Elias et l'expérience oubliée de la Première Guerre mondiale - Audoin-Rouzeau Stéphane p. 104-114 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      L'œuvre de Norbert Elias ne permet pas de deviner que son auteur avait eu une expérience directe de la guerre de 1914-1918. Cette expérience combattante ne constitue pas une simple parenthèse militaire : si bien cachée soit-elle, elle est d'une importance fondamentale pour la compréhension de son œuvre. Malgré ses tentatives tardives pour prendre en compte l'objection que constituent les deux guerres mondiales pour la théorie du procès de civilisation, Norbert Elias a exclu le phénomène guerrier du champ d'investigation des sciences sociales, au profit d'une vision du 20e siècle « occidental » qui méconnaît sa dimension meurtrière. À travers ce déni, Norbert Elias n'a pas aidé à préparer les sciences sociales à prendre en compte des violences de guerre pour elles-mêmes, au titre d'une réflexion sur leur rôle fondamental pour toute compréhension des sociétés occidentales contemporaines.
      There is little in the work of Norbert Elias to indicate that its author had direct personal experience of the First World War, 1914-1918. Yet Elias's combatant experience during the conflict was far more than a brief military interlude: it is of fundamental importance for understanding the meaning of his writings, even if he rarely alluded to it overtly. By emphasizing the idea of a progressive “western” 20th century and ignoring the violent, murderous wartime extremes which this historical period unleashed, Norbert Elias largely excluded the study of warfare from the social sciences. Although he later unsuccessfully attempted to resolve the challenge which the two world wars posed to his theory of the process of civilization, Norbert Elias's overall marginalization of war in his work generally did little to encourage the social sciences to explore the nature of wartime violence or the broader impact that it had upon contemporary western societies which is of fundamental importance for any understanding of their development.
    • Du relâchement des mœurs en régime tempéré. Corps et civilisation dans l'entre-deux-guerres - Granger Christophe p. 115-125 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Pour rendre raison du relâchement des conduites corporelles tel qu'il s'opère dans l'entre-deux-guerres, et dont les manières de plage figurent la forme épanouie, la théorie du processus de civilisation de Norbert Elias se révèle d'un apport précieux. Malgré ses limites, elle met l'historien sur la piste des relations qui s'établissent alors entre les pratiques estivales de dénudation et de décontraction, le contrôle accentué des émotions et la transformation des rapports sociaux qu'elle sert. Portée par les fractions modernistes des classes moyennes, l'aisance à se montrer informel, à se jouer pour un temps de la pudeur, participe de la promotion historique des manières de se conduire (et en particulier de se conduire avec naturel et spontanéité) dans l'organisation des classements et des échanges sociaux. Les résistances à ce reclassement, qui culminent dans le sillage de février 1934, permettent d'éclairer les modalités d'incorporation de ce sens du relâchement. Cet article mêle ainsi l'élucidation historique et la réflexion méthodologique.
      Norbert Elias' theory of the civilizing process proves to be a precious contribution to explaining, in the period between the wars, the relaxation of body behavior as best seen in beach behavior. In spite of its limits, it sets the historian on the path of the relations established between summer practices of nudity and relaxation, the exaggerated control of emotions and the transformation of the social relations the theory serves. The ease of showing oneself, of making light of modesty is part of the historical promotion of ways of behavior (in particular of behaving naturally and spontaneously) in the organization and reorganization of social classifications and exchanges. The resistance to this reclassification that culminates in the wake of February 1934 can explain the different ways a sense of this relaxation can be understood. This article thus combines historical elucidation and methodological reflection.
    • Norbert Elias et la question des violences impériales. Jalons pour une histoire de la « mauvaise conscience » coloniale - Bertrand Romain p. 127-140 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      L'étude des présences européennes en Asie à l'aube de l'ère moderne puis durant la période coloniale tardive permet de mettre à l'épreuve les théories de Norbert Elias. Au moment même où la violence s'apaise en Europe de l'Ouest, elle se déchaîne aux points limites de sa progression impériale, dans les comptoirs des Indes (orientales et occidentales). Au 16e siècle, la progression des Portugais dans la mer de Chine s'accompagne ainsi d'exactions qui auraient été jugées intolérables sur le sol « métropolitain ». Pourtant, au 19e siècle, la violence des outre-mers coloniaux ne va plus de soi : elle peut « faire scandale » parmi les publics lettrés de Londres ou de La Haye. Ainsi la guerre d'Aceh (1873-1906) provoque-t-elle un profond malaise aux Pays-Bas. En étudiant les modalités de la fabrique politique de ce « scandale colonial », et en restituant l'histoire longue de ses conditions de possibilité, il s'agit ici de montrer que les élites néerlandaises sont habitées, au tournant du 20e siècle, d'une « mauvaise conscience » coloniale, passible d'une analyse sociologique en termes de « paliers de sensibilité » nouveaux à la violence.
