Titre | Les effets du contexte scolaire sur les acquisitions des élèves : effet-école et effets-classes en lecture | |
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Auteur | Pascal Bressoux | |
Revue | Revue Française de Sociologie | |
Numéro | 1995, 36-2 | |
Page | 273-294 | |
Mots-clés (matière) | éducation enseignement primaire lecture niveau d'éducation système éducatif | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Résumé |
Les acquisitions en lecture d'élèves de l'enseignement élémentaire varient, toutes choses égales par ailleurs, en fonction de la classe qu'ils fréquentent. Il existe également des différences d'acquisitions d'une école à l'autre, mais elles sont nettement réduites par rapport à celles estimées au niveau des classes. De plus, on n'observe aucune homogénéité de performances entre les différentes classes d'une même école : les différences enregistrées au niveau des écoles sont dues à une ou deux classes particulièrement performantes (ou peu performantes) qui « tirent » le niveau moyen d'une école vers le haut (ou vers le bas) plutôt qu'à une progression d'ensemble. Ces résultats, conjugués au fait que règne une faible homogénéité de pratiques pédagogiques au sein d'une école, de même que de représentations (attentes, sens de contrôle des enseignants), conduisent à rejeter l'idée de l'école comme une entité fortement constituée. Il semble donc, au vu des résultats obtenus, que l'effet-école soit davantage à entendre comme une agrégation d'effets-classes que comme un effet de l'école dans son ensemble. Des éléments sont avancés en référence aux théories de la sociologie des organisations, pour expliquer les résultats. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Pascal Bressoux : The effects of the school context on children's learning : the effects of class and school on reading.
At elementary school age, learning to read takes children varying lengths of time depending on the class the child is in and also to a much lesser degree, on the school itself. Furthermore, the performances from one class to another in the same school are not homogenous ; the differences between schools are due to one or two classes with a particularly good level (or bad level) which tend to raise (or lower) the level within that school and not a global progression of all the classes together. These results, combined with the fact that there is a low level of homogeneity in teaching methods and expectations (testing) within one school, make the idea of the school as a strongly-formed entity difficult to accept. It would seem, given these results, that the school effect should be interpreted more as an aggregation of class effects than as the effect of the school as an entity. A number of elements are put forward in reference to the theories of organization sociology in order to explain the results. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1995_num_36_2_4403 |