      The study of European presence in Asia at the dawn of the modern era and then during the late colonial period is a testing ground for Norbert Elias' theories. Just when violence was abating in Western Europe, it flared up at the outer limits of its imperial progression, in the concessions and trading posts of the eastern and western Indies. In the 16th century the Portuguese progression in the China sea saw abuses that would have been considered intolerable on the “metropolitan” ground. Nevertheless, in the 19th century, violence in the colonial territories was no longer taken for granted: it was cause for “scandal” among the well read in London and The Hague. Thus, the Aceh war (1873-1906) was responsible for a great deal of discomfort in the Netherlands. By studying the political ways and terms of this “colonial scandal” and by reviewing the long history of its conditions, it is possible to show that, at the beginning of the 20th century, the Dutch elites had a colonial “guilty conscience”, analyzable sociologically in terms of new “levels of sensitivity” to violence.
  • Prolongements

    • L'histoire, le caractère national et la civilisation américaine - Mennell Stephen, Poncharal Bruno p. 143-159 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Les États-Unis sont un pays aux paradoxes familiers. Une agréable civilité prévaut habituellement dans la plupart des relations quotidiennes entre les personnes (pourtant les États-Unis forment une société extrêmement inégalitaire). Dans la plus grande partie du pays, la loi et les conventions sociales dissuadent fortement les individus de nuire à eux-mêmes et aux autres en fumant (pourtant la loi et les conventions sociales dissuadent seulement faiblement les individus de nuire à eux-mêmes et aux autres en utilisant des armes à feu, et le taux de meurtres rapporté à la population est environ quatre fois supérieur à celui de l'Europe occidentale). Les États-Unis demeurent la superpuissance du monde (pourtant, de l'intérieur, l'État américain est à certains égards d'une saisissante faiblesse). Les États-Unis ont « sauvé le monde démocratique » en plus d'une occasion, mais sont eux-mêmes devenus une société militariste agressive. Et apparaît là une divergence croissante entre la manière dont une large proportion des Américains voient eux-mêmes et leur pays et la manière dont ils sont perçus par 95 % de la population mondiale non américaine.
      The United States is a land of familiar paradoxes. An agreeable civility habitually prevails in most everyday relations among people in America (yet the United States is factually a socially highly unequal society). In most parts of the country, the laws and social customs strongly restrain people from doing harm to themselves and others by smoking (yet the laws and social customs only weakly restrain people from doing harm to themselves and others by the use of guns, and the murder rate is about four times as high per capita as in Western Europe). The United States is the world's remaining super-power (yet internally the American state is in some ways strikingly weak). The United States has “saved the world for democracy” on more than one occasion, but has itself become an aggressive militaristic society. And there appears to be an increasing divergence between how a large proportion of Americans view themselves and their country and how they are perceived by a large proportion of the 95 % of the world's population who are not Americans.
    • Comment les processus de civilisation se sont-ils prolongés ? De la « seconde nature » à la « troisième nature » - Wouters Cas, Poncharal Bruno p. 161-175 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Cette contribution se concentre sur les processus de civilisation au 20e siècle, en partant de l'analyse des livres de manières dans quatre pays occidentaux depuis 1890. Elle s'articule à l'étude de Norbert Elias en décrivant comment, sur une phase de longue durée de formalisation des manières et de « disciplinarisation » des personnes, les émotions « dangereuses » telles que celles relatives à la violence physique (y compris sexuelle) en vinrent à être contrôlées de façon de plus en plus automatique. Ainsi, une seconde nature ou un type de personnalité dominée par sa conscience devint dominant. Le 20e siècle céda la place à une informalisation des manières et à une émancipation des émotions : des émotions qui ont été niées et réprimées re(deviennent) conscientes et sont plus largement acceptées selon les codes sociaux. Pourtant, ce n'est qu'après les années 1950 que les standards d'autocontrôle permettent de plus en plus aux individus d'admettre qu'eux-mêmes et les autres puissent avoir des émotions « dangereuses » sans provoquer de honte, en particulier celle liée à la peur de perdre son contrôle et de perdre la face. À tel point qu'il est devenu « naturel » de percevoir les tractions et poussées à la fois de la « première nature » et de la « seconde nature » : une « troisième nature » de personnalité s'est ainsi développée.
      This contribution focuses on civilizing processes in the 20th century from an analysis of manners books in four Western countries since 1890. It connects to Norbert Elias's study by first describing how, in a long-term phase of formalizing manners and disciplining people, “dangerous” emotions such as those related to physical (including sexual) violence came to be controlled in increasingly automatic ways. Thus, a second-nature or conscience-dominated type of personality became dominant. The 20th century gave way to an informalization of manners and an emancipation of emotions: emotions that had been denied and repressed (re)gained access to consciousness and wider acceptance in social codes. Yet it was only after the 1950s that standards of self-control increasingly enabled people to admit to themselves and to others to have “dangerous” emotions without provoking shame, particularly the shame-fear of losing control and face. To the extent that it has become “natural” to perceive the pulls and pushes of both “first nature” and “second nature”, a “third nature” type of personality has been developing.
    • Approche figurationnelle du sport moderne. Réflexions sur le sport, la violence et la civilisation - Dunning Eric, Poncharal Bruno p. 177-191 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Cet article est divisé en deux parties distinctes mais clairement reliées entre elles. Dans la première, est proposée une synthèse des conclusions figurationnelles fondamentales qui montrent comment la forme du football se développa avant tout en Angleterre au 19e siècle. Le contexte était les prestigieuses public schools et les tout aussi prestigieuses universités d'Oxford et de Cambridge. En fait, l'auteur montre comment la rivalité de statut conduisit à l'émergence des jeux de football et de rugby, lesquels devinrent alors plus « civilisés » que leurs précédents médiévaux. Dans la seconde partie, est proposée une synthèse des traits essentiels de la théorie, parfois mal comprise, des processus de civilisation. L'article s'achève par l'analyse figurationnelle et le diagnostic du hooliganisme, un phénomène encore parfois présenté à tort comme une « maladie anglaise » mais qui est à présent devenu un problème mondial.
      This paper falls into two distinct but clearly inter-related parts. In the first, a summary is provided of the basic figurational findings which show how the soccer developed first of all in England in the 19th century. The context was the elite public schools and the equally elite universities of Oxford and Cambridge. Basically the author shows is how status rivalry led to the emergence of the soccer and rugby games, both of which became more “civilized” than their medieval antecedents. In the second part, a summary is provided of the core features of Norbert Elias's sometimes misunderstood theory of civilising processes. The paper ends with a figurational examination and diagnosis of hooliganism, a phenomenon which is still sometimes falsely represented as “the English disease” but has now become a problem which is world-wide in scope.
    • Le processus de civilisation et la peine capitale aux États-Unis - Garland David, Poncharal Bruno p. 193-208 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      L'auteur examine l'utilité de l'œuvre de Norbert Elias pour l'analyse de l'histoire pénale et des institutions pénales contemporaines, en se concentrant sur la question de la peine capitale aux États-Unis et son maintien au 21e siècle. Il avance que, bien que la théorie du processus de civilisation d'Elias rende vraisemblablement compte du large cours du développement pénal occidental, elle est inadéquate pour une analyse comparative plus détaillée. Il suggère en outre que la théorie du processus de civilisation pourrait être mieux regardée non comme une théorie générale du développement socio-historique mais comme une application spécifique du cadre sociologique général de Norbert Elias (« sociologie de processus ») à un problème et une période historique spécifique.
      The author discusses the value of Norbert Elias's work for the analysis of penal history and contemporary penal institutions, focusing on the question of American capital punishment and its persistence into the 21st century. He argues that although Elias's “civilizing process” theory offers a plausible account of the broad course of western penal development, it is inadequate to the task of more detailed comparative analysis. He further suggests that the “civilizing process” theory might best be regarded not as a general theory of socio-historical development but as a specific application of Norbert Elias's general sociological framework (“process sociology”) to a specific historical period and problem.
    • Quelques observations en guise de conclusion - Mennell Stephen, Bourguignon Hélène p. 209-214 accès libre
    • Comptes rendus d'ouvrages autour de Norbert Elias - p. 215-233 accès libre
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